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Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice "Gauche Républicaine et Socialiste", était l’invitée de BFMTV ce mercredi soir.

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Transcription
00:00 Ce que nous ne comprenons pas, c'est pourquoi Gérard Larcher et les Républicains veulent servir de supplétifs à la majorité d'Emmanuel Macron.
00:11 - Mais justement, quelle est votre analyse politique, vous êtes une femme avertie, sur le comportement du président du Sénat, Gérard Larcher ?
00:21 - Écoutez, honnêtement j'ai beaucoup de mal, parce que bon, il était évident que partis comme nous sommes, l'article 7 allait être mis au vote.
00:30 Il était même évident qu'une fois que l'article 7 soit mis au vote, on arriverait au moins à l'article 9, et sur ce point, les Républicains nous ont toujours dit
00:40 que l'article 9 était pour eux un point extrêmement important, vous savez, c'est les mères de famille, bon, c'est des points à juger importants pour eux.
00:48 Il n'y avait aucun risque que sur ces deux sujets, qui sont pour les Républicains les points clés de leur affirmation politique, il n'y ait pas vote.
00:58 Et donc ce que je ne comprends pas, c'est qu'alors que Gérard Larcher devrait défendre le parlementarisme, le bicamérisme, si je puis dire, la sérénité pour créer la loi,
01:10 ce débat sur la rapidité de la loi, on l'a pas seulement sur les retraites, évidemment, c'est très choquant sur les retraites, mais en permanence, vous savez que le gouvernement
01:19 prend les procédures d'urgence sans qu'il y ait de lecture, c'est la thèse, pour être efficace, il faut qu'il y ait de moins en moins de débats parlementaires.
01:27 En réalité, je crois que nos collègues de LR sont très embarrassés, embarrassés parce qu'il y a des désaccords entre eux, d'ailleurs, on n'était pas là hier,
01:36 il y a quand même eu 21 ou 22 voix contre, alors qu'il n'y avait personne de gauche dans l'hémicycle. Donc on voit bien qu'ils sont divisés, ils sont embarrassés,
01:47 et puis ils sont embarrassés au regard du fait qu'une partie de leur électorat soutient les mouvements syndicaux, sont hostiles à cette réforme,
01:57 et ils espèrent pouvoir bâcler ni vu ni connu pour que ça reste un mauvais souvenir.

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