Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est Newz, 5h59, bienvenue à tous et merci d'être avec nous à la une ce matin des services publics à l'arrêt.
00:00:07 Aujourd'hui, des manifestations un peu partout en France et un peu partout dans tous les départements, je vais vous dire.
00:00:14 On va rejoindre dans un instant Marine Sabourin dans le RER.
00:00:18 Ah, les syndicats jouent leur dernière carte pour dire stop à la réforme des retraites.
00:00:24 Réunion de l'intersyndical ce soir.
00:00:26 Florian Tardif est avec nous.
00:00:28 À tout de suite, Florian.
00:00:30 Le trimestre anti-inflation proposé par le gouvernement dans les grandes surfaces.
00:00:34 Est-ce que ça va vraiment faire baisser les prix ? On verra ça avec l'homique Guillaume.
00:00:40 Un maire réussi à bloquer une réunion salafiste dans sa ville.
00:00:44 C'est le maire de Brétigny-sur-Orge. On en parle ce matin.
00:00:48 Monsieur le maire qui sera avec nous à 7h10 sur ce plateau.
00:00:52 Et puis le Royaume-Uni qui veut rendre plus difficile l'installation de migrants entrés illégalement sur son territoire.
00:00:57 On va retrouver Sarah Menaille, notre correspondante à Londres.
00:01:02 C'est donc parti pour une nouvelle journée de galère dans les transports.
00:01:05 De grosses perturbations sont attendues aujourd'hui et demain sur les réseaux SNCF et RATP en Ile-de-France.
00:01:10 Prévoyé seulement un RER A sur 3.
00:01:13 Tout cela dans le cadre évidemment des grèves contre la réforme des retraites.
00:01:16 Et justement, on rejoint tout de suite Marine Sabourin en direct de la gare du Val-de-Fontenay.
00:01:20 C'est près de Paris. Marine, dites-nous comment ça se passe ce matin.
00:01:26 Alors Shana, beaucoup d'inquiétudes ce matin à Val-de-Fontenay dans le Val-de-Marne.
00:01:30 Sur les écrans, il est indiqué que le trafic va être très perturbé.
00:01:33 Alors vous le voyez, il y a un train toutes les 10 à 15 minutes.
00:01:36 Alors que d'habitude, il y en a un toutes les 5 minutes grand maximum.
00:01:40 Donc il y aura ici un train sur 2 en heure de pointe, un train sur 3 le reste de la journée.
00:01:48 Alors nous avons posé la question, quelle est votre organisation aujourd'hui ? Voici vos réponses.
00:01:53 Je suis un peu stressée quand même parce que là, j'ai plusieurs correspondances à faire.
00:01:58 Et du coup, j'espère que au moins, je vais pouvoir avoir la ligne 8 ou bien rattraper la ligne 1.
00:02:04 Parce que je travaille, comme on appelle ça, mais à l'invalide.
00:02:08 Donc du coup, j'espère pouvoir rattraper un train assez vite.
00:02:12 Je n'ai pas changé mes habitudes. Je suis venu à l'heure comme d'habitude.
00:02:15 Puis je vois bien au jour le jour comment ça se passe.
00:02:17 Je me suis réveillé plus tôt que prévu.
00:02:20 Habituellement, je sors de chez moi, on va dire 7 heures moins.
00:02:28 Parce que j'ai pratiquement 40 minutes de trajet.
00:02:30 Aujourd'hui, je suis obligé de sortir à 5 heures pour pouvoir arriver avant 7 heures.
00:02:37 Alors évidemment, beaucoup d'inquiétudes, vous l'avez entendu.
00:02:42 Certains anticipent, certains espèrent trouver un train rapidement.
00:02:45 Tous en tout cas ce matin, savaient qu'ils allaient arriver en retard à leur travail.
00:02:49 Et ils se demandent surtout à quelle heure ils vont rentrer chez eux ce soir.
00:02:52 Merci beaucoup Marine Sabourin.
00:02:54 Voilà, vous avez entendu ce monsieur qui est parti à 5 heures de chez lui pour essayer d'arriver à 7 heures au travail.
00:03:00 On va regarder l'état du trafic ce matin au niveau national.
00:03:02 On prévoit un TGV sur 5 sur les axes Nord, Est et Atlantique.
00:03:07 Un sur 3 sur l'axe Sud-Est.
00:03:09 Un Ouigo sur 4 et un TER sur 5.
00:03:14 Très peu de TER, attention.
00:03:15 Soyez là si vous le pouvez à 6h45.
00:03:17 7h moins le quart, on sera avec Luc Farré, secrétaire général UNESSA.
00:03:21 Fonction publique, il sera avec nous sur ce plateau.
00:03:25 Plus de 60% des enseignants de l'école primaire seront en grève aujourd'hui.
00:03:30 De nombreuses écoles ne pourront même pas assurer le service minimum, Chana.
00:03:33 Oui, les parents vont donc devoir s'organiser pour garder leurs enfants.
00:03:37 Alors comment allez-vous faire ?
00:03:38 On est allé à vous poser la question.
00:03:39 Thibault Marcheteau.
00:03:41 Les portes de cette école maternelle parisienne resteront fermées aujourd'hui.
00:03:45 Pour les parents, les journées de grève sont souvent synonymes de casse-tête pour la garde des enfants.
00:03:50 J'ai pris une journée exprès pour la petite parce qu'il n'y a personne pour la garder.
00:03:56 Ça nous embête mais on fait avec.
00:03:58 On est obligés.
00:03:59 Je prends une journée complète pour rester à la maison, pour garder les enfants.
00:04:02 Je ne vais pas travailler demain.
00:04:04 Je n'ai pas le choix.
00:04:05 Je suis obligée de garder trois enfants.
00:04:09 Je suis obligée de les garder, je n'ai pas d'autres ici.
00:04:11 Quand il est possible, les parents plébiscitent le télétravail.
00:04:14 D'autres appellent les grands-parents à la rescousse.
00:04:17 Il va rester chez moi comme tous les jours de grève.
00:04:20 Ça fait des heureux, oui bien sûr, les grands-parents.
00:04:23 Et les parents sont très contents aussi.
00:04:25 Tout le monde est content.
00:04:27 Pour ce syndicat de parents d'élèves, il est possible de s'organiser pour une journée.
00:04:31 Mais la situation ne doit pas s'éterniser.
00:04:33 Si c'est une journée de grève, on trouve toujours en s'arrangeant les uns et les autres des solutions.
00:04:38 On espère bien évidemment après que sur le long terme, ça ne sera pas tout le temps fermé.
00:04:43 Puisque ce qui est important aussi, c'est que nos enfants puissent aller à l'école.
00:04:46 Et ça détermine quand même leur avenir.
00:04:48 Selon le principal syndicat concerné, 60% des enseignants dans les écoles primaires et maternelles publiques sont en grève aujourd'hui.
00:04:56 Elisabeth Borne était l'invité de C'est à vous hier soir sur France 5.
00:05:00 La première ministre qui a réagi au propos de Philippe Martinez, le patron de la CGT,
00:05:04 qui appelle, je cite, à "mettre l'économie du pays à genoux".
00:05:09 Écoutez.
00:05:10 Ce que je peux dire, c'est qu'il y a évidemment un droit à manifester, un droit de grève.
00:05:17 Par contre, je pense que quand on entend un leader syndical parler de mettre l'économie de notre pays à genoux,
00:05:25 je pense que c'est grave et que ça n'est pas responsable.
00:05:28 Voilà, ça n'est pas responsable que de mettre l'économie.
00:05:32 Et le pays à genoux, l'économie du pays à genoux.
00:05:36 Ce soir, l'intersyndical donnera une conférence de presse à 19h30 à la suite d'une réunion chez FO.
00:05:42 Objectif, s'accorder sur la suite à donner au mouvement.
00:05:45 C'est ce que je vous disais dans les titres.
00:05:46 Il va y avoir du monde aujourd'hui.
00:05:47 Bon, voilà.
00:05:48 Après le 8, le 9, le 10 mars.
00:05:51 Florian Tardif, plus que les blocages annoncés aujourd'hui, c'est la mobilisation de demain et des jours suivants qui est importante.
00:05:58 Oui, bien évidemment, plus que la journée du 7, c'est celle du 8, du 9, du 10 et ainsi de suite qui sont importantes.
00:06:04 Puisque pour tenter de faire plier le gouvernement, les syndicats ont décidé de changer de méthode et d'opter à présent pour la méthode dure,
00:06:11 la grève conductible avec un objectif affiché.
00:06:15 On en a parlé à l'instant, mettre l'économie du pays à genoux.
00:06:19 Je rappelais hier qu'une grève pouvait engendrer, grève dure, l'équivalent d'une baisse de richesse de l'ordre d'un milliard d'euros par jour.
00:06:27 Aujourd'hui, une partie de poker commence en quelque sorte avec trois joueurs, les syndicats, le gouvernement et les Français.
00:06:34 Le tout est de savoir aux mains qui fera tapis le premier, car opter pour la grève dure peut permettre aux syndicats d'arriver à leur fin.
00:06:42 Sauf que pour faire plier un gouvernement, c'est leur objectif, il faut faire cette grève dure pendant une, deux, voire trois semaines.
00:06:50 C'est ce qui s'était passé en 1995, il avait fallu paralyser le pays pendant trois semaines pour tenter de faire plier le gouvernement.
00:07:00 C'est ce qui s'était passé en 1995 avec un écueil pour le mouvement, le soutien de la population qu'il a aujourd'hui.
00:07:06 Mais quand sera-t-il dans une, deux, trois semaines après des blocages conséquents
00:07:11 et des personnes qui doivent opter pour différentes solutions pour tenter d'échapper à ces blocages,
00:07:18 pas sûr que le mouvement soit soutenu par une majorité de Français, ce qui est le cas à présent.
00:07:23 Florian Tardif, merci Florian.
00:07:25 Mettre l'économie à genoux, est-ce que Luc Farid, l'une de sa fonction publique, est à l'aise avec cette expression ?
00:07:31 Tiens, je lui poserai la question, il sera donc avec nous à 7h moins le quart.
00:07:35 Bretigny-sur-Orge, interdit à son tour la conférence d'un imam salafiste, l'imam Ismaël.
00:07:41 Il était attendu dans cette ville de l'Essonne pour une conférence sur l'éducation dimanche dernier,
00:07:45 mais alerté par la préfecture, la mairie a finalement décidé de prendre un arrêté pour interdire sa venue, Chana.
00:07:50 Oui, pour cause de cet imam, auteur de propos plus qu'ambiguës sur le djihad
00:07:54 et depuis longtemps considéré comme l'un des prédicateurs du salafisme à Marseille.
00:07:58 Notre spécialiste, Michael Saddou, nous en dit plus, écoutez.
00:08:01 Cet imam a, semble-t-il, un double discours.
00:08:06 Donc le maire de la ville de Bretigny-sur-Orge a donné tous ses motifs dans son arrêté
00:08:12 et a précisé les propos de l'imam, notamment concernant l'islamisme, l'infériorisation des femmes,
00:08:22 la promotion, je dirais, d'un modèle absolument anti-occidental.
00:08:27 Ce qui est sûr, c'est que la conférence qui devait se tenir à Bretigny-sur-Orge
00:08:31 était appuyée ou soutenue par une librairie salafiste d'Argenteuil
00:08:36 qui, pour le coup, diffuse des livres qui prônent l'utilisation d'un djihad armé et violent.
00:08:41 Voilà, le maire de Bretigny-sur-Orge, Nicolas Méhari, maire horizon de Bretigny-sur-Orge, sera avec nous.
00:08:47 À 7h10, sur ce plateau, un député communiste, en l'occurrence placé en garde à vue pour conduite en état d'ivresse, député Duchère.
00:08:56 Nicolas Sansu, il a été arrêté la semaine dernière après avoir passé la soirée dans un bar de Vierzon.
00:09:01 Il aurait également outragé les policiers pendant le contrôle.
00:09:05 Le député de 54 ans a déclaré à une journaliste de l'agence France Presse
00:09:09 "J'ai été à 500 mètres de chez moi, j'estimais que je pouvais rentrer en voiture, peut-être à tort.
00:09:13 Il devra passer prochainement devant le procureur pour répondre de ses actes."
00:09:17 Bon, le peut-être est un peu trop. 500 mètres, même 10 mètres, on ne prend pas sa voiture quand on a un coup dans le nez, comme on dit.
00:09:24 - Surtout quand on est élu en plus. - Et accessoirement quand on est élu.
00:09:27 - On doit montrer l'exemple quand même. - Et qu'on doit montrer l'exemple, effectivement.
00:09:30 Antoine Griezmann rejoint le club du musée Grévin, le club de ceux qui ont droit à leur statut de sire.
00:09:37 Le joueur de l'équipe de France qui a fait son entrée au musée Grévin hier soir.
00:09:40 Oui, Grizou rejoint les autres légendes du football français.
00:09:43 Zinedine Zidane, Kylian Mbappé et Michel Platini.
00:09:46 Regardez ces images. Il était présent pour l'inauguration de son double.
00:09:51 Écoutez sa réaction.
00:09:54 Très heureux, très choqué de cette belle réussite.
00:09:57 Voilà, très beau travail. Encore merci à l'organisation, aux équipes qui étaient présentes à Barcelone pour commencer cette belle statue.
00:10:07 Et une immense fierté d'être ici. Et comme je disais, j'espère rester le plus longtemps possible.
00:10:11 Que je suis un exemple aussi pour les jeunes et moins jeunes. Et que j'ai marqué un peu de mon empreinte un peu les Français.
00:10:22 Vous avez bien fait. C'est vrai que Griezmann change souvent de coupe de cheveux.
00:10:26 - C'est une version soft. - Sans décoloration.
00:10:31 Chana, votre statut de sire, vous aimeriez ?
00:10:35 Ce n'est pas au programme. Mais je trouve ça toujours un peu bizarre d'avoir son double figé comme ça.
00:10:41 - Ça doit être particulier. - Ce n'est pas au programme. A court terme.
00:10:44 - Oui. - On va lancer la demande.
00:10:47 - Merci. Merci beaucoup. - A propos de sport.
00:10:50 Fin de saison compromise pour Neymar.
00:10:53 Le Paris Saint-Germain a annoncé hier que Neymar ne sera pas de retour à l'entraînement avant 3 à 4 mois.
00:10:59 3 mois, ça nous emmène à début juin et à la fin de la saison.
00:11:04 Fin de saison pour Neymar.
00:11:06 Neymar qui va subir une opération de réparation ligamentaire à la cheville droite pour éviter une récidive.
00:11:12 La chirurgie sera faite dans les prochains jours à Doha au Qatar.
00:11:15 Regardez ce que Neymar a publié sur les réseaux sociaux.
00:11:19 "Je reviendrai plus fort", a-t-il écrit.
00:11:22 En attendant, les camarades de la superstar ont décollé pour Munich.
00:11:25 Demain soir, je rappelle que le PSG affronte le Bayern de Munich pour un match décisif à suivre en direct à 21h sur Canal+.
00:11:32 Ils ont pris l'avion dès hier.
00:11:35 Le foot français qui était en deuil et qui a fait ses derniers adieux à Juste Fontaine.
00:11:39 Oui, l'ancienne attaquante des Bleus et légende du foot est décédée, je le rappelle, mercredi dernier à l'âge de 89 ans.
00:11:45 Près de 14 000 personnes se sont rendues dans la cathédrale de Saint-Étienne de Toulouse.
00:11:49 Plusieurs personnalités du foot français étaient présentes pour lui rendre un dernier hommage.
00:11:54 Il y avait notamment Giroud.
00:11:56 Juste Fontaine restera connue pour son record de 13 buts pendant le mondial de 1958 en Suède.
00:12:01 Record qui n'a jamais été égalé depuis.
00:12:04 Certains rêvent de voir les facs bloqués, les lycées bloqués.
00:12:11 Des étudiants s'apprêtent, certains d'entre eux, à battre le pavé contre la réforme des retraites.
00:12:17 20 ans et ils pensent à leur retraite.
00:12:20 Ils ne veulent pas de cette réforme des retraites.
00:12:22 On en parle dans un instant, juste après cette petite pause publicitaire.
00:12:26 A tout de suite.
00:12:30 C'est news, il est 6h15.
00:12:32 Bon réveil à tous, bon courage si vous partez travailler.
00:12:35 Attention, c'est jour de grève.
00:12:37 Il y a de fortes perturbations dans les transports en commun.
00:12:40 On va parler de la grève dans les facs et dans les universités.
00:12:45 Dans un instant, juste après, Le Point Info avec Chanel Ousteau.
00:12:49 Est-ce que Pierre Palmade va rester en détention provisoire ?
00:12:54 La justice d'instruction en charge de l'enquête a décidé hier de lever sa détention pour raison médicale.
00:12:59 Je rappelle que l'humoriste est toujours hospitalisé.
00:13:01 Mais le parquet a fait appel.
00:13:03 Une nouvelle audience devant la cour d'appel se tiendra vendredi matin.
00:13:06 En attendant, Pierre Palmade reste sous écrou.
00:13:09 Les protections périodiques réutilisables seront bientôt remboursées pour les moins de 25 ans.
00:13:14 Cette mesure sera effective à partir de l'année prochaine.
00:13:17 Objectif affiché par Elisabeth Borne, lutter contre la précarité menstruelle.
00:13:21 Pour être remboursé, pas besoin d'ordonnance, il faudra les acheter en pharmacie.
00:13:26 Et puis la guerre en Ukraine. Volodymyr Zelensky a demandé à l'armée de trouver les forces pour défendre Bakhmout.
00:13:32 Les Russes resserrent l'étau autour de la ville de l'Est ukrainien.
00:13:35 Théâtre de violents combats depuis plusieurs semaines.
00:13:37 Dans une nouvelle vidéo, le président ukrainien affirme qu'aucune partie de l'Ukraine ne peut être abandonnée aux Russes.
00:13:43 Des étudiants s'apprêtent une nouvelle fois à manifester contre la réforme.
00:13:49 Des retraites. Certains rêvent de bloquer les facultés et les universités.
00:13:55 Même si la retraite n'est pas à l'ordre du jour, en tout cas dans un futur proche pour ces jeunes.
00:14:02 Certains comptent donc faire entendre leur voix.
00:14:05 Jeanne Cancard, Fabrice Elsner et Sarah Fenzary.
00:14:08 Là on est en train de faire les pancartes pour la manifestation contre la réforme des retraites de mardi.
00:14:15 Encore quelques griffonnages sur les pancartes et quelques réflexions sur les nouveaux slogans.
00:14:21 Plus que quelques heures pour ces étudiants de l'université Paris-Créteil avant leur mobilisation.
00:14:27 La jeunesse doit se mobiliser contre ce projet de réforme.
00:14:31 On voit que la jeunesse n'est pas écoutée dans les débats sociaux.
00:14:35 La jeunesse en a marre, elle a envie de se mobiliser, de faire changer les choses.
00:14:38 Des étudiants qui malgré leur jeune âge se sentent de plus en plus concernés par la réforme des retraites.
00:14:44 On va être concernés dans le futur mais aussi parce que nos proches sont concernés, moi mes parents sont concernés.
00:14:50 Et plus globalement c'est aussi par rapport à un désaccord avec un projet de société de façon plus globale.
00:14:54 C'est-à-dire que là actuellement les jeunes sont précaires, c'est-à-dire qu'on a des jeunes qui ont du mal à se loger, qui ont du mal à se nourrir.
00:15:00 Et derrière la réforme des retraites, toutes ces politiques antisociales, c'est des choses qui font rajouter une goutte d'eau dans le vase et qui font juste déborder le vase.
00:15:06 Jeudi, les étudiants seront à nouveau dans la rue pour une journée de mobilisation dédiée à la jeunesse.
00:15:15 Alerte sécheresse pour deux nouveaux départements. La Drôme et l'Ardèche vont rejoindre les quatre autres départements.
00:15:22 Ayant déjà pris des mesures de restriction de consommation d'eau, ce sont les Périnées-Orientales, l'Ain, les Bouches-du-Rhône et le Var.
00:15:28 Cet hiver a été particulièrement sec avec très peu de pluie. Résultat, 80% des nappes phréatiques de métropole étaient le mois dernier à des niveaux inférieurs à la normale.
00:15:38 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique, est revenu sur la consommation d'eau et le gaspillage des Français.
00:15:45 Si tous les matins, on déposait sur votre paillasson les 100 bouteilles d'un litre et demi correspondant à votre consommation journalière par habitant du foyer,
00:15:57 je pense qu'on aurait beaucoup moins de difficultés à être sobres. C'est devenu tellement simple, tellement facile, on s'est tellement habitués à ce que ce ne soit pas une difficulté,
00:16:06 qu'on gaspille sans s'en rendre compte.
00:16:09 C'est assez fou, il y a déjà des mesures de restriction dans certains départements et ça va monter en puissance bien avant l'été.
00:16:19 On part au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni veut durcir la législation sur l'immigration illégale. Le gouvernement de Richie Souna, qui sera d'ailleurs en France, vendredi prochain, va présenter un nouveau projet de loi.
00:16:31 Le texte prévoit des mesures pour faciliter la détention et l'expulsion des migrants entrés de manière illégale. Le détail avec notre correspondante à Londres, Sarah Ménaille.
00:16:39 C'était l'une des grandes promesses du Brexit. Lutter contre l'immigration clandestine ici en Grande-Bretagne.
00:16:45 Pourtant, le pays fait toujours face à un afflux massif de migrants entrés illégalement sur son sol. En 2022, ce sont près de 45 000 personnes qui sont entrées illégalement en Grande-Bretagne.
00:16:55 Résultat, la pression commence à monter pour le Premier ministre conservateur et défenseur de la première heure du Brexit, Richie Souna.
00:17:01 Le texte de loi qui doit être voté aujourd'hui au Parlement britannique prévoit de faciliter la détention et l'expulsion de ces migrants.
00:17:08 Des expulsions prévues notamment vers le Rwanda en vertu d'un texte de loi déjà voté il y a quelques mois ici en Grande-Bretagne.
00:17:15 Ces migrants entrés illégalement sur le territoire britannique qui ne pourront plus avoir recours à des moyens légaux pour demander l'asile ici en Grande-Bretagne,
00:17:23 ils ne pourront plus demander la citoyenneté britannique. Dans sa lutte contre l'immigration clandestine, Londres compte aussi s'appuyer sur le soutien de la France.
00:17:30 Le sujet doit être abordé ce vendredi à Paris à l'occasion de la rencontre entre Richie Souna et Emmanuel Macron.
00:17:36 Voilà, rencontre entre le Premier ministre britannique et le Président de la République vendredi prochain. On en parlera évidemment.
00:17:44 6h19, restez bien avec nous. Dans un instant, on va parler du trimestre anti-inflation proposé par le gouvernement.
00:17:50 Vous savez, dans les grandes surfaces, il n'y a plus de panier anti-inflation. Ce sera un trimestre anti-inflation avec un petit logo bleu-blanc-rouge.
00:17:58 Ce n'est pas ambigu d'ailleurs, un petit logo bleu-blanc-rouge. On en parle ce matin. Ce sera dans un instant avec Lomiguio. A tout de suite.
00:18:04 Rendez-vous à...
00:18:08 L'économie avec Lomiguio poussée par Bercy, les enseignes de la grande distribution se sont engagées à proposer une liste de produits à bas prix durant au moins trois mois.
00:18:18 Un trimestre, c'est le trimestre anti-inflation. De quoi s'agit-il exactement déjà Lomig?
00:18:23 Ce qu'on peut commencer par dire, c'est que toutes les discussions autour du panier anti-inflation ont finalement accouché d'une souris.
00:18:28 Ou plutôt un logo, ce logo que vous voyez, logo tricolore, qui sera posé pendant trois mois jusqu'en juin sur des produits du quotidien vendus au prix les plus bas possible,
00:18:36 librement choisis par les grandes surfaces. Autant dire, pas grand-chose pour annoncer presque rien.
00:18:41 D'abord parce que les prix les plus bas possible sur un certain nombre de produits, c'est quand même extrêmement flou.
00:18:46 Et puis ensuite, parce que vendre des produits du quotidien à bas prix, c'est quand même ce que fait normalement déjà la grande distribution, qu'on le veuille ou non.
00:18:53 Pour baisser les prix, le gouvernement compte sur une chose, la bonne volonté des distributeurs, afin qu'ils acceptent de renier sur leur marge.
00:18:59 Ça devrait représenter plusieurs centaines de millions d'euros. Là encore, on a du mal à être précis du côté de Bercy.
00:19:05 Oui, alors le logo bleu, blanc, rouge, ça peut être trompeur, parce que ça peut laisser entendre que le produit est made in France.
00:19:12 Alors qu'il peut y avoir le logo trimestre anti-inflation sur un produit qui a été fabriqué, importé ou cultivé à l'étranger.
00:19:21 Bon, dans tout cela, il y a quand même un peu de concret.
00:19:24 Oui, il y a la couleur, bleu, blanc, rouge, je vous l'avais dit. J'exagère, il y a quand même quelques annonces.
00:19:28 On sait par exemple que les efforts sur les marges pourraient représenter jusqu'à 15% de réduction sur certains produits.
00:19:34 Ça, c'est le patron d'Intermarché qui le disait hier. De quoi gommer une partie des effets de l'inflation qui va, on le rappelle, atteindre 25% sur les 18 derniers mois pour les produits alimentaires.
00:19:43 Autre annonce assez concrète, les négociations commerciales avec les industriels dont on a beaucoup parlé la semaine dernière.
00:19:49 Elles se déroulent normalement une fois par an. Là, elles pourront avoir lieu à nouveau dès cet été afin de répercuter plus rapidement l'éventuelle baisse des coûts de production sur les produits.
00:19:58 C'est que de la com ?
00:20:00 Oui, au final, c'est quand même pas loin d'être que de la com. C'est d'ailleurs ce que dénonçait hier Michel-Édouard Leclerc sur ce plateau face à Laurence Ferrari.
00:20:06 C'est aussi le point de vue, et ça c'est intéressant, de l'association de consommateurs UFC Que Choisir qui ne croit pas à ce dispositif de trimestre anti-inflation,
00:20:13 qui dénonce même une annonce mensongère pour les consommateurs rappelant qu'il n'y a effectivement aucune définition réglementaire de ce qu'est le prix le plus bas possible.
00:20:22 Le Mic Guillaume, merci beaucoup, le Mic. Ce trimestre anti-inflation, on va le suivre, on va voir ce que ça donne et puis vous allez le suivre, on va tous le suivre en allant faire nos courses.
00:20:31 Ce que ça veut dire très concrètement. 6h26, Alexandre Ablan a une bonne nouvelle pour nous. Il pleut aujourd'hui.
00:20:40 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux solaires Thomson garantit 25 ans. Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:20:48 Je me suis trompé, ce n'est pas une bonne nouvelle, c'est même une très bonne nouvelle Alexandre Ablan. Le retour de la pluie.
00:20:54 Oui, on manque cruellement d'eau, vous en parliez il y a quelques instants dans votre reportage sur la sécheresse. Déjà plusieurs départements concernés.
00:21:01 Alors la bonne nouvelle aujourd'hui c'est que nous avons enfin cette pluie qui va revenir. La pluie revient par le sud-ouest.
00:21:07 On attend également un petit peu de neige en soirée sur le nord de la Somme. Puis on a cette semaine tout un défilé de perturbations avec ce qu'on appelle en météo une rivière atmosphérique.
00:21:15 C'est-à-dire que nous allons avoir vraiment beaucoup d'eau en seulement quelques jours entre aujourd'hui et la fin du week-end.
00:21:22 Rivière atmosphérique qui va donc servir à remplir les nappes phréatiques. C'est vraiment une excellente nouvelle.
00:21:27 Puis on en parlera, deux départements sont placés sous surveillance le nord pour la neige attendue demain.
00:21:32 Regardez cette vigilance, notamment le Pas-de-Calais sous surveillance vraiment uniquement pour demain, à partir de demain puisqu'on attend localement un petit épisode neigeux en pleine situation.
00:21:43 Donc à surveiller. Alors ce matin, je vous le disais, très bonne nouvelle, retour de la pluie par le sud-ouest.
00:21:47 On retrouve également un temps très mitigé près des Côtes-de-la-Monge et puis toujours du grand beau temps entre les Alpes, le Golfe du Lion ou encore en allant vers la région Pacaï.
00:21:55 Et puis dans l'après-midi, regardez, de fortes pluies sont attendues entre le sud-ouest et le massif central.
00:22:00 On aura également de la neige en montagne, plus d'un mètre de neige attendue sur les Alpes entre mercredi et dimanche.
00:22:06 On attend de la neige donc aujourd'hui sur les Pyrénées au-delà de 800 m d'altitude.
00:22:10 Et puis si vous êtes près des Côtes-de-la-Monge, attention, nouvelle perturbation qui ondule avec localement quelques averses.
00:22:16 Les températures contrastées, on le disait, 5 degrés en moyenne sur le nord contre -5 degrés à Rodez ou encore -4, -5 degrés en allant vers le département de la Haute-Loire.
00:22:26 Contraste de température. Et puis dans l'après-midi, regardez ces températures qui remontent dans le sud, 16 degrés en Corse, 16 degrés également du côté de Montpellier.
00:22:34 Vous aurez 12 degrés le long de la Garonne tout comme du côté de la Corse et vous aurez localement jusqu'à 9 degrés.
00:22:39 À Paris, c'est un petit peu plus frais pour nos amis lilois avec seulement 5 petits degrés.
00:22:45 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:22:49 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:22:51 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:22:54 C'est News, il est 6h29. Merci d'être avec nous.
00:22:57 Merci d'avoir choisi C'est News pour démarrer cette journée de mardi à la une ce matin.
00:23:01 Évidemment la grève contre la réforme des retraites.
00:23:04 Les syndicats cherchent notamment à bloquer des raffineries.
00:23:07 La fourniture en carburant est stratégique.
00:23:10 Reportage à la raffinerie de la Med près de Marseille.
00:23:15 Dès le début de ce journal et puis dans un instant on sera en direct avec Luc Farré, secrétaire général UNESA.
00:23:20 Fonction publique qui sera avec nous.
00:23:23 Des éboueurs en grève dans les grandes villes.
00:23:25 Dans la capitale, les poubelles de plusieurs arrondissements ne sont pas ramassées depuis hier matin.
00:23:31 Les grévistes ne sont pas payés quand ils ne travaillent pas.
00:23:34 Mais les syndicats peuvent les indemniser avec les caisses de grève.
00:23:38 Comment ça fonctionne ? On verra ça avec le Mic Guillaume.
00:23:42 Un boulanger se défend face aux vendeurs à la sauvette à Noisy-le-Sec.
00:23:47 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:23:50 Et puis fin de saison compromise pour Neymar qui doit être opéré de la cheville droite.
00:23:56 On verra ça dans le journal.
00:23:59 Les raffineries entrent en grève pour protester contre la réforme des retraites.
00:24:04 En Provence, plus aucune goutte de carburant ne sort des trois raffineries depuis ce matin.
00:24:09 Vous allez voir que les syndicats comptent bien inscrire le mouvement dans la durée reportage signée Stéphanie Rouquet.
00:24:15 Autour de l'étang de Berre, les trois raffineries des Bouches-du-Rhône entrent dans le mouvement.
00:24:22 Nous sommes dans une grève reconductible.
00:24:24 On sait quand est-ce qu'on commence mais on ne sait pas quand est-ce que ça va se terminer.
00:24:27 Il n'y aura plus aucune sortie de carburant que ce soit par wagon, par pipe ou par camion.
00:24:32 Là maintenant, trop c'est trop. C'est l'heure des comptes.
00:24:36 Nous sommes prêts, il n'y a pas de raison qu'on recule.
00:24:38 Préparons-nous les uns les autres à un combat de haut niveau.
00:24:41 A partir d'aujourd'hui et toutes les 24 heures, ces salariés de la pétrochimie voteront pour reconduire la grève.
00:24:49 Et ils préviennent le gouvernement, la pénurie aux pompes surviendra très rapidement.
00:24:55 Normalement c'est des deux mêmes puisque tout le monde va remplir la voiture, la tondeuse et tout ce que vous voulez.
00:25:00 Mais ça va désorganiser c'est certain.
00:25:03 En cas de réquisition, nous appellerons l'ensemble des populations, l'ensemble des secteurs économiques à converger vers ces lieux
00:25:10 pour empêcher, y compris le gouvernement, d'agir de manière illégale.
00:25:15 Donc nous ne pourrons pas accepter de nouvelles réquisitions.
00:25:18 Financièrement, ces salariés se sont organisés.
00:25:22 Des cagnottes en ligne et des caisses de grève sont déjà ouvertes.
00:25:26 Les caisses de grève, on en parle quand on fait grève, on n'est pas payé pour compenser cette perte de salaire des grévistes.
00:25:34 Les syndicats ont des caisses de grève.
00:25:36 Lemy Guillot, expliquez-nous comment ça marche, qu'est-ce que c'est une caisse de grève ?
00:25:39 Alors ce que c'est, c'est une cagnotte tout simplement pour soutenir et entretenir un mouvement dans la durée.
00:25:44 Les premières caisses de solidarité, c'est aussi leur nom, sont apparues en 1831.
00:25:48 Autant dire que c'est bien rodé.
00:25:50 La CFDT est l'un des rares syndicats à posséder une caisse permanente alimentée tous les mois par une partie des cotisations de ses adhérents.
00:25:57 Son montant serait de 140 millions d'euros, mais l'organisation a prévu de consacrer 1 million d'euros pour la grève actuelle.
00:26:03 Force ouvrière dispose aussi d'un fonds de solidarité dont le montant est secret et qui sert à toutes sortes d'actions de solidarité, pas uniquement à la grève.
00:26:10 Pour les autres, ce sont surtout des cagnottes, désormais majoritairement en ligne, qui se constituent à chaque mouvement à partir de la générosité des salariés.
00:26:18 La CGT, par exemple, dit avoir recueilli 580 000 euros sur l'ITCHI depuis le début du mouvement.
00:26:24 On compterait un tiers de retraités parmi les généreux donateurs.
00:26:28 Les salariés grévistes qui souhaitent bénéficier de cet argent doivent en faire la demande pour être indemnisés sur présentation d'un bulletin de salaire
00:26:35 qui indique bien les retenus pour jour de grève.
00:26:38 Ils peuvent alors toucher, selon les organisations, de 7,70 euros de l'heure pour la CFDT jusqu'à un forfait de 41 euros environ par journée pour d'autres.
00:26:47 Pas de quoi compenser toutes les pertes de salaire, mais de quoi permettre à un mouvement de tenir dans la durée.
00:26:52 Merci beaucoup, le Mic Guillaume.
00:26:54 Les éboueurs aussi se mettent en grève.
00:26:56 Le centre d'incinération d'Ivry-sur-Seine en banlieue parisienne est à l'arrêt depuis hier matin.
00:27:01 C'est le plus gros incinérateur d'Europe.
00:27:03 Ce matin, on se demande quel impact cette grève peut avoir sur le remassage des déchets.
00:27:07 On voit ça avec Mathieu Devesse, Jeanne Cancard et Fabrice Elsner.
00:27:12 C'est le plus grand centre d'incinération de déchets en Europe.
00:27:15 Situé en banlieue parisienne, il est occupé depuis hier matin par des éboueurs en grève.
00:27:20 Et ils ne lâcheront rien.
00:27:21 Je suis prêt à enchaîner 20 jours s'il le faut.
00:27:24 J'hésiterai pas.
00:27:25 Avec tout ce qu'on nous demande de faire, le ramassage des déchets, des encombrants, le nettoyage de chaussée et tout ce qui s'en suit,
00:27:32 un jour tout peut casser et je peux me retrouver dans ma fauteuil roulant.
00:27:36 Ils se battent notamment pour un départ à la retraite à 60 ans maximum.
00:27:39 Sinon, les poubelles pourraient bien déborder dans les rues parisiennes.
00:27:43 Si tous les personnels du privé comme du public sont en grève sur l'île de France, c'est 15 000 tonnes par jour.
00:27:49 Donc 15 000 tonnes par jour, à la fin de la semaine, on va très vite arriver à 100 000 tonnes de déchets qui n'auront été ni ramassés ni traités.
00:27:57 Selon la CGT, hier, les poubelles n'ont pas été collectées dans 10 arrondissements de la capitale, au grand désarroi de certains riverains.
00:28:05 C'est bien embêtant parce que ça risque d'amener des rats. C'est vraiment malsain.
00:28:13 À partir du moment où ils font grève, forcément, leur métier n'est plus fait et du coup, ça dérange.
00:28:16 Mais c'est un moyen de faire pression. Moi, je comprends tout à fait.
00:28:21 Le mouvement se poursuit aujourd'hui et selon la CGT, il pourrait être reconduit dans les prochains jours.
00:28:27 Et comme tous les matins, on vous consulte dans la matinale, on vous donne la parole.
00:28:32 Ce matin, on vous pose cette question. Est-ce que la menace d'une grève reconductible vous inquiète ou pas ?
00:28:39 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
00:28:41 C'est un petit peu embêtant, oui. Du coup, je ne sais pas si je vais pouvoir venir travailler.
00:28:45 Je pourrais me mettre en télétravail, mais bon, c'est pénible.
00:28:51 Je n'ai marre que les gens passent leur temps à râler. Et je les comprends, mais tout le monde râle tout le temps.
00:28:55 Donc, dommage pour la France.
00:28:57 Je suis parfaitement scandalisé. Pourquoi ? La droite grève est dans la Constitution.
00:29:04 Mais la manière dont les syndicats actuellement interprètent ce droit, on est dans l'abus de droit.
00:29:12 C'est une façon de protester, mais une façon qui importune beaucoup les usagers des trains.
00:29:18 Voilà, on va parler de la grève dans un instant avec Luc Farré de l'UNSA, Fonctions publiques.
00:29:24 Bonjour Luc Farré, merci d'être avec nous.
00:29:26 Bonjour.
00:29:27 Et à tout de suite.
00:29:28 Un commerçant agressé par des vendeurs à la sauvette.
00:29:32 Ça s'est passé dimanche dernier dans un quartier sensible de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis.
00:29:36 Oui, ce commerçant tentait de s'interposer dans une bagarre entre trafiquants de drogue et de cigarettes.
00:29:40 Il témoigne au micro de CNews ce matin et nous raconte son quotidien.
00:29:44 Charles Baget et Solène Boulan.
00:29:46 Il est 18h, dimanche, lorsqu'une bagarre entre individus éclate devant cette boulangerie de Noisy-le-Sec.
00:29:53 Des trafiquants de cigarettes et de stupéfiants que le gérant tente de faire partir pour faire cesser les nuisances.
00:29:59 Alors qu'il essaye de calmer les esprits, il se retrouve encerclé par le groupe.
00:30:04 Je n'ai pas trop vu ce qui s'est passé, je me suis retrouvé par terre.
00:30:08 Je me suis retrouvé par terre, quand j'ai ouvert les yeux, il y avait 20 personnes autour de moi.
00:30:12 Du coup, je me suis relevé, j'ai couru, j'ai couru jusqu'à ma voiture.
00:30:17 Je ne sais pas ce que j'ai eu, mais j'ai très très mal au dos.
00:30:20 Il abandonne alors son commerce pour se mettre à l'abri et se rend une première fois au commissariat de Bondy, sans déposer plainte.
00:30:27 Après, je me suis rappelé que j'avais laissé le commerce ouvert.
00:30:29 Ça veut dire que je partais avec une caisse d'une journée, je ne sais combien, avec toute la marchandise,
00:30:35 mais tellement j'avais peur, j'ai laissé le truc ouvert.
00:30:38 Entre le deal et les vols, ce commerçant dénonce une situation invivable pour les riverains.
00:30:43 C'est une zone de non-droit.
00:30:45 Ces gens-là, ils sont arrivés en se disant "on fait ce qu'on veut, personne ne va rien nous dire".
00:30:49 Il ne sait pas s'il va pouvoir continuer son activité.
00:30:52 J'ai peur pour mon intégrité physique, pour mon intégrité mentale.
00:30:56 Pendant ce temps-là, moi je perds de l'argent.
00:30:58 Et pour vous dire que ça fait cinq mois que je suis là, je n'ai pas encore gagné un euro.
00:31:00 Je me dis que si j'aime vraiment ce métier, autant le faire haut de part et être tranquille.
00:31:04 Revenu sur les lieux après les faits, la police a procédé à trois interpellations de personnes migrantes, dont deux originaires du Maroc.
00:31:12 Le gérant de la boulangerie assure qu'il va déposer plainte aujourd'hui.
00:31:16 Voilà, commerçant agressé, commerçant qui a peur et qui envisage de fermer parce que la situation est devenue intenable.
00:31:22 On en parle sur CNews, évidemment.
00:31:25 Est-ce que Pierre Palmade va rester en détention provisoire ?
00:31:28 On se pose la question, puisque le juge d'instruction, la juge d'instruction en l'occurrence, en charge de l'enquête, a décidé hier de lever sa détention pour raison médicale.
00:31:36 Je rappelle que l'humoriste est toujours hospitalisé, mais le parquet a fait appel.
00:31:40 Une nouvelle audience devant la cour d'appel se tiendra donc vendredi matin.
00:31:44 En attendant, Pierre Palmade reste sous écrou.
00:31:47 Le père de famille Rouanet, qui avait passé à tabac l'agresseur présumé de sa fille, va être fixé sur son sort aujourd'hui.
00:31:52 C'était en octobre dernier, ça s'était passé en octobre dernier, avec trois de ses amis.
00:31:57 Ce père de famille s'en était pris à un adolescent qu'il soupçonnait d'avoir agressé sexuellement sa fillette.
00:32:03 Et en janvier, 18 mois de prison, dont 6 à 9 mois avec sursis, avaient été requis à son encontre.
00:32:09 Le délibéré sera rendu dans la journée.
00:32:12 Avis aux fans de Titanic.
00:32:14 Vous n'avez pas d'idée pour votre demande en mariage ?
00:32:18 En voici une ! Alors c'est une idée à 1 million de dollars.
00:32:21 Ah quand même ! Vous spoilez direct, vous nous dites le prix.
00:32:24 C'est une idée à 1 million de dollars, c'est un petit détail.
00:32:27 C'est une agence française, apothée aux surprises, qui a tout prévu pour vous.
00:32:32 C'est une descente à 3 800 mètres de profondeur pour découvrir l'épave du paquebot le plus célèbre de l'histoire.
00:32:39 Au bord d'un sous-marin, vous pourrez découvrir par les hublots les moindres recoins du Titanic.
00:32:43 Et sur la célèbre musique de Céline Dion qu'on entend tout de suite, "My heart will go on",
00:32:47 les amoureux pourront contempler la mythique balustrade que vous venez de voir du navire.
00:32:52 Vous savez, c'est là que Rose dit le fameux "Jack, je vole".
00:32:55 Une demande en mariage unique et qui a un coût, donc évidemment, vous l'avez dit, 1 million d'euros.
00:33:01 1 million de dollars, 1 million d'euros, ça ne veut pas la même chose.
00:33:04 Parce que le mariage, ça fait cher l'engagement.
00:33:07 - Oui, c'est pas donné. - Je trouve ça féerique et en même temps, c'est indécent.
00:33:10 - C'est un peu indécent. - C'est un cimetière.
00:33:12 Il faut rappeler qu'il y a 1 500 personnes qui sont mortes quand même lors du naufrage.
00:33:16 Enfin, c'est deux tiers des passagers.
00:33:18 - Je suis d'accord avec vous. Il y a un petit côté glauque, un petit côté gênant, effectivement.
00:33:23 Bref, si ça vous dit, c'est possible. On n'est pas là pour donner des leçons.
00:33:29 - Il faut commencer à mettre de l'argent de côté quand même. - Oui, 1 million de dollars, ça fait.
00:33:34 Allez, dans les sports, coup dur pour Neymar. Sa fin de saison est plus que compromise.
00:33:38 - Il va être opéré de la cheville droite pour éviter une récidive.
00:33:41 Il subira la chirurgie dans les prochains jours à Doha, au Qatar.
00:33:45 La superstar brésilienne ne sera pas de retour à l'entraînement avant 3 à 4 mois.
00:33:49 Mais l'attaquant brésilien a promis dans un tweet, je reviendrai plus fort.
00:33:53 Passe difficile pour le Paris Saint-Germain qui affronte un 8e de Ligue des Champions.
00:33:57 Le Bayern Munich, demain soir à 21h. Un match décisif à suivre évidemment sur Canal+.
00:34:02 La grève contre la réforme des retraites, on en parle bien sûr ce matin.
00:34:06 On est aux côtés de ceux qui espèrent prendre un bus, un train, un métro.
00:34:13 On est également avec vous, Anne-Luc Farré, de l'Unsa, fonction publique.
00:34:17 Vous allez manifester aujourd'hui évidemment.
00:34:19 Vous êtes avec nous ce matin sur le plateau de la matinale. À tout de suite.
00:34:23 6h42, bienvenue à tous et merci d'être avec nous.
00:34:30 On est avec Luc Farré, secrétaire général d'Unsa, fonction publique.
00:34:33 Re-bonjour, bonjour Luc Farré, merci d'être avec nous ce matin.
00:34:36 Bonjour.
00:34:37 Unsa, fonction publique, qui appelle les agents de la fonction publique à la mobilisation contre la réforme des retraites, évidemment.
00:34:42 Donc, veillé d'armes pour les syndicats, comme on dit.
00:34:46 Qu'est-ce que vous attendez aujourd'hui de cette mobilisation, Luc Farré ?
00:34:48 Une très forte mobilisation. Une mobilisation plus importante que les précédentes.
00:34:52 Une mobilisation qui va mettre la France à l'arrêt.
00:34:55 Qui va mettre la France à l'arrêt, qui va mettre l'économie à genoux aussi.
00:34:59 Vous êtes à l'aise avec cette formulation de votre confrère Philippe Martinez de la CGT ?
00:35:05 Vous voulez mettre la France à l'arrêt ?
00:35:07 La France à l'arrêt, ça veut dire que la France s'arrête pendant 24 heures pour passer une étape,
00:35:13 pour montrer enfin au gouvernement qu'il faut qu'il cède.
00:35:17 Parce que, je le redis ici, c'est sa responsabilité, c'est avec des arguments insincères,
00:35:23 que le gouvernement avance en ce moment.
00:35:26 Et moi je le dis très clairement, cette réforme va obliger chaque Français à devoir travailler deux années de plus.
00:35:33 Et ça, ce n'est pas acceptable.
00:35:36 Parce qu'il y a d'autres solutions, et je le dis ici une nouvelle fois,
00:35:41 pour pouvoir éventuellement faire face à un éventuel déficit futur,
00:35:46 qui jusqu'à présent n'est qu'une prévision.
00:35:48 Vous voulez mettre la France à l'arrêt 24 heures.
00:35:51 D'autres veulent mettre la France à l'arrêt tout court, jusqu'à ce que le gouvernement retire sa réforme.
00:35:57 Il y a une petite différence de point de vue là ?
00:36:00 Écoutez moi, ce que je dis d'une façon très claire,
00:36:03 c'est qu'aujourd'hui nous allons réussir cette mobilisation très forte du 7 mars.
00:36:08 Et puis demain nous allons continuer.
00:36:10 Il y aura du monde aujourd'hui ?
00:36:11 Demain nous allons continuer.
00:36:13 La question c'est demain et après-demain.
00:36:14 Demain nous allons continuer autour de la journée consacrée aux femmes, le 8 mars.
00:36:20 Avec des mots d'ordre très forts.
00:36:22 Et comme vous le savez, le 8 mars pour nous c'est aussi une façon de montrer
00:36:26 que les premières victimes entre guillemets de cette réforme, ce sont les femmes.
00:36:31 Et puis on va continuer le 9, parce que le 9 il y a aussi les mouvements qui sont prévus au niveau des jeunes.
00:36:38 Et puis ce soir une intersyndicale va se réunir,
00:36:41 et elle va analyser la situation et elle fera des annonces pour la suite.
00:36:46 Si cela est nécessaire.
00:36:48 Souhaitons, dès ce soir, que le gouvernement retire cette réforme.
00:36:53 Sincèrement vous y croyez ?
00:36:55 Ecoutez, si je fais du syndicalisme c'est parce que je suis optimiste.
00:36:59 Et puis on voit bien que…
00:37:01 Optimiste mais pas naïf.
00:37:03 Absolument. Je vous ai dit optimiste.
00:37:05 Alors vous me posez une question, j'essaye de vous répondre.
00:37:08 Je vous ai parlé d'une intersyndicale, je vous ai parlé de mobilisation demain et après-demain.
00:37:13 Ce qui signifie que, évidemment, nous avançons et nous construisons ce mouvement pour réussir.
00:37:19 Je le redis ici, il appartient au gouvernement de prendre une décision,
00:37:25 celle de nous remettre tous autour de la table et de pouvoir aborder les solutions nécessaires,
00:37:31 si éventuellement il en faut, mais en prenant son temps, pas dans le contexte que nous vivons aujourd'hui.
00:37:36 Je vous rappelle que nous sortons d'une crise du Covid, d'efforts extrêmement importants des Français.
00:37:45 Et puis nous vivons aussi une guerre, parce que nous sommes en guerre, entre guillemets, avec ce qui se passe en Ukraine.
00:37:51 Bien sûr. Vous êtes prêt à, je vous écoute, à renégocier avec le gouvernement
00:37:57 et vous pourriez donc trouver éventuellement un terrain d'entente.
00:38:01 Vous ne demandez pas le retrait pur et simple.
00:38:03 S'il y a des efforts faits sur les pensions pour les femmes.
00:38:06 Elisabeth Borne en parlait hier soir, des pensions pour les femmes.
00:38:11 Je le redis ici, la première question, c'est le recul de l'âge légal de 62 à 64 ans.
00:38:18 Ce point précis est pour nous un fondamental, si je peux dire un mot comme cela.
00:38:26 Il faut que ce point soit retiré.
00:38:29 Jusqu'ici, il n'y a pas eu une mobilisation folle dans la fonction publique ?
00:38:34 Elle est à l'image de ce qui se passe dans notre pays.
00:38:37 Et je le rappelle, les conditions actuelles de pouvoir d'achat sont extrêmement complexes.
00:38:43 Et par ailleurs, nous considérons que ce point est aussi un point très important.
00:38:47 On en parlait à l'instant des caisses de grève, il y a des caisses de grève à l'une de ces fonctions publiques ?
00:38:52 Et bien malheureusement non, nous sommes une petite organisation.
00:38:55 Et donc nous ne sommes pas en capacité d'organiser ce type d'aide auprès de nos collègues.
00:39:03 D'aide pour vos collègues grévistes.
00:39:05 Grève dans les raffineries, grève des éboueurs, grève des routiers, grève dans les transports.
00:39:10 Les syndicats veulent jouer avec les nerfs des Français ?
00:39:13 Non, avec ceux du gouvernement.
00:39:16 Et je le dis ici, les Français sont en grande majorité avec nous et soutiennent le mouvement que nous portons.
00:39:26 Et tous ont bien mesuré que c'est d'abord leur avenir qui se joue aujourd'hui.
00:39:32 Il y a effectivement une majorité de Français, si l'on en croit les sondages, qui sont contre la réforme des retraites.
00:39:37 Mais il y a également une majorité de Français qui estiment que le gouvernement va aller jusqu'au bout.
00:39:42 C'est peut-être aussi pour ça que ça mobilise sans que ce soit une mobilisation pérenne.
00:39:48 Il y a des pics, il va y avoir un pic aujourd'hui, mais les Français sont persuadés que le gouvernement ira au bout.
00:39:55 Moi je reviens sur ce que vous dites sur la mobilisation.
00:39:59 C'est une mobilisation historique.
00:40:01 C'est la première fois depuis plus de 30 ans que nous avons autant de jours, de journées, de mobilisation
00:40:08 avec autant de personnes dans la rue et ce dans toute la France, dans toutes les villes,
00:40:12 dans toutes les villes, quelle que soit leur taille.
00:40:14 Tous les commentaires, tous les participants constatent qu'il n'y a jamais eu autant de monde dans les rues, dans leur ville.
00:40:22 Donc c'est la première fois et c'est la première fois aussi depuis très longtemps que toutes les organisations syndicales sont unies et toutes ensemble.
00:40:31 Et donc on peut mesurer aujourd'hui l'importance de cette mobilisation et la responsabilité, elle appartient au gouvernement,
00:40:38 et je ne peux pas le citer, au président de la République.
00:40:41 Merci beaucoup Luc Faray, secrétaire général une sa fonction publique d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale avant d'aller manifester évidemment.
00:40:50 Merci Luc Faray. 6h48, tout d'abord le Point Info, Chanel Ousto.
00:40:58 Le gouvernement veut créer une justice de proximité pour les victimes de violences conjugales.
00:41:02 Elisabeth Borne a annoncé hier soir la mise en place de 200 pôles spécialisés au sein des tribunaux.
00:41:07 Ils traiteront les dossiers de violences intrafamiliales tant sur le plan civil que sur le plan pénal, avec un dossier unique et des audiences dédiées.
00:41:15 Le Royaume-Uni veut encore durcir la législation sur l'immigration illégale.
00:41:20 Le gouvernement de Rishi Sunak va présenter aujourd'hui un nouveau projet de loi.
00:41:23 Le texte prévoit des mesures pour faciliter la détention et l'expulsion des migrants à entrée de manière illégale.
00:41:29 Ils seront renvoyés notamment vers le Rwanda et ils ne pourront plus jamais demander la citoyenneté britannique.
00:41:35 Et puis la guerre en Ukraine.
00:41:37 Volodymyr Zelensky a demandé à l'armée de trouver les forces pour défendre Bakhmout.
00:41:41 Les Russes resserrent l'étau autour de la ville de l'Est ukrainien.
00:41:44 Théâtre de violents combats depuis maintenant plusieurs semaines.
00:41:47 Dans une nouvelle vidéo, le président ukrainien affirme qu'aucune partie de l'Ukraine ne peut être abandonnée aux Russes.
00:41:53 Des tensions se font déjà sentir dans certaines stations-services.
00:41:58 Il manque parfois du sang plomb 95, du sang plomb 98.
00:42:02 Écoutez les réactions d'automobilistes recueillis ce matin.
00:42:05 J'en ai besoin pour travailler, on va dire, de par mon métier.
00:42:10 Donc oui, là je vais mettre le plein.
00:42:12 Puis on verra la suite.
00:42:14 Pour le moment, je dirais que je n'ai pas d'inquiétudes majeures.
00:42:16 Alors j'entends effectivement ce matin à la radio que trois raffineries dans le sud de la France sont bloquées.
00:42:21 Donc j'espère que ça va durer le moins longtemps possible.
00:42:25 Voilà, effectivement, si on n'en parle pas, on fait comme s'il n'y avait rien.
00:42:31 Et après on peut être soupçonné de cacher une réalité de tensions dans les stations-services.
00:42:37 Et puis si on en parle, ça crée des peurs.
00:42:40 Et du coup, on est tenté d'aller faire le plein pour se mettre à l'abri.
00:42:46 C'est ce qui s'est passé à l'automne dernier en Gironde.
00:42:48 Aucun problème d'approvisionnement.
00:42:51 Il y avait eu des pénuries dans quasiment 20% des stations-services.
00:42:54 Parce qu'en fait, il y avait des Français qui avaient afflué vers les stations-services.
00:42:58 Restez bien avec nous. Dans un instant, la politique.
00:43:02 On va parler de l'équilibre financier de la réforme des retraites.
00:43:05 Très chère réforme avec Florian Tardif. À tout de suite.
00:43:10 Rendez-vous avec Jean-Marc Morandini dans Morandini Live du lundi au vendredi de 10h30 à midi.
00:43:17 6h52, la politique présentée comme la réforme capable d'équilibrer le système des retraites.
00:43:27 L'équilibre financier de cette réforme a sérieusement du plomb dans l'aile.
00:43:31 Florian Tardif, le compte n'y est plus.
00:43:33 Money, money, money. L'Etat endetté à hauteur de 3000 milliards d'euros.
00:43:38 Scrut dorénavant chaque dépense.
00:43:40 D'où la réforme des retraites engagée pour combler le déficit structurel du système.
00:43:44 Annoncée d'ici 2030. Sauf que de concession en concession.
00:43:48 Accordée aux députés, aux sénateurs. La réforme n'atteint plus son but initial.
00:43:53 C'est-à-dire celui d'équilibrer le système.
00:43:55 Début janvier, le gouvernement, lors de la présentation de la réforme,
00:43:58 expliquait que cette dernière permettrait de dégager 17,7 milliards d'euros en 2030.
00:44:04 En prenant en compte le déficit structurel du système, chiffré à 13,5 milliards, vous le voyez,
00:44:09 et les mesures d'accompagnement de la réforme, chiffrées à 4,8 milliards d'euros,
00:44:13 nous arrivions à des comptes équilibrés, même avec une légère marge de 300 millions d'euros.
00:44:18 Sauf que depuis, une dépense nouvelle est quasiment annoncée chaque semaine.
00:44:23 Au moins début février, le gouvernement accepte d'améliorer le dispositif carrière longue.
00:44:28 Ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans.
00:44:33 Quelques jours plus tard, une nouvelle concession leur est accordée,
00:44:36 puisque certains d'entre eux n'auront pas à cotiser une année supplémentaire.
00:44:39 43 annuités au lieu de 44, coup de ces mesures. 700 millions d'euros chiffrés par le gouvernement.
00:44:44 Hier, les sénateurs ont voté la création d'un nouveau CDI pour favoriser l'emploi des seniors,
00:44:49 coût estimé entre 800 millions et 2,2 milliards d'euros par le gouvernement.
00:44:53 La facture va encore s'alourdir ces prochains jours avec un amendement qui sera défendu au Sénat,
00:44:59 ouvrant la possibilité notamment pour les parents de surcoter au-delà de 43 annuités.
00:45:04 On ajoute un dernier plus 300 millions d'euros à la facture. La facture est salée, plus que salée.
00:45:09 Si on prend en compte l'ensemble de ces mesures, vous allez voir avec moi le solde de la réforme des retraites.
00:45:16 La facture s'élève entre 1 à 2,5 milliards d'euros environ de déficit après réforme d'ici 2030.
00:45:25 Donc, ce qu'on a envie de dire, tout ça pour ça.
00:45:28 Et oui, tout ça pour ça.
00:45:30 Romain, finalement, à 7h, l'entourage du ministre du Travail en charge de la réforme,
00:45:33 explique que ce déficit annoncé est un état des lieux, je cite, à ce stade de la procédure parlementaire.
00:45:39 Comprenez que le gouvernement ne perd pas de vue l'équilibre budgétaire de la réforme.
00:45:43 Mais alors, que va-t-il se passer, Romain ?
00:45:46 C'est comme si vous faisiez vos courses, vous avez avec vous un billet, uniquement un billet de 50 euros.
00:45:51 Vous arrivez à la caisse, la facture est de 58 euros.
00:45:54 Que faites-vous ? Vous renoncez à certains articles.
00:45:57 Et c'est exactement ce qui va se passer ces prochains jours, grâce à ce qu'on appelle la commission mixte paritaire.
00:46:04 Après les débats au Sénat, 14 parlementaires vont se réunir, 7 députés, 7 sénateurs,
00:46:09 afin de s'accorder sur un texte commun capable d'être voté à l'Assemblée nationale et au Sénat.
00:46:15 La balance aura lieu à ce moment-là, c'est durant la CNP qu'on fera les additions et les soustractions.
00:46:21 M'expliquait l'un des ténors de la majorité sénatoriale.
00:46:24 Comprenez donc qu'il y aura des choix à faire, des choix politiques,
00:46:28 et des choix qui feront forcément des déçus.
00:46:30 Le tout est d'éviter que cela ne vienne alimenter la contestation.
00:46:34 Là encore, l'équation risque d'être assez complexe pour le gouvernement.
00:46:38 Merci beaucoup Florian, Eric Wörth, député Renaissance, ancien ministre du Travail,
00:46:44 qui a lui-même défendu une réforme des retraites, sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:46:49 À 8h15 ce matin, dans la matinale 6h56, la musique comme tous les matins, l'instant musique.
00:46:57 On va écouter "Keep it simple", le nouveau titre de Vianney et de Mika,
00:47:01 le duo qui nous offre sa bonne humeur, regardez.
00:47:05 [Musique]
00:47:09 [Musique]
00:47:12 [Musique]
00:47:37 [Musique]
00:47:40 [Musique]
00:47:47 [Musique]
00:48:03 C'est sympathique. C'est calme.
00:48:08 Réveil en douceur et de bonne humeur. C'est déjà pas mal.
00:48:13 On a deux femmes. On a deux fans.
00:48:16 C'est deux belles personnalités. Bien sûr, bien sûr.
00:48:20 6h57, bon réveil à tous, c'est le temps, tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:48:25 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneau solaire Thomson, garantie 25 ans.
00:48:32 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:48:35 Retour de la pluie et de la neige en pleine cette semaine, Alexandra Blanc.
00:48:39 Oui, des conditions météo beaucoup plus agitées avec en prime le maintien de quelques gelées matinales,
00:48:44 un petit peu à l'image d'hier. Les températures restent hivernales une nouvelle fois ce matin.
00:48:50 Regardons donc ensemble les températures avec des températures autour de -4, -5 degrés actuellement.
00:48:59 Et puis regardez côté ciel, dégradation. Retour de la pluie, on vous en parle, on vous en parlera.
00:49:04 C'est une excellente nouvelle. On va retrouver des conditions météo plus agitées.
00:49:08 La pluie qui fait son grand retour ce matin par le sud-ouest, par tout ailleurs un temps assez nuageux.
00:49:13 On retrouve néanmoins quelques belles éclaircies en allant vers la Côte d'Azur ou encore en remontant vers les Alpes
00:49:18 et en passant également par le Golfe du Lion. Dans l'après-midi, toujours un temps assez maussade.
00:49:23 Les pluies vont gagner également les régions centrales.
00:49:25 On attend de la neige en montagne, principalement sur les Pyrénées, au-delà de 1 500 m d'altitude
00:49:30 ou encore sur le massif central. Et puis sur les régions du nord, une nouvelle perturbation va onduler
00:49:35 près des côtes de la Manche et donner localement quelques averses.
00:49:38 Les températures contrastées ce matin à -4, -5 degrés sur le centre, 3 degrés à Paris ou encore 0 degrés à Toulouse.
00:49:45 Et dans l'après-midi, les températures restent un petit peu fraîches sur le nord, seulement 5 degrés à Lille
00:49:49 ou encore du côté de Strasbourg, contre localement 16 degrés à Montpellier, à Perpignan ou encore du côté d'Ajaccio.
00:49:56 Températures qui vont grimper tout au long de la semaine avec le maintien de la pluie.
00:50:00 Cette semaine, on a vraiment un défilé de perturbations avec de la pluie, du vent, de la neige en montagne
00:50:05 avec d'ailleurs deux départements placés sous surveillance, les départements du nord,
00:50:09 puisque l'on attend de nouveau de la neige en pleine, principalement pour la journée de demain.
00:50:15 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine. Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:50:20 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:50:23 6h59, merci d'être avec nous à la une ce matin des syndicalistes interprofessionnels
00:50:29 qui mènent des opérations de filtrage sur la route, des filtrages sur des ronds-points.
00:50:35 On va rejoindre Mickaël Chahou en direct d'un rond-point qui mène à l'aéroport de Nantes.
00:50:39 A tout de suite, Mickaël. Des services publics à l'arrêt, des manifestations un petit peu partout dans le pays
00:50:45 contre la réforme des retraites. Aujourd'hui, on va rejoindre dans un instant Marine Sabourin dans le RER A.
00:50:51 Un maire réussi à bloquer une réunion salafiste dans sa ville.
00:50:56 C'est le maire de Brétigny-sur-Orge qui sera avec nous sur ce plateau dans un instant.
00:51:00 Et puis ce matin, on va vous parler des 50 ans de la ceinture de sécurité.
00:51:05 Ça fait un demi-siècle déjà qu'elle est devenue obligatoire dans les voitures.
00:51:09 Pierre Chasseret sera avec nous.
00:51:11 Attendez-vous à de nombreux blocages sur les routes d'opérations filtrage, à de nombreuses opérations de filtrage aujourd'hui.
00:51:20 C'est dans le cadre évidemment des grèves contre la réforme des retraites.
00:51:24 On rejoint tout de suite Mickaël Chahou en direct d'un rond-point qui mène à l'aéroport de Nantes.
00:51:28 Mickaël, comment ça se passe ? Dites-nous tout.
00:51:32 Écoutez, il y a une centaine de syndicalistes.
00:51:35 Ils sont là depuis environ 5h30, 6h devant le principal rond-point qui mène à l'aéroport de Nantes.
00:51:42 C'est une opération de filtrage.
00:51:44 Il n'y a pas de blocage.
00:51:46 C'est-à-dire que si vous voulez, les véhicules sont arrêtés les uns après les autres pendant quelques minutes.
00:51:50 Et puis ils repartent.
00:51:52 Donc évidemment, il faut prendre son mal en patience.
00:51:55 Mais je pense que tous les voyageurs étaient prévenus parce qu'on a vu passer vraiment très peu.
00:52:01 Pour ne pas dire pas de voyageurs, valise à la main courant jusqu'à l'aéroport qui est juste à quelques centaines de mètres derrière.
00:52:08 Alors qui sont les personnes qui sont là ce matin ?
00:52:11 Essentiellement des syndicalistes, la CGT notamment est là en nombre.
00:52:15 La CGT Transport notamment en nombre.
00:52:18 Mais également des responsables de syndicats, des entreprises qui sont dans cette zone industrielle très importante
00:52:26 qui se trouve juste à proximité de l'aéroport avec toujours la même revendication.
00:52:33 Le retrait de ce projet de loi avec le point d'achauffement principal qui demeure,
00:52:38 c'est le recul de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans.
00:52:43 Tout le monde est là pour le moment pour quelques heures.
00:52:46 Et le barrage filtrant devrait être levé aux alentours de 10h, 10h30
00:52:53 pour rejoindre la grande manifestation qui partira du centre-ville de Nantes aux alentours de 11h.
00:52:59 - Mikaël Chahyou en direct de Nantes, merci beaucoup Mikaël.
00:53:02 C'est donc parti pour une nouvelle journée de galère aujourd'hui.
00:53:06 Notamment dans les transports en commun, de grosses perturbations attendues,
00:53:09 notamment sur la ligne A du RER, Chana.
00:53:12 - Oui, prévoyez un RER A seulement sur trois.
00:53:15 Justement Marine Sabourin est dans le RER A ce matin et elle a rencontré un usager, regardez.
00:53:21 - Beaucoup d'inquiétudes aujourd'hui sur la ligne A.
00:53:24 Il y aura un train sur deux aux heures de pointe, un train sur trois le reste de la journée.
00:53:28 Alors nous sommes avec Didier. Didier, comment vous vous êtes organisé aujourd'hui ?
00:53:32 - Eh bien je me suis levé plus tôt.
00:53:35 Je... J'ai...
00:53:38 - Combien de temps plus tôt ?
00:53:40 - Comment ? - Combien de temps plus tôt ?
00:53:41 - Une heure plus tôt. J'ai pris le premier train, le premier RER.
00:53:46 Et maintenant je prends le A et après j'espère prendre le B.
00:53:51 - Et vous êtes sûr d'arriver à l'heure ?
00:53:53 - Normalement, oui. Après, il y a les aléas, on ne peut pas savoir.
00:54:00 - Dans quel état d'esprit vous êtes ce matin ?
00:54:02 - Moi, je suis normal, un petit peu énervé mais après on comprend certaines choses.
00:54:07 Mais il y en a qui sont un peu ennuyantes pour les usagers quoi.
00:54:12 Mais autrement, ça va.
00:54:15 - Merci beaucoup Didier. Alors vous le voyez, certaines inquiétudes.
00:54:18 Ici, on ne nous confine pas à savoir à quelle heure on va arriver au travail.
00:54:22 Et surtout les usagers nous disaient qu'ils ne savaient pas à quelle heure ils allaient rentrer chez eux ce soir.
00:54:26 - Marine Sabourin dans le RER A.
00:54:29 Le RER A d'ailleurs, regardez l'état du trafic sur la ligne A du RER.
00:54:36 Un RER A sur 3 va circuler aujourd'hui.
00:54:39 Sur les autres lignes, un RER B sur 3, un RER C et D sur 5.
00:54:45 Vous voyez également les perturbations à prévoir sur les lignes de Transilien.
00:54:49 60% des enseignants du primaire vont être en grève aujourd'hui.
00:54:52 - De nombreuses écoles ne pourront même pas assurer le service minimum.
00:54:55 Les parents vont donc devoir s'organiser pour garder leurs enfants.
00:54:59 Alors comment vous allez faire ? On vous a posé la question. Thibault Marcheteau.
00:55:02 - Les portes de cette école maternelle parisienne resteront fermées aujourd'hui.
00:55:07 Pour les parents, les journées de grève sont souvent synonymes de casse-tête pour la garde des enfants.
00:55:12 - J'ai pris une journée exprès pour la petite parce qu'en fait il n'y a personne pour la garder.
00:55:18 Ça nous embête mais on fait avec. On est obligés.
00:55:21 - Je prends une journée complète pour rester à la maison, pour garder les enfants.
00:55:24 - Je ne vais pas travailler demain. Je n'ai pas le choix.
00:55:27 Je suis obligée de garder trois enfants. Je suis obligée de les garder. Je n'ai pas d'autres ici.
00:55:33 - Quand il est possible, les parents plébiscitent le télétravail. D'autres appellent les grands-parents à la rescousse.
00:55:39 - Il va rester chez moi comme tous les jours de grève. Ça fait des heureux.
00:55:44 Oui, bien sûr, les grands-parents. Et les parents sont très contents aussi.
00:55:47 Tout le monde est content.
00:55:49 - Pour ce syndicat de parents d'élèves, il est possible de s'organiser pour une journée.
00:55:53 Mais la situation ne doit pas s'éterniser.
00:55:55 - Si c'est une journée de grève, on trouve toujours en s'arrangeant les uns et les autres des solutions.
00:56:00 On espère bien évidemment après que sur le long terme, ça ne sera pas tout le temps fermé.
00:56:05 Puisque ce qui est important aussi, c'est que nos enfants puissent aller à l'école.
00:56:09 Et ça détermine quand même leur avenir.
00:56:11 Selon le principal syndicat concerné, 60% des enseignants dans les écoles primaires et maternelles publiques sont en grève aujourd'hui.
00:56:19 Elisabeth Born était l'invité de cet avou hier soir sur France 5.
00:56:23 La Première Ministre qui a réagi, vous allez l'entendre, au propos de Philippe Martinez de la CGT
00:56:28 qui appelle, je cite, à "mettre l'économie du pays à genoux".
00:56:32 - Ce que je peux dire, c'est qu'il y a évidemment un droit à manifester, un droit de grève.
00:56:39 Par contre, je pense que quand on entend un leader syndical parler de mettre l'économie de notre pays à genoux,
00:56:47 je pense que c'est grave et que ça n'est pas responsable.
00:56:50 - Voilà, mettre l'économie du pays à genoux, c'est irresponsable dit la Première Ministre.
00:56:56 Je sais que ça vous fait beaucoup réagir.
00:56:58 Ce soir, l'intersyndical donnera une conférence de presse à 19h30, à la suite d'une réunion chez Force Ouvrière.
00:57:05 Objectif, s'accorder sur la suite, à donner au mouvement.
00:57:08 Dès qu'on a connu cette date du 7 mars, on le savait, il y aura du monde aujourd'hui, il ne faut pas se leurrer.
00:57:14 Après, la question c'est demain, après-demain et les semaines qui viennent.
00:57:17 Florian Tardif, ce sont les jours suivants, la mobilisation des jours suivants qui sera important.
00:57:23 - Oui, plus que la journée du 7, ce sera la journée du 8, du 9, du 10 qu'il faudra regarder,
00:57:28 puisque pour tenter de faire plier le gouvernement, les syndicats ont décidé de changer de méthode
00:57:32 et de passer à la méthode dure, la grève reconductible avec un objectif affiché, on vient d'en parler,
00:57:37 mettre l'économie du pays à genoux.
00:57:39 Je rappelais hier que chaque journée de grève dure pouvait engendrer une baisse de richesse de l'ordre d'un milliard d'euros en termes d'économie.
00:57:48 Aujourd'hui, une partie de poker est en train de se jouer entre trois joueurs, les syndicalistes, le gouvernement et les Français.
00:57:57 L'idée de savoir qui fera tapis le premier, car opter pour une grève dure peut permettre aux syndicats de faire plier le gouvernement.
00:58:05 C'est ce qui s'était passé en 1995, sauf qu'il avait fallu paralyser le pays, non pas pendant une journée,
00:58:10 non pas pendant une semaine, mais pendant trois semaines avec un écueil pour le mouvement.
00:58:15 Vous l'avez compris, c'est le soutien de la population à ce dernier.
00:58:19 Aujourd'hui, les syndicalistes sont soutenus par la population française à hauteur de 65-70%.
00:58:25 Qu'en sera-t-il demain, dans une semaine, dans trois semaines, en cas d'une grève reconductible et de paralysie du pays ?
00:58:32 La question reste ouverte.
00:58:33 Florian Tardif, merci Florian.
00:58:35 Tiens, Antoine Griezmann, ça y est, il a rejoint le club de ceux qui ont droit à leur statut au musée Grévin.
00:58:41 C'est fait.
00:58:42 Ça y est, il a sa statue de sire.
00:58:43 C'est pas mal réussi.
00:58:44 Grizou rejoint les autres légendes du football français, Zinedine Zidane, Kylian Mbappé et Michel Platini.
00:58:49 Évidemment, il était présent pour l'inauguration de son double.
00:58:53 C'est réussi.
00:58:54 C'est le signe qu'il fait quand il célèbre un but.
00:58:59 Il a dit qu'il était content, il était choqué.
00:59:03 Oui, choqué, c'est ça.
00:59:04 C'est le mot à la mode.
00:59:05 On est choqués par sa statue de sire aussi.
00:59:08 C'est sympathique et elle est bien réalisée.
00:59:12 Fin de saison compromise pour Neymar.
00:59:14 C'est compliqué pour Neymar.
00:59:15 Le PSG a annoncé hier que sa star brésilienne ne serait pas de retour à l'entraînement avant 3 ou 4 mois.
00:59:22 Et 3 mois, ça nous emmène au 7 juin et la saison de Ligue 1 s'arrête le 3 juin.
00:59:26 On peut le dire, c'est la fin de saison pour Neymar.
00:59:29 Oui, il va subir une opération de réparation ligamentaire à la cheville droite pour éviter une récidive.
00:59:34 La chirurgie sera faite dans les prochains jours à Doha, au Qatar.
00:59:37 Mais regardez ce que Neymar a publié sur les réseaux sociaux.
00:59:40 Je reviendrai plus fort.
00:59:42 En attendant, les camarades de la superstar brésilienne ont décollé pour Munich.
00:59:46 Demain soir, je rappelle que le Paris Saint-Germain affronte le Bayern de Munich pour un match décisif à suivre en direct à 21h sur Canal+.
00:59:53 Merci Chana.
00:59:54 Nicolas Meharry, maire horizon de Bretigny-sur-Orge, est avec nous sur ce plateau.
00:59:59 Bonjour monsieur le maire.
01:00:00 Bonjour, bonjour.
01:00:01 Merci d'être avec nous sur le plateau de la matinale.
01:00:04 Vous allez nous parler dans un instant de ce que vous avez fait pour stopper, pour faire appliquer les consignes du ministère de l'Intérieur
01:00:11 et bloquer l'intervention d'un imam salafiste dans votre ville.
01:00:15 A tout de suite.
01:00:16 Nicolas Meharry est avec nous.
01:00:21 Bonjour monsieur le maire.
01:00:22 Bonjour, mademoiselle.
01:00:23 Merci d'être avec nous, maire horizon de Bretigny-sur-Orge.
01:00:27 Merci d'avoir accepté l'invitation.
01:00:29 Je voulais qu'on parle de ce qui s'est passé dans votre ville le week-end dernier.
01:00:32 Un imam salafiste a voulu donner une conférence dans votre ville dimanche matin dernier.
01:00:37 Vous avez réussi à l'empêcher.
01:00:39 Déjà, comment est-ce que vous avez été informé de la tenue de cette conférence ?
01:00:42 Alors, j'ai été informé d'abord en voyant un certain nombre d'alertes sur les réseaux sociaux.
01:00:47 C'était le dimanche soir.
01:00:48 Et surtout, j'ai été informé parce que j'ai été saisi officiellement par le préfet de l'Essonne entre le lundi et le mardi.
01:00:55 D'abord dans le cadre justement de l'alerte qu'il pouvait faire.
01:00:58 Et puis ensuite, une saisine officielle au regard des informations qu'il pouvait avoir sur les propos habituellement tenus par cet imam salafiste,
01:01:06 qui était le principal intervenant de cette conférence.
01:01:08 Donc, c'est comme cela que j'ai été informé au départ de la tenue de cette conférence.
01:01:12 Un imam marseillais qui venait donc dans votre ville pour donner une conférence.
01:01:19 Et qu'est-ce qu'on lui reproche à cet imam ?
01:01:21 Qu'est-ce qui est dangereux dans son discours ?
01:01:25 Alors, on reproche beaucoup de choses sur tous les propos qu'il a pu tenir de manière régulière, à des occasions répétées,
01:01:30 sur les réseaux sociaux, dans un certain nombre d'interventions.
01:01:32 Et notamment des propos sur la position de la femme qui doit être soumise à son mari.
01:01:37 Dans certains cas, il va même jusqu'à justifier les violences intra-conjugales, justifier le viol conjugal.
01:01:43 Et il faut simplement rappeler qu'il y a que non, c'est non, même au sein d'un couple.
01:01:48 Il y a tout un ensemble de propos qui vont conduire à défendre le fait que la charia va être supérieure,
01:01:55 dans certains cas, aux lois de la République. Ce n'est pas acceptable.
01:01:57 Il y a toute une série de propos de ce type qui peuvent être considérés soit comme étant contraires à la dignité humaine,
01:02:03 discriminatoires à l'égard d'une partie de la population,
01:02:05 contraires au principe d'égalité entre nos citoyens et notamment sur la place des femmes,
01:02:11 et plus généralement qui créent de la distance par rapport à notre cadre républicain.
01:02:15 Il dit également que pour se marier, l'homme doit avoir l'accord du père de la mariée,
01:02:21 enfin de la future mariée, d'un frère, ce qui est évidemment absolument faux, et il justifie ça.
01:02:26 Alors absolument, ce sont des règles religieuses, mais qui n'ont absolument pas de valeur dans notre République.
01:02:33 Et ce qui est absolument fondamental, c'est de rappeler que ce qui est le plus important,
01:02:39 ce sont les lois républicaines, et justement, c'est à l'enjeu de cette conférence.
01:02:43 Vous avez été aidé par le ministère de l'Intérieur et par la préfecture ?
01:02:47 Oui absolument, c'est un travail qui s'est fait en commun, c'est-à-dire que le préfet m'a alerté,
01:02:53 m'a saisi pour m'appeler sur l'usage de mes pouvoirs de police,
01:02:57 et en tant que maire, j'ai la responsabilité de faire respecter l'ordre public.
01:03:02 Et une fois qu'on est confronté à une situation de ce type, il y a évidemment une analyse juridique importante à faire,
01:03:09 parce qu'il ne s'agit pas de restreindre la liberté d'expression, la liberté de réunion à la légère.
01:03:17 Il s'agit de prendre la mesure des choses, et je dois le dire en tant que maire,
01:03:22 ce qui est très important à mes yeux, c'est à la fois de garantir le libre exercice,
01:03:28 la libre pratique religieuse de nos concitoyens, et notamment nos concitoyens musulmans,
01:03:32 et aussi d'être ferme par rapport à un certain nombre de dérives, des dérives séparatistes,
01:03:36 comme celles qui pouvaient être occasionnées dans le cadre de cette conférence.
01:03:39 Il y a des soucis avec une communauté salafiste dans votre ville et dans le département ?
01:03:44 Alors, dans ma commune, très franchement, cela se passe de manière tout à fait saine.
01:03:51 Nous avons de très bonnes relations avec la communauté musulmane.
01:03:55 Il y a à Bretigny et en Essonne, un certain nombre de cas de radicalisation qui sont suivis.
01:04:02 C'est un des points de vue qui est très important, en tant que parti du travail des autorités.
01:04:08 Et notamment, par exemple, on a pu le remarquer au niveau du département,
01:04:12 dans le cadre des hommages à Samuel Paty, il y a eu beaucoup d'incidents liés à la laïcité
01:04:19 qui ont pu être observés. Nous avons en Essonne un terreau favorable par rapport à cela.
01:04:24 Il y a eu au mois de décembre aussi une conférence qui a été interdite par une de mes collègues,
01:04:28 qui a dit quelque chose de très similaire. Donc oui, nous avons un sujet dans notre département.
01:04:32 D'où l'importance de montrer que l'Etat, la République, les maires veillent ?
01:04:37 C'est exactement ça le sujet.
01:04:39 C'est-à-dire que quelle que soit la couleur politique, ce n'est pas une question de couleur politique ?
01:04:42 Tout à fait. Je pense que c'est une question de fermeté et d'exigence par rapport au respect de notre cadre républicain.
01:04:47 C'est la collègue de Chidi Mazarin que j'évoquais juste auparavant.
01:04:51 Elle n'est pas du même bord politique que moi à la base.
01:04:55 Nous nous retrouvons sur des sujets essentiels, qui sont d'être ferme sur les dérives.
01:05:00 C'est même la condition pour que sereinement l'immense majorité de nos concitoyens musulmans
01:05:06 puissent pratiquer librement leur religion, parce qu'ils le font dans le cadre du respect de nos règles républicaines.
01:05:11 Et ça, c'est essentiel à nos yeux.
01:05:13 En disant ça, est-ce que certains partis sont moins vigilants que d'autres vis-à-vis du salafisme ?
01:05:18 Je pense que c'est une question notamment de...
01:05:21 Quelle que soit la couleur politique, est-ce que certains partis sont moins vigilants ?
01:05:26 Je pense que c'est plus une question individuelle d'exigence républicaine.
01:05:32 Est-ce que ça va être un parti spécifique ?
01:05:35 Je pense qu'il y a des gens courageux dans tous les partis
01:05:37 et des gens qui sont parfois peut-être un peu moins fermes sur ces points-là dans bien des partis également.
01:05:41 Merci beaucoup, M. le maire. Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews pour témoigner.
01:05:47 Bonne journée à vous. 7h16, Le Point Info avec Chana Loustot.
01:05:52 Est-ce que Pierre Palmade restait en détention provisoire ?
01:05:58 La juge d'instruction en charge de l'enquête a décidé hier de lever sa détention pour raisons médicales.
01:06:03 Je rappelle que l'humoriste est toujours hospitalisé, mais le parquet a fait appel de cette décision.
01:06:08 Une nouvelle audience devant la cour d'appel se tiendra donc vendredi matin.
01:06:11 En attendant, Pierre Palmade reste sous écho.
01:06:15 Les protections périodiques réutilisables seront bientôt remboursées pour les moins de 25 ans.
01:06:20 Cette mesure sera effective à partir de l'année prochaine.
01:06:22 Objectif affiché par Elisabeth Borne, lutter contre la précarité menstruelle.
01:06:27 Pour être remboursé, pas besoin d'ordonnances, il faudra les acheter en pharmacie.
01:06:31 Et puis la guerre en Ukraine.
01:06:33 Volodymyr Zelensky a demandé à l'armée de trouver les forces pour défendre Bakhmout.
01:06:37 Les Russes resserrent l'étau autour de la ville de l'Est ukrainien.
01:06:40 Théâtre de violents combats depuis maintenant plusieurs semaines.
01:06:43 Dans une nouvelle vidéo, le président ukrainien affirme qu'aucune partie de l'Ukraine ne peut être abandonnée aux Russes.
01:06:49 La bourse, après avoir gagné 2,2% la semaine dernière, le CAC 40 a battu un nouveau record,
01:06:56 hier dépassant le seuil des 7400 points, à un moment avant de redescendre en fin de journée.
01:07:03 Mais il y a eu un record battu hier à la bourse de Paris, malgré l'inflation, malgré la guerre en Ukraine, malgré la grève.
01:07:10 Record à la bourse de Paris.
01:07:12 Le MytheGuillaume, est-ce que ça veut dire que la bourse va bien ?
01:07:14 Est-ce que ça veut dire que c'est le moment d'investir en bourse, d'acheter des actions ?
01:07:18 C'est vrai que la question se pose.
01:07:19 Est-ce qu'il faut investir alors que la bourse est haute ?
01:07:21 Ça veut dire que les actions sont chères, donc potentiellement si on veut investir,
01:07:24 on va payer un prix élevé pour ses actions avec le risque demain de perdre de l'argent si elles baissent.
01:07:29 Et pourtant, oui, ça peut être le moment parce que si la bourse est haute, c'est un très bon indicateur économique.
01:07:34 Ça signifie que les entreprises qui composent l'indice CAC 40, les 40 plus grosses entreprises françaises en gros,
01:07:40 ça veut dire qu'elles vont bien et que les investisseurs sont optimistes sur leurs résultats à venir.
01:07:44 Ça signifie plus largement qu'ils sont optimistes sur la bonne santé de l'économie dans les mois qui viennent.
01:07:50 Les valeurs qui tirent la bourse en ce moment, ce sont notamment celles du luxe.
01:07:54 On peut citer évidemment LVMH, notre fleuron français, qui profite comme ses autres valeurs
01:07:59 de la réouverture économique de la Chine après la période Covid.
01:08:02 L'action LVMH notamment bat record sur record.
01:08:05 Vous voyez l'évolution de son cours sur cinq ans, c'est absolument spectaculaire.
01:08:09 Alors comment espérer gagner de l'argent en bourse en achetant ses actions au plus haut ?
01:08:13 D'abord parce qu'il y a plusieurs moyens de gagner de l'argent en bourse.
01:08:16 On peut effectivement spéculer et acheter les actions quand elles sont peu chères
01:08:19 et les revendre quand elles sont plus chères.
01:08:21 Ça, c'est un moyen.
01:08:22 Mais on peut aussi conserver ses actions pour toucher des dividendes.
01:08:25 Les dividendes, c'est un peu le loyer de l'argent qu'on a investi.
01:08:28 C'est ce que l'entreprise va vous reverser quand elle réalise des bénéfices.
01:08:32 Avec des entreprises en très bonne santé, les dividendes sont plus élevés.
01:08:35 Donc l'investissement dans le temps peut être rentable.
01:08:37 Parce qu'il faut aussi rappeler que si on voit souvent la bourse comme un jeu rapide,
01:08:40 on mise, on retire, on vend, on achète, c'est aussi en réalité un placement
01:08:44 qu'il faut envisager sur le long terme.
01:08:46 D'ailleurs, le magazine Investir rappelle que sur 40 ans, la bourse permet un rendement de 14,7%.
01:08:53 Il rappelle aussi qu'il faut diversifier ses investissements.
01:08:56 Par exemple, si on a 10 000 euros à placer, il vaut mieux placer 10 fois 1 000 euros
01:09:00 qu'une seule fois en misant par exemple sur 10 entreprises du CAC 40.
01:09:04 C'est ce qu'on appelle finalement un vieil adage, ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
01:09:09 Du bon sens.
01:09:10 Exactement.
01:09:11 Du bon sens, du bon sens.
01:09:12 Et merci.
01:09:13 Pardon ?
01:09:14 Toujours et en tout.
01:09:15 Toujours et en tout, exactement.
01:09:16 Merci beaucoup, merci beaucoup Lomiguiou.
01:09:18 On dit qu'il faut acheter les actions au canon, au son du canon, et les vendre au son du clairon.
01:09:25 On les achète au son du canon quand la guerre débute,
01:09:29 donc quand le cours se casse la figure, et on les vend au son du clairon.
01:09:33 Quand la guerre est terminée, ça remonte.
01:09:36 C'est toujours d'actualité, ça fonctionne encore.
01:09:39 7h20, restez bien avec nous dans un instant.
01:09:42 La ceinture de sécurité, c'est une évidence aujourd'hui, ça ne l'était pas il y a 50 ans.
01:09:47 La ceinture de sécurité obligatoire qui fête ses 50 ans en France.
01:09:51 On en parle avec Pierre Chassera.
01:09:52 A tout de suite, juste après la pub.
01:09:54 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:09:58 Du lundi au vendredi, de 9h à 10h30.
01:10:02 La ceinture de sécurité, on en parle avec Pierre Chassera.
01:10:06 Bonjour Pierre.
01:10:07 Bonjour Romain.
01:10:08 Délégué général de 40 millions d'automobilistes, il y a 50 ans en France,
01:10:11 la ceinture de sécurité devenait obligatoire.
01:10:14 Oui, obligatoire Romain, mais uniquement à l'avant.
01:10:18 On est le 1er juillet 1973, la France essaie de faire passer les premières mesures de sécurité routière,
01:10:24 et on la rend obligatoire à l'avant.
01:10:26 Il faut savoir que les dispositifs de type ceinture de sécurité,
01:10:29 sont arrivés dans les véhicules à partir de 1970 seulement.
01:10:33 Il fallait un temps d'adaptation, notamment des véhicules,
01:10:36 pour que ça entre un petit peu dans les mœurs.
01:10:38 Il faudra ensuite attendre 1979, mon année de naissance,
01:10:41 pour qu'elle devienne obligatoire, hors agglomération aussi.
01:10:45 Parce qu'au départ, cette ceinture de sécurité, en 1973,
01:10:48 on ne devait la porter qu'à l'avant, et que quand on était en dehors des agglomérations.
01:10:52 Ça paraît quand même étonnant.
01:10:53 Donc sur les nationales et sur les autoroutes.
01:10:55 Exactement, et c'est en 1990 seulement, qu'elle va devenir obligatoire aussi à l'arrière.
01:11:00 Dans quel contexte a été imposée cette obligation de porter la ceinture de sécurité ?
01:11:05 16 545 tués sur les routes.
01:11:09 C'est le bilan de l'année de sécurité routière 1972.
01:11:13 La France crée la délégation interministérielle à la sécurité routière.
01:11:17 On prend tout un tas de mesures, et en 1973, il y a un spot qui va marquer,
01:11:22 notamment à la télévision, c'est la ville de Mazamè couché.
01:11:28 C'est-à-dire que cette ville, qui compte en gros 16 000 habitants,
01:11:32 on a essayé de faire prendre conscience aux Français
01:11:35 que chaque année, on rasait la population d'une ville sur la route.
01:11:38 Parce qu'aujourd'hui, pour qu'on ait tous les chiffres en tête,
01:11:42 il y a un peu plus de 3 000 morts.
01:11:44 C'est ça.
01:11:45 Chaque année, on n'arrive pas à descendre sous les 3 000 morts, un peu plus de 3 000.
01:11:48 On arrive à un plafond à 3 200.
01:11:50 Plus 16 542.
01:11:52 Là, c'était tout simplement colossal.
01:11:55 Il fallait faire quelque chose.
01:11:56 Et puis s'en sont suivis, après cette ceinture de sécurité symbolique,
01:11:59 toutes les autres mesures.
01:12:00 Les limitations de vitesse qui sont arrivées à partir de 1973,
01:12:04 le casque pour les motocyclistes.
01:12:07 Bref, tout un tas de mesures qui ont débuté
01:12:10 avec cette mesure symbolique de la sécurité à l'intérieur de l'habitacle des voitures.
01:12:15 À la fin de la décennie de 1970, la mortalité va chuter de 30 %
01:12:20 pour un trafic qui va être multiplié par 1,6.
01:12:23 C'est la première fois qu'on va réussir à sortir de cet adage qui disait
01:12:27 "c'est normal qu'il y ait plus de morts, il y a plus de monde sur les routes".
01:12:30 Eh bien non, on a inversé cela.
01:12:32 On entend cette petite musique du "c'est normal qu'il y ait plus d'accidents,
01:12:35 c'est parce qu'on est plus nombreux sur la route".
01:12:37 C'est la musique que nous servent aussi beaucoup de cyclistes
01:12:39 et d'associations de cyclistes.
01:12:41 Ça, ça va devoir changer.
01:12:42 Ce n'est pas parce qu'on est plus nombreux sur la route
01:12:44 qu'on doit tolérer plus de décès.
01:12:46 La mesure était très impopulaire à l'époque
01:12:48 et pourtant aujourd'hui c'est une évidence.
01:12:50 Une évidence de porter sa ceinture de sécurité.
01:12:52 Pour nous tous, peut-être même l'OMIG, c'est une évidence bien sûr.
01:12:57 La ceinture de sécurité.
01:12:59 C'est dégratigné.
01:13:01 C'est gratuit, totalement gratuit.
01:13:03 Pour une fois que ce n'est pas chiant.
01:13:05 Non mais c'est vrai que c'est devenu une évidence pour tous de boucler sa ceinture
01:13:09 et pourtant, pour le peu de personnes qui ne mettent pas sa ceinture,
01:13:12 regardez en 2019, dernier bilan de la sécurité routière,
01:13:15 347 personnes sont décédées sur la route
01:13:18 alors qu'elles ne portaient pas ou mal leur ceinture de sécurité.
01:13:22 30% quasiment des passagers
01:13:26 admettent ne pas systématiquement mettre leur ceinture à l'arrière du véhicule.
01:13:31 Alors on va envoyer un message simple, le premier c'est,
01:13:33 bien évidemment, on doit garder ce réflexe,
01:13:35 qu'on soit conducteur ou passager,
01:13:37 et puis j'en ajouterai un petit peu,
01:13:39 notamment sur les dispositifs de retenue des enfants.
01:13:41 Là, cette fois-ci, nous en tant qu'adultes, on est véritablement responsables.
01:13:44 Un enfant sur 10 n'est pas ou mal attaché dans la voiture,
01:13:47 dans un mauvais dispositif de sécurité, c'est inadmissible.
01:13:51 Merci Pierre Chasserey, effectivement, les enfants on les accroche évidemment.
01:14:04 Enfin, on s'accroche tous, mais encore plus les enfants.
01:14:07 Allez, 7h26, le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:14:11 La météo avec Groupe Verlaine.
01:14:13 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
01:14:17 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:14:19 Le temps, Alexandra Blanc, la météo avec une semaine qui s'annonce agitée.
01:14:24 La pluie et la neige sont au programme cette semaine.
01:14:27 Oui, en effet, grand retour de la pluie aujourd'hui par les régions du Sud-Ouest.
01:14:31 C'est vraiment une très bonne nouvelle, puisque vous le savez,
01:14:33 on manque clairement d'eau sur 99% du territoire français.
01:14:37 On aura également un petit peu de neige en soirée sur le nord de la Somme.
01:14:40 Et puis, un phénomène de rivières atmosphériques cette semaine.
01:14:43 Conséquence, nous allons avoir beaucoup d'eau en seulement quelques jours.
01:14:47 C'est donc une excellente nouvelle.
01:14:48 Deux départements du nord ont été placés sous surveillance,
01:14:51 puisque l'on attend de la neige demain sur les Hauts-de-France,
01:14:55 principalement dans le courant de la matinée.
01:14:57 Situation à surveiller, mais ce sera vraiment demain.
01:15:00 Aujourd'hui, dégradation avec le retour de la pluie par le Sud-Ouest.
01:15:03 On aura également de la neige en montagne sur les Pyrénées
01:15:06 ou encore sur le massif central cet après-midi,
01:15:08 avec la perturbation qui va progresser en direction du centre.
01:15:11 On aura donc de la pluie entre l'Occitanie, l'Auvergne
01:15:14 ou encore les régions centrales, en allant également vers le Lyonnais.
01:15:17 Un temps également très mitigé près des côtes de la Manche,
01:15:20 et puis partout ailleurs, alternance de nuages et d'éclaircies,
01:15:22 neige au-delà de 800 m d'altitude sur le massif central.
01:15:26 Les températures contrastées -4, -5 degrés entre Rodez et le Puy-en-Velay,
01:15:31 tandis que vous avez en moyenne 5 degrés pour la pointe bretonne.
01:15:34 Dans l'après-midi, les températures restent contrastées,
01:15:37 seulement 5 degrés pour la région lidoise ou encore du côté de Strasbourg,
01:15:41 tandis que vous aurez localement jusqu'à 16 degrés du côté de Perpignan
01:15:44 ou encore 16 degrés en Corse.
01:15:46 Températures qui vont grimper avec tout un défilé de perturbations cette semaine.
01:15:50 Conditions météo très agitées, très mitigées,
01:15:52 mais la pluie est bénéfique, vous le savez.
01:15:54 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:15:59 Réactivation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:16:01 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:16:04 C'est News, il est 7h28.
01:16:07 Merci d'être avec nous.
01:16:08 Cette information qui tombe à l'instant,
01:16:10 les expéditions de carburant sont bloquées dans toutes les raffineries de France,
01:16:15 selon la CGT.
01:16:17 Reportage dans un instant à la raffinerie de la Med, près de Marseille.
01:16:21 Des éboueurs, engrèves dans les grandes villes.
01:16:25 Dans la capitale, les poubelles de plusieurs arrondissements
01:16:27 ne sont pas ramassées depuis hier matin.
01:16:30 Le trimestre, anti-inflation proposée par le gouvernement dans les grandes surfaces.
01:16:35 Est-ce que ça va véritablement faire baisser les prix ?
01:16:39 On verra ça avec l'homique Guillaume.
01:16:40 A tout de suite l'homique.
01:16:41 Et puis un boulanger qui se défend face aux vendeurs à la sauvette à Noisy-le-Sec,
01:16:46 en Seine-Saint-Denis.
01:16:48 On va vous raconter ce qui s'est passé.
01:16:50 Les expéditions de carburant depuis les raffineries sont toutes bloquées.
01:16:56 Nous annonce en tout cas la CGT en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
01:17:00 Plus aucune goutte de carburant ne sort des trois raffineries depuis ce matin.
01:17:03 Et vous allez voir que les syndicats comptent bien inscrire le mouvement dans la durée.
01:17:07 Reportage signé Stéphanie Rouquet.
01:17:09 Autour de l'étang de Berre, les trois raffineries des Bouches-du-Rhône
01:17:15 entrent dans le mouvement.
01:17:16 Nous sommes dans une grève reconductible.
01:17:19 On sait quand est-ce qu'on commence, mais on ne sait pas quand est-ce que ça va se terminer.
01:17:22 Il n'y aura plus aucune sortie de carburant, que ce soit par wagon, par pipe ou par camion.
01:17:27 Là maintenant, trop c'est trop. C'est l'heure des comptes.
01:17:30 Nous sommes prêts. Il n'y a pas de raison qu'on recule.
01:17:33 Préparons-nous les uns les autres à un combat de haut niveau.
01:17:36 A partir d'aujourd'hui, et toutes les 24 heures,
01:17:39 ces salariés de la pétrochimie voteront pour reconduire la grève.
01:17:44 Et ils préviennent le gouvernement, la pénurie aux pompes surviendra très rapidement.
01:17:49 Normalement, c'est des deux mêmes puisque tout le monde va remplir la voiture, la tondeuse et tout ce que vous voulez.
01:17:55 Mais ça va désorganiser, c'est certain.
01:17:57 En cas de réquisition, nous appellerons l'ensemble des populations,
01:18:01 l'ensemble des secteurs économiques à converger vers ces lieux
01:18:04 pour empêcher, y compris le gouvernement, d'agir de manière illégale.
01:18:09 Donc nous ne pourrons pas accepter de nouvelles réquisitions.
01:18:13 Financièrement, ces salariés se sont organisés.
01:18:16 Des cagnottes en ligne et des caisses de grève sont déjà ouvertes.
01:18:21 Voilà, il y a 8h30, dans une heure, on sera en direct avec Akelle Bellouz, déléguée France Ouvrière,
01:18:26 Total à la raffinerie de Faisun, c'est près de Lyon, au sud de Lyon.
01:18:32 Est-ce qu'il y a de l'inquiétude dans les stations-services ?
01:18:34 Parfois un petit peu, certains forcément, c'est normal.
01:18:37 Craignent les pénuries, même s'il n'y a pas de pénurie pour le moment.
01:18:40 Écoutez ces réactions recueillies ce matin.
01:18:44 J'ai une crainte parce que là-dedans, on ne peut mettre que 10 litres d'essence.
01:18:48 Et du coup, tous les deux jours, il faut en mettre de l'essence.
01:18:51 Donc on perd beaucoup, beaucoup de temps avec ces conneries.
01:18:55 J'en ai besoin pour travailler, on va dire, de par mon métier.
01:18:58 Donc oui, là, je vais mettre le plein.
01:19:00 Puis on verra la suite.
01:19:02 Pour le moment, je dirais que je n'ai pas d'inquiétude majeure.
01:19:04 Alors j'entends effectivement ce matin à la radio que trois raffineries dans le sud de la France sont bloquées.
01:19:10 Donc j'espère que ça va durer le moins longtemps possible.
01:19:13 Voilà des automobilistes près de Paris.
01:19:16 Ah, ici les moulinos.
01:19:18 Les éboueurs également se mettent en grève.
01:19:20 Le centre d'incinération d'ivries sur Seine est à l'arrêt depuis hier matin.
01:19:24 C'est le plus gros incinérateur d'Europe.
01:19:27 Alors ce matin, on se demande quel impact cette grève peut avoir sur le ramassage des déchets.
01:19:31 On voit ça avec Mathieu Devesse, Jeanne Clancard et Fabrice Elsner.
01:19:35 C'est le plus grand centre d'incinération de déchets en Europe.
01:19:40 Situé en banlieue parisienne, il est occupé depuis hier matin par des éboueurs en grève.
01:19:44 Et ils ne lâcheront rien.
01:19:46 Je suis prêt à enchaîner 20 jours s'il le faut.
01:19:49 J'hésiterai pas.
01:19:50 Avec tout ce qu'on nous demande de faire, le ramassage des déchets,
01:19:52 des encombrants, le nettoyage de chaussée et tout ce qui s'en suit,
01:19:56 un jour tout peut casser et je peux me retrouver dans ma fauteuil roulant.
01:20:00 Ils se battent notamment pour un départ à la retraite à 60 ans maximum.
01:20:04 Sinon les poubelles pourraient bien déborder dans les rues parisiennes.
01:20:08 Si tous les personnels du privé comme du public sont en grève sur l'île de France,
01:20:12 c'est 15 000 tonnes par jour.
01:20:14 Donc 15 000 tonnes par jour, à la fin de la semaine,
01:20:17 on va très vite arriver à 100 000 tonnes de déchets qui n'auront été ni ramassés ni traités.
01:20:22 Selon la CGT, hier les poubelles n'ont pas été collectées dans 10 arrondissements de la capitale,
01:20:27 au grand désarroi de certains riverains.
01:20:30 C'est bien embêtant parce que ça risque d'amener des rats.
01:20:35 C'est vraiment malsain.
01:20:37 À partir du moment où ils font grève, forcément leur métier n'est plus fait.
01:20:40 Du coup ça dérange mais c'est un moyen de faire pression.
01:20:44 Moi je comprends tout à fait.
01:20:46 Le mouvement se poursuit aujourd'hui.
01:20:48 Et selon la CGT, il pourrait être reconduit dans les prochains jours.
01:20:52 Et justement on vous pose cette question ce matin.
01:20:55 Est-ce que la menace d'une grève reconductible vous inquiète ou pas ?
01:20:59 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
01:21:01 C'est un petit peu embêtant oui.
01:21:03 Du coup je ne sais pas si je vais pouvoir venir travailler.
01:21:06 Ou même me mettre en télétravail.
01:21:08 Mais bon, c'est pénible.
01:21:11 Je n'ai marre que les gens passent leur temps à râler.
01:21:13 Et je les comprends mais tout le monde râle tout le temps.
01:21:15 Donc dommage pour la France.
01:21:17 Je suis parfaitement scandalisé.
01:21:20 Pourquoi ?
01:21:22 La droite grève est dans la Constitution.
01:21:25 Mais la manière dont les syndicats actuellement interprètent ce droit,
01:21:30 on est dans l'abus de droit.
01:21:32 C'est une façon de protester.
01:21:35 C'est une façon qui importune beaucoup les usagers des trains.
01:21:38 Les voix s'élèvent contre le "Blocus Challenge".
01:21:42 Vous savez, on vous en a parlé hier matin.
01:21:44 Ce concours lancé par un député insoumis, Louis Boyard, sur les réseaux sociaux.
01:21:49 Une pétition a été lancée contre ce challenge sur les réseaux sociaux.
01:21:54 Jean-Luc Mélenchon, lui, en revanche, félicite Louis Boyard.
01:21:58 Écoutez.
01:22:00 Alors j'en viens à ce 7 mars.
01:22:02 C'est une journée historique pour la vie de la France.
01:22:05 C'est une fois tous les 30 ans qu'on a des mobilisations de cette nature.
01:22:09 Le 7, on bloque tout.
01:22:11 On bloque tout !
01:22:12 Et je félicite Louis Boyard d'avoir trouvé une excellente idée
01:22:16 dans un pseudo-concours assez rigolo,
01:22:18 qui a eu pour principal résultat de voir toutes les bonnes âmes du pays
01:22:22 se précipiter pour dire comment on a fait un concours de blocage
01:22:26 et on propose une visite de l'Assemblée nationale.
01:22:28 Je dis merci à tous les ballots qui sont tombés dans le piège
01:22:30 parce qu'ils nous ont permis de faire une magnifique propagande
01:22:34 et campagne d'information pour les blocages.
01:22:36 Voilà.
01:22:37 Alors autre son de cloche.
01:22:38 Écoutez ce qu'on a dit.
01:22:39 La Première Ministre Elisabeth Borne.
01:22:41 Je trouve que vous voyez de la part d'un député de la République
01:22:45 qui finalement n'a pas vraiment participé au débat à l'Assemblée nationale,
01:22:51 de considérer qu'une réforme des retraites,
01:22:53 c'est l'occasion de faire un concours sur TikTok ou je ne sais quel réseau social.
01:22:57 Je pense que là aussi c'est une question de responsabilité
01:23:01 et je pense que ce n'est pas exactement ce qu'on attend d'un député.
01:23:04 Voilà. Est-ce que c'est ce qu'on attend d'un député ?
01:23:07 Vous avez certainement votre idée chez vous.
01:23:09 Jérôme Béglé ?
01:23:11 Non. Ce n'est pas ce que j'attends d'un député.
01:23:13 Louis Boyard dit les bêtises qu'il a envie de dire, on est habitué.
01:23:16 Là il met en jeu une institution de la République.
01:23:19 C'est-à-dire que si vous êtes les meilleurs, si vous faites mieux que ce que je dis,
01:23:22 je vais vous faire visiter l'Assemblée nationale et vous aurez donc un trophée.
01:23:25 Il met en jeu quand même quelque chose qui touche à notre démocratie, à nos institutions.
01:23:29 C'est dangereux.
01:23:31 Un commerçant agressé par des vendeurs à la sauvette.
01:23:34 On vous en parle ce matin.
01:23:35 Ça s'est passé dimanche dernier dans un quartier sensible de Noisy-le-Sec,
01:23:38 en Seine-Saint-Denis, Chana.
01:23:40 Ce commerçant tentait de s'interposer dans une bagarre entre trafiquants de drogue et de cigarettes.
01:23:44 Il témoigne au micro de CNews et nous raconte son quotidien charlbagè et solenne boulant.
01:23:49 Il est 18h, dimanche, lorsqu'une bagarre entre individus éclate
01:23:53 devant cette boulangerie de Noisy-le-Sec.
01:23:56 Des trafiquants de cigarettes et de stupéfiants que le gérant tente de faire partir
01:24:00 pour faire cesser les nuisances.
01:24:02 Alors qu'il essaye de calmer les esprits, il se retrouve encerclé par le groupe.
01:24:06 Je n'ai pas trop vu ce qui s'est passé. Je me suis retrouvé par terre.
01:24:10 Je me suis retrouvé par terre, quand j'ai ouvert les yeux, il y avait 20 personnes autour de moi.
01:24:14 Du coup, je me suis relevé, j'ai couru. J'ai couru jusqu'à ma voiture.
01:24:19 Je ne sais pas ce que j'ai eu, mais j'ai très très mal au dos.
01:24:22 Il abandonne alors son commerce pour se mettre à l'abri
01:24:25 et se rend une première fois au commissariat de Bondy sans déposer plainte.
01:24:29 Après, je me suis rappelé que j'avais laissé le commerce ouvert.
01:24:32 Ça veut dire que je partais avec une caisse d'une journée, je ne sais combien,
01:24:36 avec toute la marchandise, mais tellement j'avais peur, j'ai laissé le truc ouvert.
01:24:41 Entre le deal et les vols, ce commerçant dénonce une situation invivable pour les riverains.
01:24:46 C'est une zone de non-droit.
01:24:48 Ces gens-là, ils sont arrivés en se disant "on fait ce qu'on veut, personne ne va rien nous dire".
01:24:51 Il ne sait pas s'il va pouvoir continuer son activité.
01:24:55 J'ai peur pour mon intégrité physique, pour mon intégrité mentale.
01:24:59 Pendant ce temps-là, moi je perds de l'argent.
01:25:01 Et pour vous dire que ça fait cinq mois que je suis là, je n'ai pas encore gagné un euro.
01:25:03 Je me dis que si j'aime vraiment ce métier, autant le faire haut de part et être tranquille.
01:25:07 Revenu sur les lieux après les faits, la police a procédé à trois interpellations de personnes migrantes,
01:25:12 dont deux originaires du Maroc.
01:25:14 Le gérant de la boulangerie assure qu'il va déposer plainte aujourd'hui.
01:25:18 Les sports, avec un coup dur pour Neymar.
01:25:22 Sa fin de saison est compromise.
01:25:24 Il va être opéré de la cheville droite pour éviter une récidive.
01:25:27 Il va subir cette opération dans les prochains jours à Doha au Qatar.
01:25:32 La superstar ne sera pas de retour à l'entraînement avant trois à quatre mois.
01:25:37 Mais regardez, l'attaquant brésilien a promis dans un tweet "je reviendrai plus fort".
01:25:41 Passe difficile pour le Paris Saint-Germain qui affronte, je le rappelle, en huitième de l'équipe des champions.
01:25:46 Bayern Munich, demain soir à 21h, un match décisif à suivre sur les antennes de Canal+.
01:25:51 Les syndicats font pression.
01:25:53 Je vous rappelle cette information que je vous donnais dès le début de ce journal, il y a une dizaine de minutes.
01:25:59 Les expéditions de carburants sont bloquées dans toutes les raffineries.
01:26:06 C'est ce qu'annonce la CGT, c'est ce qu'annonce plus globalement tous les syndicats.
01:26:10 Pourquoi ? Pour créer des tensions dans les stations-services, pour être clair, pour en faire peur.
01:26:15 Aux automobilistes, ça a été annoncé il y a une dizaine de minutes.
01:26:19 Que faut-il attendre du trimestre anti-inflation du gouvernement ?
01:26:24 Est-ce que concrètement les prix vont baisser dans les grandes surfaces ?
01:26:27 On va voir ça avec Lomiguillot dans un instant. A tout de suite.
01:26:30 CNews 7h43, bienvenue à tous. Merci d'être avec nous.
01:26:37 Tout d'abord le point info avec Chana Lusso.
01:26:42 Le gouvernement veut créer une justice de proximité pour les victimes de violences conjugales.
01:26:46 Elisabeth Born a annoncé hier soir la mise en place de 200 pôles spécialisés au sein des tribunaux.
01:26:51 Ils traiteront les dossiers de violences intrafamiliales tant sur le plan civil que sur le plan pénal,
01:26:56 avec un dossier unique et des audiences dédiées.
01:26:59 Le père de famille Rouanet, qui avait passé à tabac l'agresseur présumé de sa fille,
01:27:04 va être fixé sur son sort aujourd'hui, en octobre dernier, avec trois de ses amis.
01:27:08 Il s'en était pris à un adolescent qui aurait agressé sexuellement sa fillette.
01:27:12 En janvier, 18 mois de prison, dont 6 à 9 mois avec sursis, avaient été requis à son encontre.
01:27:17 Le délibéré sera donc rendu dans la journée.
01:27:20 Et puis le Royaume-Uni veut encore durcir la législation sur l'immigration illégale.
01:27:25 Le gouvernement de Richie Sounak va présenter aujourd'hui un nouveau projet de loi.
01:27:29 Le texte prévoit des mesures pour faciliter la détention et l'expulsion des migrants entrés de manière illégale.
01:27:34 Ils seront renvoyés notamment vers le Rwanda et ils ne pourront plus jamais demander la citoyenneté britannique.
01:27:40 On va parler des prix.
01:27:43 Les grandes surfaces, la grande distribution poussée par Bercy, met en place le trimestre anti-inflation.
01:27:50 Vous en avez certainement entendu parler. Déjà, de quoi s'agit-il exactement, le mec Guillaume ?
01:27:54 Alors pour reprendre les choses, Romain, les discussions qui ont duré là plusieurs semaines
01:27:58 autour du panier anti-inflation, ce projet du gouvernement, ont accouché d'une souris,
01:28:02 ou plutôt d'un logo, vous allez le voir, un logo tricolore, qui sera apposé pendant 3 mois à partir de ces jours-ci,
01:28:09 sur les produits du quotidien vendus au prix les plus bas possible,
01:28:12 des produits qui seront librement choisis par les grandes surfaces.
01:28:15 Autant dire que tout ça, ce n'est pas grand chose pour annoncer presque rien.
01:28:19 D'abord parce que les prix les plus bas possible sur un certain nombre de produits, ça reste quand même extrêmement flou.
01:28:25 Et puis ensuite parce que vendre des produits du quotidien, au prix les plus bas possible justement,
01:28:29 c'est quand même ce que fait déjà normalement la grande distribution qu'on le veuille ou non.
01:28:34 Pour baisser le prix, le gouvernement compte sur une chose, la bonne volonté des distributeurs,
01:28:38 afin qu'ils acceptent de renier sur leur marge.
01:28:41 Ça devrait représenter plusieurs centaines de millions d'euros.
01:28:44 Là encore, on a du mal à être précis du côté de Bercy.
01:28:47 Dans tout cela, est-ce qu'il y a quand même quelque chose d'un peu concret ?
01:28:50 Oui, il y a la couleur du logo, bleu, blanc, rouge, ça c'est concret.
01:28:54 J'exagère un peu, il y a quand même quelques annonces.
01:28:56 Hier à la sortie de Bercy, Eric de Ritmaten recueillait les propos du président d'Intermarché
01:29:02 qui expliquait qu'en reniant les marges, ils allaient peut-être pouvoir faire baisser le coût des produits,
01:29:07 le prix des produits pour les consommateurs de 10 à 15%,
01:29:10 de quoi gommer une partie des effets de l'inflation qui va atteindre 25% sur les 18 derniers mois pour l'alimentation.
01:29:17 Autre annonce concrète, les négociations commerciales avec les industriels qui ont lieu habituellement une fois par an,
01:29:23 et qui viennent de se terminer, on en a pas mal parlé sur ce plateau,
01:29:27 ces négociations vont pouvoir à nouveau avoir lieu cet été, histoire de répercuter plus rapidement
01:29:31 les éventuelles baisses des coûts de production sur les consommateurs.
01:29:35 Au final, est-ce que ce n'est pas que de la com ?
01:29:37 Si, c'est un peu ce que dénonçait d'ailleurs sur ce plateau hier matin Michel-Edouard Leclerc.
01:29:41 C'est aussi le point de vue de l'association de consommateurs UFC Que Choisir
01:29:45 qui ne croit pas à ce dispositif de trimestre anti-inflation
01:29:49 et qui dénonce même une annonce mensongère pour les consommateurs
01:29:53 rappelant qu'il n'y a aucune définition réglementaire de ce qui est le prix le plus bas possible.
01:29:57 Bercy précise toutefois qu'il y aura des contrôles de la DGCCRF, les fraudes,
01:30:01 pour s'assurer que c'est bien sur les marges que les distributeurs font des efforts
01:30:05 et pas sur le dos des producteurs.
01:30:08 Merci beaucoup Lomique Guillot.
01:30:10 C'est vrai que ça peut créer aussi de la confusion ce logo bleu, blanc, rouge,
01:30:14 ça peut laisser croire aux consommateurs qu'on est tous
01:30:18 que le produit qui bénéficie de ce logo bleu, blanc, rouge est made in France,
01:30:23 est produit en France alors que pas du tout, ça n'a rien à voir.
01:30:26 C'est juste une indication d'un effort sur la marge fait par le distributeur pendant les trois mois qui viennent.
01:30:30 Mobilisation historique contre la réforme des retraites, nous dit-on.
01:30:35 Est-ce que c'est vraiment historique ?
01:30:37 Est-ce que ça ne s'est jamais produit en France autant de monde dans la rue ?
01:30:41 On verra ça avec Jérôme Béglé qui est avec nous ce matin et qui a bonne mémoire.
01:30:47 On va faire un peu d'histoire. A tout de suite.
01:30:50 La politique avec vous Jérôme Béglé. Bonjour Jérôme.
01:31:03 Bonjour Romain.
01:31:04 Directeur général de la rédaction du journal du dimanche.
01:31:08 La France devrait être bloquée. Aujourd'hui, les syndicats qui se bagarrent avec le gouvernement
01:31:14 contre la réforme des retraites, les syndicats affirment que les grèves vont atteindre un niveau inédit en France.
01:31:20 Alors Jérôme, vrai ou faux ?
01:31:22 Alors, on ne sait pas ce qui va se passer aujourd'hui. Mais à date, pour l'instant, c'est faux.
01:31:25 Si on reprend l'histoire des conflits sociaux depuis 1995, rappelez-vous, c'était le plan Juppé
01:31:29 qui voulait aligner sur le public les conditions de retraite du privé.
01:31:33 Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu une quinzaine de mouvements sociaux d'ampleur.
01:31:38 En 1995, la réforme Juppé qui était le prolongement de la réforme Balladur.
01:31:43 En 2012, la loi Wörth qui a allongé de 60 à 62 ans l'âge de départ à la retraite.
01:31:48 Selon la comptabilisation des syndicats et de la police.
01:31:51 Alors on commence par les syndicats.
01:31:53 Trois manifestations, selon eux, auraient recensé plus de 3 millions de participants
01:31:57 en avril 2006 contre le contrat première embauche, souvenez-vous.
01:32:01 Et à deux reprises en octobre 2010 contre la loi Wörth.
01:32:04 Cette année, la mobilisation la plus achalandée, toujours selon les syndicats,
01:32:08 a compté 2,8 millions de participants. C'est donc en-dessus.
01:32:12 Si on prend, et c'était la mobilisation du 31 janvier,
01:32:15 si on prend les chiffres de la police, on trouve à peu près le même écart.
01:32:19 Trois journées d'action avec plus de 1 million de personnes dans les rues en 2010
01:32:23 contre deux à ce jour pour la réforme du SOPT.
01:32:26 Ce n'est donc pas, à proprement parler, une mobilisation jamais vue.
01:32:30 Et si on se concentre sur l'intensité des grèves,
01:32:33 à date, elle ne dépasse pas celle des années antérieures.
01:32:36 Bref, pour l'instant, rien de nouveau sur le soleil social.
01:32:39 Alors pourquoi ? Alors que les syndicats appellent à mettre la France à l'arrêt,
01:32:43 la mobilisation n'est-elle pas plus prononcée ?
01:32:46 Alors il y a beaucoup d'explications qui peuvent être avancées.
01:32:48 Même s'ils engrangent de nouveaux adhérents depuis quelques semaines,
01:32:51 les syndicats ont perdu une large part de leur influence et de leur puissance en 20 ans.
01:32:55 Les salariés leur préfèrent, vous savez, ces fameuses confédérations,
01:32:58 coordination, plus ou moins spontanées,
01:33:01 qui jusqu'ici, dans la réforme du SOPT, n'ont pas encore commencé à donner de la voix.
01:33:05 Deuxième explication, selon un sondage IFOP pour le JDD,
01:33:08 66% des Français pensent que la réforme des retraites
01:33:11 proposée par Emmanuel Macron et son gouvernement sera votée et appliquée.
01:33:16 Une conviction qui n'incite évidemment pas à la mobilisation.
01:33:19 Troisième raison, l'inflation est devenue concrète.
01:33:23 La valse des étiquettes des produits alimentaires
01:33:25 et des produits de grande consommation n'est plus théorique.
01:33:28 Elle inquiète et elle n'incite pas non plus à se priver d'un ou de plusieurs journées de salaire.
01:33:33 Quatrième raison, un mouvement social pour être efficace,
01:33:36 il doit être accompagné politiquement.
01:33:38 Or, les Républicains sont globalement favorables à la réforme.
01:33:41 Le RN s'y oppose certes, mais n'appelle pas vraiment à descendre dans la rue.
01:33:45 Et les syndicats reprochent à la France Insoumise et à Jean-Luc Mélenchon d'en faire trop
01:33:49 et finalement de discréditer leur action.
01:33:51 Quant aux PS et aux communistes qui souvent accompagnent ce genre de mouvements sociaux,
01:33:55 ils sont aujourd'hui les supplétifs de LFI dans la NUPES et on ne les entend quasiment pas, quasiment plus.
01:34:00 Enfin, les images de casseurs qui viennent déborder parfois les vrais manifestants
01:34:05 et prendre en otage des cortèges, cortèges qui se veulent bon enfant,
01:34:09 viennent souvent décourager les protestataires et les dissuade de se joindre aux cortèges.
01:34:13 Ceci n'a pas encore eu lieu, mais il y a pour aujourd'hui une alerte des différentes préfectures de police
01:34:18 pour alerter aux différents Black Blocs.
01:34:20 Bref, tout ça ne profite pas au gouvernement pour l'instant, mais pour l'instant seulement et jusqu'à quand ?
01:34:27 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:34:29 Manifestations et mobilisations pas si historiques que ça pour l'instant.
01:34:34 Sur un trend haut, mais classique.
01:34:36 Sur un trend haut, sur un niveau haut, mais classique.
01:34:39 Merci beaucoup Jérôme Béglé. 7h56, 8h15, soyez là.
01:34:43 Éric Wörth, ancien ministre du Travail, qui a défendu une réforme des retraites,
01:34:47 ce qui a porté une réforme des retraites, sera l'invité de Laurence Ferrari, 8h15.
01:34:52 Allez, un peu de musique avant la météo d'Alexandra Blanc.
01:34:56 Keep it simple, le nouveau titre de Vianney et de Mika. Écoutez.
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01:36:05 Restez bien avec nous. Dans un instant, des violences ces dernières heures.
01:36:13 Arrêt, on va vous montrer les dernières images évidemment.
01:36:16 Les raffineries sont totalement bloquées. Plus une goutte d'essence ne sort des raffineries, nous dit la CGT.
01:36:21 On va en parler également des 8h, bien sûr.
01:36:24 Tout d'abord la météo, Alexandra Blanc.
01:36:28 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
01:36:33 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:36:36 Ravi de vous retrouver avec le retour de quelques flocons de neige sur les régions du Nord.
01:36:40 Vigilance qui concerne uniquement la journée de demain, la journée de mercredi.
01:36:44 Avec donc le retour d'un temps assez mitigé. On pourrait avoir dans un conflit de masses terres localement,
01:36:48 quelques flocons de neige en remontant vers la région liloise, vers le nord du pays.
01:36:53 Au programme aujourd'hui, le retour de la pluie. En attendant le retour de la neige en pleine,
01:36:58 on retrouvera cet après-midi une nouvelle perturbation qui remonte de la péninsule ibérique
01:37:02 et qui donne de la pluie entre le sud-ouest, Occitanie ou encore en allant vers les régions centrales.
01:37:07 On aura également un petit peu de neige en montagne sur le massif central, au-delà de 800 m d'altitude
01:37:12 ou encore au pied des Pyrénées, au-delà de 1500, 1600 m d'altitude.
01:37:16 On retrouvera une alternance de nuages et d'éclaircies sur les régions centrales.
01:37:19 Et puis un temps beaucoup plus nuageux, un ciel vraiment bouché près des côtes de la Manche
01:37:23 avec le retour d'un petit peu de vent.
01:37:25 Les températures, elles sont contrastées. Seulement 5 petits degrés en remontant vers le nord
01:37:30 ou encore du côté de Strasbourg contre localement 16 degrés à Perpignan ou encore du côté de la Corse.
01:37:35 C'est vraiment le grand écart entre le nord-est et les Pyrénées orientales.
01:37:39 Vous aurez en moyenne 12 degrés à La Rochelle, 9 degrés à Paris ou encore 10 degrés pour le Lyonnais.
01:37:44 On reste là en dessous des normales de saison.
01:37:47 Demain, journée assez agitée, journée chaotique sur les trois quarts du pays.
01:37:51 Retour de la pluie, ça c'est vraiment une très bonne nouvelle puisque vous le savez, on manque d'eau.
01:37:55 On aura également un petit peu de neige a priori sur le nord du pays ou encore en allant vers les Alpes.
01:38:00 On attend localement jusqu'à 1 m de neige entre mercredi et la fin du week-end sur les Alpes.
01:38:05 Donc attention si vous êtes à la montagne.
01:38:07 Et puis vous voyez, le vent sera au rendez-vous avec toujours des températures
01:38:11 qui vont continuer à grimper et qui seront plutôt douces pour la saison d'ici la fin de semaine.
01:38:15 Mais on a vraiment un défilé de perturbations cette semaine sur le nord comme sur le centre.
01:38:19 C'est Newsy les 8h, bienvenue à tous et merci d'être avec nous.
01:38:33 A la une, cette annonce faite il y a quelques instants par les syndicats et notamment par la CGT.
01:38:38 Plus aucune goutte de carburant ne sort des raffineries françaises.
01:38:42 Objectif évidemment faire peur aux automobilistes.
01:38:46 Des services publics à l'arrêt, on va en parler dans un instant.
01:38:49 Mais il y a également ces filtrages sur des ronds-points.
01:38:52 Opération de filtrage menée par des routiers.
01:38:55 Michael Chahou en direct d'un rond-point qui mène à l'aéroport de Nantes.
01:39:00 A tout de suite Michael.
01:39:01 Services publics à l'arrêt, manifestations un petit peu partout dans le pays.
01:39:04 On va rejoindre dans un instant Marine Sabourin sur la ligne A du RER.
01:39:10 Et puis dans l'actualité également un maire qui réussit à bloquer une réunion salafiste dans sa ville de Bretigny-sur-Orge.
01:39:18 On va vous raconter la démarche de cet élu.
01:39:20 Il était avec nous ce matin sur le plateau de la matinale.
01:39:23 Tout d'abord je voudrais qu'on regarde ensemble ces images impressionnantes de Rennes.
01:39:29 Les manifestants contre la réforme des retraites ont brisé des vitrines, cassé des commerces.
01:39:38 Vous avez vu ce qui s'est passé.
01:39:40 La contestation dégénère à Rennes, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:39:44 La situation est tendue, les forces de l'ordre sont en train d'intervenir.
01:39:48 Voilà ce qui s'est passé à Rennes et dans ses environs.
01:39:53 Une cinquantaine de CRS sont présents dans certains endroits.
01:39:58 Des pompiers tentent d'éteindre des incendies dans la zone.
01:40:02 Les deux sens de circulation sur la route autour du stade Rennais sont fermés à tous les véhicules pour une durée indéterminée.
01:40:11 Ce sont des images qui nous parviennent de Rennes.
01:40:14 Attendez-vous à de nombreux blocages sur les routes aujourd'hui.
01:40:18 Des opérations de filtrage ont commencé, notamment à Nantes, pour manifester contre la réforme des retraites.
01:40:22 On rejoint tout de suite Mickaël Chahou en direct d'un rond-point qui mène à l'aéroport nantais.
01:40:27 Mickaël, dites-nous comment ça se passe ?
01:40:29 C'est un spectacle assez étonnant.
01:40:34 Ce matin, parmi les passagers qui sont à pied, on a vu passer quelques dizaines depuis ce matin pour rejoindre l'aéroport,
01:40:41 essayer de trouver un vol, même si quasiment la moitié des vols sont annulés ici.
01:40:45 Et puis surtout, la présence d'une centaine de militants, beaucoup de la CGT, sur ce rond-point pour un barrage filtrant
01:40:53 depuis les environ de 5h30, 6h ce matin.
01:40:57 On bloque quelques minutes un camion et puis on le laisse passer.
01:41:01 Ce balai qui est là maintenant depuis plusieurs heures.
01:41:05 On a des militants de la CGT Transport, comme vous le disiez Romain,
01:41:11 mais aussi des militants d'entreprises diverses et variées qui se trouvent ici dans cette zone de l'aéroport.
01:41:18 Des gens de chez Airbus, des gens de chez Tipiac, l'agroalimentaire aussi.
01:41:22 On essaye de se mobiliser avec ce matin, le message que l'on a beaucoup entendu,
01:41:27 c'est qu'on veut passer à un mouvement plus dur, évidemment,
01:41:31 toucher les patrons pour qu'eux-mêmes appellent l'Elysée pour dire qu'il faut arrêter avec ce projet.
01:41:38 Je vous propose d'écouter un délégué CGT, c'était il y a quelques minutes.
01:41:44 On a décidé de bloquer l'aéroport afin que le gouvernement puisse entendre nos revendications.
01:41:56 Ce gouvernement, il est sourd, il ne nous voit pas, il ne nous attend pas.
01:42:01 Donc à un moment donné, on est obligé de se faire attendre.
01:42:05 Et malheureusement, c'est dans la rue, c'est sur l'aéroport, dans les manifestations.
01:42:10 C'est la seule manière de pouvoir s'exprimer et de se faire entendre.
01:42:14 Voilà, vous l'avez compris, on veut donc durcir le ton des actions plus fortes ici
01:42:20 pour que ce projet de réforme des retraites soit retiré.
01:42:23 Je vous lis juste une phrase que l'on lit ce matin sur le trac qui est ici distribué à toutes les personnes qui passent en voiture.
01:42:29 « Toi, l'agent de nettoyage » et là, ce sont les gens de l'aéroport qui ont écrit ce trac.
01:42:34 « Toi, l'agent de nettoyage, seras-tu capable à 64 ans de te faufiler avec la même aisance dans les allées de l'avion,
01:42:40 muni de ton aspirateur ou te baisser des milliers de fois par jour quand tu as déjà mal au dos ? »
01:42:46 - Miquel Chahut en direct avec nous, merci beaucoup.
01:42:49 Miquel, voilà pour la situation à Nantes, on a vu les images à Rennes.
01:42:53 Comment ça se passe dans les transports en commun ?
01:42:55 On va retrouver avec nous Marine Sabourin qui était en direct de la ligne A du RER.
01:43:02 Un mot d'ordre pour les usagers, les clients de la RATP, de la SNCF qui utilisent le RER ce matin, c'est anticipation.
01:43:11 - Oui, vous l'avez dit Romain, anticipation.
01:43:15 La plupart des usagers avec lesquels nous avons échangé nous expliquaient avoir pris une heure voire deux heures d'avance
01:43:20 pour espérer arriver à l'heure au travail.
01:43:22 Alors ce n'est pas sûr, nous avons recueilli leurs témoignages au micro de Marion Bercher.
01:43:26 Je vous propose de les écouter.
01:43:28 - Eh bien moi ma ligne c'est le RER, mais un train sur dix, ce n'est pas possible.
01:43:33 Donc du coup, c'est mon mari qui m'a déposé au RER A.
01:43:37 Mais je vois que ça fonctionne bien sur le A, donc je suis très contente.
01:43:40 - Ça fait une heure que je suis là assise en train d'attendre les transports
01:43:44 pour pouvoir aller prendre ma croûte pour pouvoir manger.
01:43:46 Je me demande comment je vais faire pour pouvoir rentrer.
01:43:49 - Voilà une situation compliquée ce matin, vous le voyez sur cet écran.
01:43:55 Il y a un train sur deux puisque nous sommes en pleine heure de pointe,
01:43:58 mais dans une heure ça va se compliquer.
01:44:00 Un train sur trois, il y a une dizaine d'agents de régulation qui viennent d'arriver pour aiguiller les usagers.
01:44:05 - Merci beaucoup Marine Sabourin, bon courage à vous tous.
01:44:09 Si vous devez prendre les transports en commun pour aller travailler,
01:44:12 eh bien oui tout le monde ne peut pas être en télétravail.
01:44:14 Le gouvernement disait oui, tous ceux qui veulent télétravailler.
01:44:16 Bon, c'est vrai que ça arrange bien des choses, mais il y a beaucoup de gens qui doivent être à leur poste de travail, évidemment.
01:44:24 - Plus de 60% des enseignants du primaire vont être en grève aujourd'hui.
01:44:28 De nombreuses écoles ne pourront même pas assurer le service minimum, Chana.
01:44:32 - Les parents vont donc devoir s'organiser pour garder leurs enfants.
01:44:35 Alors comment allez-vous faire ? On est allé vous poser la question.
01:44:38 Thibault Marcheteau.
01:44:39 - Les portes de cette école maternelle parisienne resteront fermées aujourd'hui.
01:44:44 Pour les parents, les journées de grève sont souvent synonymes de casse-tête pour la garde des enfants.
01:44:49 - J'ai pris une journée exprès pour la petite parce qu'en fait il n'y a personne pour la garder.
01:44:55 Ça nous embête, mais on fait avec. On est obligés.
01:44:58 - Je prends une journée complète pour rester à la maison, pour garder les enfants.
01:45:01 - Je ne vais pas travailler demain, je n'ai pas le choix.
01:45:04 Je suis obligée de... J'ai trois enfants, je suis obligée de les garder, je n'ai pas d'autres ici.
01:45:10 - Quand il est possible, les parents plébiscitent le télétravail, d'autres appellent les grands-parents à la rescousse.
01:45:16 - Il va rester chez moi, comme tous les jours de grève.
01:45:20 Ça fait des heureux, oui bien sûr, les grands-parents.
01:45:23 Et les parents sont très contents aussi. Donc tout le monde est content.
01:45:26 - Pour ce syndicat de parents d'élèves, il est possible de s'organiser pour une journée,
01:45:30 mais la situation ne doit pas s'éterniser.
01:45:33 - Si c'est une journée de grève, on trouve toujours, en s'arrangeant les uns et les autres, des solutions.
01:45:38 On espère bien évidemment après que sur le long terme, ça ne sera pas tout le temps fermé,
01:45:43 puisque ce qui est important aussi, c'est que nos enfants puissent aller à l'école.
01:45:46 Et ça détermine quand même leur avenir.
01:45:48 - Selon le principal syndicat concerné, 60% des enseignants dans les écoles primaires et maternelles publiques sont en grève aujourd'hui.
01:45:56 - Elisabeth Born était l'invité de cet avou hier soir sur La 5.
01:45:59 La Première ministre a réagi au propos de Philippe Martinez, le patron de la CGT,
01:46:03 qui appelle, je cite, à mettre l'économie de la France à genoux. Écoutez.
01:46:08 - Ce que je peux dire, c'est qu'il y a évidemment un droit à manifester, un droit de grève.
01:46:14 Par contre, je pense que quand on entend un leader syndical parler de mettre l'économie de notre pays à genoux,
01:46:22 je pense que c'est grave et que ça n'est pas responsable.
01:46:26 - Voilà ce que dit la Première ministre. C'est irresponsable, en clair, de bloquer le pays.
01:46:31 Alors, effectivement, les premiers perdants, ce seront les Français.
01:46:34 Parce que si l'économie du pays est bloquée, il y aura des dégâts.
01:46:38 Il en sera question dans un instant, évidemment, avec Laurence Ferrari qui reçoit ce matin Éric Wörth.
01:46:43 Brettini-sur-Orge interdit à son tour la conférence d'un imam salafi. C'était ce week-end.
01:46:48 L'imam Ismaël était attendu dans cette ville de l'Essonne pour une conférence sur l'éducation dimanche dernier,
01:46:54 mais alerté par la préfecture, la mairie et le maire ont finalement décidé de prendre un arrêté pour interdire la venue de cet imam.
01:47:03 - Et pour cause, cet imam, auteur de propos plus qu'ambigus sur le djihad,
01:47:07 est depuis longtemps considéré comme l'un des prédicateurs du salafisme à Marseille.
01:47:12 Nicolas Méhari, le maire horizon de la ville, était sur notre plateau en direct à 7h10.
01:47:17 Il nous en dit plus sur cet imam et sur la nature de ses propos. Écoutez.
01:47:20 - Alors, on reproche beaucoup de choses sur tous les propos qu'il a pu tenir de manière régulière,
01:47:24 à des occasions répétées, sur les réseaux sociaux, dans cet ombre d'intervention,
01:47:28 il y a notamment des propos sur la position de la femme qui doit être soumise à son mari.
01:47:33 Dans certains cas, il va même jusqu'à justifier les violences intra-conjugales, justifier le viol conjugal.
01:47:39 Et il faut simplement rappeler qu'il y a que non, c'est non, même au sein d'un couple.
01:47:44 Il y a tout un ensemble de propos qui vont conduire à défendre le fait que la charia va être supérieure,
01:47:50 dans certains cas, aux lois de la République. Ce n'est pas acceptable.
01:47:53 Il y a toute une série de propos de ce type qui peuvent être considérés soit comme étant contraires à la dignité humaine,
01:47:58 discriminatoires à l'égard d'une partie de la population, contraires au principe d'égalité entre nos citoyens,
01:48:04 et notamment sur la place des femmes, et plus généralement qui créent de la distance par rapport à notre cadre républicain.
01:48:11 - Voilà, Nicolas Mehari qui était avec nous sur le plateau de la matinale à 7h10 ce matin.
01:48:15 Antoine Griezmann rejoint le club très fermé de ceux qui ont leur statut de cire au musée Grévin.
01:48:21 - Oui, il a fait son entrée hier. Grisou rejoint les autres légendes du football français,
01:48:26 Zinedine Zidane, Kylian Mbappé ou encore Michel Platini,
01:48:30 et il était présent pour l'inauguration de son double qui est très réussi, il faut le dire.
01:48:33 - Avec le geste. - Avec le geste, c'est le geste qu'il fait quand il marque un but. C'est sa célébration.
01:48:38 - Bon, il est plus blond aujourd'hui, mais bon, je crois qu'il est connu pour changer de coiffure assez souvent.
01:48:44 Donc là, c'est le cheveu naturel. - C'est ça, c'est la version sobre.
01:48:48 - C'était la version sobre. Allez, il est 8h10, restez bien avec nous. Dans un instant, Laurence Ferrari reçoit Eric Wörth.
01:48:53 C'est nous, il est 8h15, bienvenue à tous. Dans un instant, Laurence Ferrari, vous recevrez Eric Wörth, député Renaissance de l'Oise et ancien ministre du Travail.
01:49:06 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
01:49:08 - Est-ce que Pierre Palmade va rester en détention provisoire ?
01:49:14 - La juge d'instruction en charge de l'enquête a décidé hier de lever sa détention pour raisons médicales.
01:49:19 Je rappelle que l'humoriste est toujours hospitalisé, mais le parquet a fait appel.
01:49:23 Une nouvelle audience devant la cour d'appel se tiendra donc vendredi matin. En attendant, Pierre Palmade reste sous écrou.
01:49:28 Les protections périodiques réutilisables seront bientôt remboursées pour les moins de 25 ans.
01:49:34 Cette mesure sera effective à partir de l'année prochaine.
01:49:37 Objectif affiché par Elisabeth Borne, lutter contre la précarité menstruelle.
01:49:41 Pour être remboursé, pas besoin d'ordonnance, il faudra les acheter en pharmacie.
01:49:45 Et puis la guerre en Ukraine. Volodymyr Zelensky a demandé à l'armée de trouver les forces pour défendre Bakhmout.
01:49:51 Les Russes resserrent l'étau autour de la ville de l'Est ukrainien.
01:49:54 Théâtre de violents combats depuis maintenant plusieurs semaines.
01:49:57 Dans une nouvelle vidéo, le président ukrainien affirme qu'aucune partie de l'Ukraine ne peut être abandonnée aux Russes.
01:50:03 - Laurence, vous recevez ce matin Eric Wörth.
01:50:06 - Bonjour Eric Wörth.
01:50:07 - Bonjour.
01:50:08 - On vous retrouve pour la matinale de CNews, sixième journée de mobilisation aujourd'hui avec déjà des tensions à Rennes notamment.
01:50:13 La circulation est bloquée sur la N24, les forces de l'ordre sont en train d'intervenir.
01:50:17 Il y a des incendies, des dégradations, on va en voir quelques images dans un instant.
01:50:21 Est-ce que le mouvement, vous le craignez, sera dur, que ce soit à Rennes ou dans toutes les autres villes de France ?
01:50:27 - Ce sera sans doute un mouvement dur, il y a eu beaucoup, beaucoup de communications là-dessus.
01:50:33 Les syndicats ont décidé d'en faire un point d'orgue, ils ont même appelé à mettre l'économie française à genoux.
01:50:40 Donc c'est évidemment des propos terribles, mais ce sera certainement un mouvement suivi, bien sûr.
01:50:46 - D'accord. Mais ils disent, et les manifestants à Rennes, ils étaient il y a quelques instants au micro de Michael Chaillot,
01:50:51 "le gouvernement est sourd, ils n'entendent pas, on va se faire entendre".
01:50:54 - Oui, enfin le gouvernement n'est pas sourd du tout, le gouvernement a parfaitement compris ce qui se passait,
01:51:00 le français était contre ce texte, et en même temps il est nécessaire, en même temps il est indispensable pour sauvegarder ce modèle de retraite.
01:51:08 Il n'y a pas mille manières, peut-être qu'une réforme comme ça c'est compliqué, mais en réalité le raisonnement est assez simple.
01:51:15 On voit bien qu'il y a des déficits, on voit bien qu'il faut y répondre, on ne peut pas rester comme ça à ne rien faire.
01:51:21 Et ça passe évidemment par une augmentation de l'âge de départ.
01:51:26 - Alors pas forcément, il y a d'autres solutions, il y avait la retraite universelle que portait Laurent Ptitrachevski il y a quelques années,
01:51:31 peu importe, on va revenir au fond de la réforme dans un instant. Encore un mot des mobilisations du jour,
01:51:35 entre 1,1 million, 1,4 million de personnes dans la rue, c'est énorme, vous aviez vécu, vous, en 2010, je crois,
01:51:42 quatre journées de manifestation à plus d'un million de personnes, vous vous dites que ça ne changera rien,
01:51:46 qu'il y ait autant de monde dans la rue, on n'entend pas, ça ne changera rien.
01:51:48 - C'est très difficile d'en parler de manière aussi froide en fait, parce qu'il y a des gens qui vont manifester,
01:51:53 qui sont sincères, qui n'ont pas envie, qui pensent qu'ils ne pourront pas travailler plus longtemps.
01:51:57 Il y a beaucoup, beaucoup de situations très différentes, donc c'est aussi l'expression de mécontentement, de colère,
01:52:02 il faut prendre ça très au sérieux et en même temps on a un modèle de protection sociale qu'il faut protéger.
01:52:08 Donc c'est beaucoup de contradictions sans doute. Moi je crois que le gouvernement, il a déjà entendu,
01:52:14 il a déjà fait un certain nombre d'aménagements, on en a suffisamment parlé sur les jours passés,
01:52:19 mais le cœur du texte il est évidemment là, c'est-à-dire qu'on travaillera plus longtemps,
01:52:24 deux ans de plus pour une partie des Français, pour une partie, une partie des Français non.
01:52:29 - Mais vous attendez un mouvement dur et long, je veux dire, est-ce que ça peut durer jusqu'au vote du texte qui est prévu fin de semaine prochaine ?
01:52:35 - Oui, moi je pense que ça peut durer d'ailleurs, les syndicats appellent souvent à prolonger le mouvement dans les trains,
01:52:41 on parle des raffineries, enfin on voit bien d'ailleurs que dans les différentes stations à essence,
01:52:47 il va y avoir des queues, bon les Français se préparent, certains soutiennent, d'autres ne soutiennent pas.
01:52:53 Mais on peut toujours vouloir bloquer la France, on ne bloque pas le texte.
01:52:57 - D'accord, il avance le texte, c'est ça ?
01:52:59 - Il avance, il avance au Sénat, il y a un travail tout à fait considérable qui est fait par le Sénat et par les sénateurs,
01:53:05 il reviendra à un moment donné dans la procédure parlementaire avec une commission composée de sénateurs et de députés
01:53:14 qui proposeront une version définitive du texte à l'Assemblée et au Sénat pour une dernière lecture.
01:53:21 Donc le texte il avance, le processus démocratique, c'est un vrai processus démocratique,
01:53:26 ce n'est pas uniquement dans la rue, on a un droit de grève,
01:53:29 mais le processus de nos institutions de la démocratie française c'est en ce moment au Sénat
01:53:35 et puis il y aura un vote de ce texte dans les jours qui viennent.
01:53:38 - Quoi qu'il arrive le texte sera voté ? C'est ce que vous dites, quel que soit le nombre de personnes dans la rue...
01:53:42 - Je pense que le texte sera évidemment voté parce que c'est l'intérêt du pays, parce que c'est l'intérêt de la France,
01:53:48 parce que c'est l'intérêt maintenant, c'est l'intérêt à moyen terme de la France,
01:53:52 c'est le respect de la justice entre les générations.
01:53:55 Quand on défile aujourd'hui avec des mots d'ordre en disant "on ne veut pas ça pour nos enfants, on protège nos enfants", pas du tout.
01:54:03 - Vous croyez qu'ils ne sont pas sincères quand ils disent ça ?
01:54:05 - Si, si, les gens sont sincères, je ne remets pas en cause la sincérité, je dis simplement que c'est faux.
01:54:09 On défile contre ses propres enfants à un moment donné, puisqu'on accepte de laisser se dégrader un système intergénérationnel qui se prolonge sur le temps.
01:54:21 Les retraites qui sont aujourd'hui payées sont payées par des actifs aujourd'hui.
01:54:29 - De moins en moins nombreux.
01:54:30 - Et de moins en moins nombreux. Donc tout ça c'est extrêmement compliqué évidemment, c'est même parfois compliqué à comprendre.
01:54:38 On a l'impression qu'on cotise pour soi-même souvent.
01:54:40 Et ce débat, il a montré au moins une chose.
01:54:43 - Il n'a pas clarifié la question. Accordez-le-moi au contraire.
01:54:47 - Oui, mais parce que quand vous voyez ce système aussi complexe, vous pourriez le faire sur plein de choses,
01:54:51 mais une fois que vous commencez à les dépecer dans tous les sens pour en expliquer des petits morceaux,
01:54:55 il y a un moment donné, sur chaque petit morceau, se posent plein de questions.
01:54:58 Et d'ailleurs, il y a beaucoup de Français qui ont découvert qu'il y avait à la fois une durée de cotisation et un âge légal de départ.
01:55:04 Bon, c'est évidemment tous les 10 ans.
01:55:08 - Mais la pédagogie, il fallait la faire avant.
01:55:10 - On ne va pas pleurer sur le lait renversé, peut-être qu'il fallait la faire avant.
01:55:14 Mais en fait, elle a déjà été faite avant.
01:55:16 Il y a eu beaucoup de temps, depuis l'élection présidentielle.
01:55:19 On n'a pas arrêté de parler des retraites.
01:55:22 Donc il y a eu un travail de pédagogie très important.
01:55:24 Mais vous pouvez toujours faire un travail de pédagogie quand il n'est pas totalement dans l'actualité, ça ne marche pas.
01:55:29 Et quand un texte ou quand une initiative arrive à un moment donné dans l'actualité,
01:55:34 alors là, on commence à s'y intéresser.
01:55:35 Puis tout d'un coup, on commence à se poser des questions.
01:55:37 Et on se pose des questions pour soi-même, d'ailleurs.
01:55:39 Le gouvernement, il pose des questions pour la France, pour les Français d'une manière générale.
01:55:44 - Mais après, chaque citoyen fait son calcul.
01:55:46 - Après, chacun projette les choses sur lui-même et se pose des questions, évidemment, sur le résultat et sur la manière dont il est impacté.
01:55:54 - 68% des Français disaient, vous, tout à l'heure, il y en a qui sont pour ou contre.
01:55:59 68% sont hostiles à la réforme.
01:56:02 Et c'est un chiffre extrêmement stable dans la durée.
01:56:04 Ça ne bouge pas, ça ne descend pas.
01:56:06 Il y a quand même eu un déficit d'explication du gouvernement.
01:56:08 Elisabeth Borne l'a reconnu hier soir.
01:56:10 - Non mais parce que quand vous bougez des critères, ça crée plein de sujets.
01:56:15 Alors, combien de personnes sont atteintes ?
01:56:17 C'est très compliqué de compliquer parce qu'il faut aller chercher plein de situations différentes.
01:56:21 - C'est très compliqué de compliquer, oui, c'est sûr.
01:56:22 - Et de chiffrer, on l'a vu.
01:56:24 Donc, évidemment, chacun se bat avec ses propres objectifs.
01:56:28 Mais dans la réalité, ce qui est important, c'est de regarder le contenu à la fois du texte et le contenu des réformes ou des aménagements qui y sont proposés.
01:56:36 Et on voit bien une chose.
01:56:38 On voit bien qu'il y a beaucoup d'argent qui est mis dans cette réforme pour rendre le système plus juste.
01:56:43 Alors, je sais bien que plus personne ne croit à la justice.
01:56:45 D'une manière générale, tout le monde considère qu'on a fait des injustements par rapport à son voisin.
01:56:50 Donc, c'est un débat presque impossible, presque irrationnel.
01:56:54 Mais on voit bien que beaucoup d'argent est mis, plus que dans la plupart des autres réformes.
01:56:58 Et on voit bien que, lorsque qu'il y a eu ce débat sur les 1 200 euros, tout le monde, une partie, 10 000, 20 000, 1 800.
01:57:05 - On est parti d'un million et huit pour arriver à 10 000.
01:57:07 Accordez-nous quand même un petit bénéfice.
01:57:10 - Il y a bien 1 800 000 personnes qui verront augmenter leur retraite.
01:57:16 - Mais pas 1 200 euros.
01:57:18 - Une partie, ce sera 1 200 euros et ce sera 1 200 euros si vous avez une carrière complète au SMIC.
01:57:24 - À temps plein.
01:57:26 - On voit bien quand même.
01:57:27 - Le diable est dans les détails, vous le savez parfaitement.
01:57:29 - Bien sûr, le diable est dans les détails, mais les détails, ils ont été parfaitement expliqués.
01:57:33 - C'est parce que les ministres ont dit.
01:57:36 - Je veux dire simplement que sur ce sujet, c'est 1,7 milliard d'euros qui sont dépensés,
01:57:45 remis sur le tapis pour augmenter les petites retraites.
01:57:47 Cet argent, il ne va pas partir comme ça, il ne va pas s'évaporer dans le ciel.
01:57:51 Il va aller sur les feuilles de pension, enfin sur le...
01:57:55 augmenter le niveau des pensions des Français.
01:57:58 Donc il y a 4, 5, 6 milliards, 6 milliards et demi d'argent nouveau
01:58:04 qui va être mis pour augmenter la justice du système.
01:58:07 Et ça, c'est très important.
01:58:09 - Ceux qui veulent...
01:58:10 - Et cet argent, il existe, c'est de la réalité.
01:58:12 - Ce n'est pas de l'argent qui est magique.
01:58:14 - Ah non, ce n'est pas magique du tout.
01:58:16 - On va bien le prendre quelque part.
01:58:17 - Les Français ne savent que quand vous prenez l'argent à un endroit,
01:58:20 vous le prenez à un autre.
01:58:21 - Par rapport au système d'avant, bah oui, mais vous le prenez parce que
01:58:23 les Français vont travailler plus longtemps.
01:58:25 Vous le prenez parce que le système de retraite s'auto-finance.
01:58:28 Et il faut qu'il s'auto-finance.
01:58:29 - Deux en ferme pour tout le monde, disent les syndicats.
01:58:31 - C'est une honte.
01:58:32 J'ai entendu ça pendant des semaines à l'Assemblée nationale.
01:58:37 C'est une manière de présenter le travail de façon...
01:58:40 On a l'impression que la France est un enfer.
01:58:42 Je sais bien qu'il y a plein de conditions de travail
01:58:44 sûrement bien plus difficiles que les nôtres.
01:58:46 Il y a des conditions où on n'est pas totalement hors sol.
01:58:49 Tout ça, nous le savons parfaitement bien, quel que soit son milieu.
01:58:53 On vit en France et on regarde les choses.
01:58:56 Mais enfin, comparer le travail à de l'enfermement,
01:58:59 à une forme de régime pénitentiaire, quand en même temps,
01:59:03 les mêmes souvent disent qu'il faut défendre la valeur travail, ça ne va pas.
01:59:07 Il faut valoriser le travail.
01:59:09 Il faut évidemment améliorer le travail.
01:59:11 Il faut améliorer les conditions de travail.
01:59:13 - Peut-être qu'il fallait parler de travail, M. Woerth,
01:59:15 avant peut-être que la réforme du travail, qui va arriver dans quelques semaines,
01:59:18 à l'Assemblée, où on va parler de partage de la valeur,
01:59:20 dividendes, peut-être qu'il fallait le faire avant.
01:59:22 - Vous savez, je crois que ça n'aurait servi à rien.
01:59:24 Parce que je pense que ça n'aurait servi à rien.
01:59:26 Parce qu'à un moment donné, on serait revenu quand même à
01:59:28 "j'augmente l'âge de départ à la retraite".
01:59:31 - Parce que c'est un totem.
01:59:33 - Et à un moment donné, c'est un tantem,
01:59:35 et ça se concentre là-dessus, chacun se dit
01:59:37 "j'ai pas envie" ou "je peux pas".
01:59:39 Et parfois c'est parfaitement vrai, mais je ne peux pas travailler
01:59:41 deux ans de plus, j'ai déjà du mal à aller jusqu'au bout.
01:59:43 Il y a des personnes qui sont déjà au chômage à ce moment-là.
01:59:46 Je ne peux pas.
01:59:47 On ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société française
01:59:50 par le système de retraite.
01:59:52 Ça ne peut pas être une voiture balai de l'ensemble des injustices
01:59:55 et des conditions de travail des Français.
01:59:57 - Mais il n'y avait pas d'autre moyen que de repousser l'âge légal à départ ?
02:00:00 Il n'y avait pas un autre moyen ?
02:00:02 La retraite universelle, par exemple ?
02:00:04 - Non, non, non.
02:00:06 Les Français n'en voulaient pas de la retraite universelle.
02:00:09 Elle est très compliquée, d'abord parce que l'universalité,
02:00:11 c'est très très bien, mais il y a aussi des conditions
02:00:13 qui sont très différentes.
02:00:14 Vous n'exercez pas souvent les métiers de la même manière.
02:00:16 Donc il est naturel que le système de retraite s'adapte aussi
02:00:18 à des métiers qui ne sont pas exactement les mêmes.
02:00:22 Non, la vraie réponse, elle est d'accompagner,
02:00:25 évidemment, pendant toutes les années qui vont venir,
02:00:27 puisqu'elles vont, cette retraite, cette réforme,
02:00:29 elle va monter progressivement.
02:00:31 C'est d'accompagner pendant toutes ces années-là
02:00:33 par des réformes du marché du travail,
02:00:36 des conditions de travail, de la reconversion professionnelle.
02:00:40 Donc tout ça va venir dans un débat
02:00:42 qui sera sans doute plus apaisé que le débat d'aujourd'hui.
02:00:45 Mais... - On verra.
02:00:47 - Ne croyez pas que si on avait passé deux ans
02:00:50 à réfléchir avant comment je vais travailler après le Covid,
02:00:53 comment on va faire ?
02:00:55 Comment on va améliorer le télétravail ?
02:00:57 Comment on va essayer de donner plus de souplesse
02:01:00 dans le nombre de jours peut-être travaillés dans la semaine, etc. ?
02:01:03 Tout ça mérite évidemment d'être regardé de très très près.
02:01:07 Ça n'aurait rien changé au fait que d'augmenter
02:01:09 l'âge de départ à la retraite, à un moment donné,
02:01:11 c'est une sorte de coup près.
02:01:13 Et on voit bien que les syndicats,
02:01:14 qui sont extraordinairement rigides là-dessus,
02:01:16 parce que vous parliez tout à l'heure...
02:01:18 - La CFDT avait quand même fait des propositions.
02:01:20 Mais elle avait dit ça, 64 ans ça ne passera pas.
02:01:23 - Oui, mais ça passe dans tous les autres pays du monde.
02:01:26 Toutes les grandes démocraties,
02:01:28 elles travaillent à un moment donné plus longtemps.
02:01:30 Et elles adaptent aussi, évidemment,
02:01:33 le travail à l'âge au travail.
02:01:35 Il y a des métiers qu'on ne peut pas faire jusqu'à 64 ans,
02:01:38 sans doute, évidemment.
02:01:39 Et donc ça veut dire que très longtemps à l'avance,
02:01:41 on doit préparer ces reconversions professionnelles.
02:01:44 Et les entreprises sont partie prenante.
02:01:46 Les systèmes de formation professionnelle sont partie prenante.
02:01:49 Le droit du travail est partie prenante.
02:01:51 Mais chacun aussi, personnellement, est partie prenante.
02:01:53 On n'attend pas tout de l'État,
02:01:55 ni de l'organisation publique du pays.
02:01:58 À un moment donné, vous gérez vos carrières.
02:02:00 - Les Français le savent très bien.
02:02:01 Un tout petit mot, vous avez parlé de l'Assemblée nationale.
02:02:03 Louis Boyard, député de la France Insoumise,
02:02:05 a appelé sur TikTok un "Blocus Challenge",
02:02:08 appelant les étudiants et lycéens à poster leurs plus belles photos
02:02:11 de blocage de l'université.
02:02:13 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
02:02:14 - C'est lui qui débloque.
02:02:15 C'est une manière absolument...
02:02:19 Il n'est pas à la hauteur de sa fonction de député.
02:02:23 Il y en a un certain nombre.
02:02:25 On a bien vu que les débats dérapaient.
02:02:28 - La France Insoumise ?
02:02:30 - Oui, une partie de la France Insoumise,
02:02:32 et quelques sans doute autres.
02:02:34 Moi, je regrette que lorsqu'on rentre dans une institution
02:02:39 comme l'Assemblée nationale,
02:02:41 c'est une institution qui a vécu beaucoup de crises depuis 1958.
02:02:45 Il s'est passé d'autres choses, et parfois bien plus violentes.
02:02:48 Pourtant, on garde un fil démocratique dans notre pays
02:02:53 qui est plus précieux que tout.
02:02:55 - Qui est rompu, là, avec les moyens ?
02:02:57 - On ne peut pas jouer avec ça.
02:02:59 Appeler de façon ridicule, en se mettant en scène,
02:03:02 parce que là-dedans, il y a beaucoup d'égotisme,
02:03:05 une vision de soi-même qui est totalement dingue.
02:03:08 En appelant et en récompensant par une visite de l'Assemblée nationale,
02:03:12 c'est dérisoire.
02:03:14 C'est de rendre, au fond, l'Assemblée nationale dérisoire
02:03:17 par rapport aux...
02:03:19 C'est juste inacceptable.
02:03:21 C'est de tirer le niveau politique du pays,
02:03:23 la conscience politique du pays, vers le bas.
02:03:25 - Un dernier mot sur les LR,
02:03:27 votre ancienne famille arépolitique.
02:03:30 Est-ce qu'ils vont voter le texte ?
02:03:32 - Mais ils le disent.
02:03:34 J'ai parfaitement confiance.
02:03:36 Moi, je n'aime pas la comptabilité de LR depuis maintenant une bonne année.
02:03:40 C'est très difficile à tenir.
02:03:42 - Ils ne vous parlent pas beaucoup, on va se dire,
02:03:44 dans les couloirs de l'Assemblée.
02:03:46 - L'LR, c'est une partie composée de beaucoup de gens très responsables.
02:03:49 On le voit au Sénat.
02:03:51 Il y a peut-être les LR du Sénat et les LR de l'Assemblée,
02:03:53 mais c'est comme ça.
02:03:55 - LR des champs et LR des villes.
02:03:57 - Et puis, à l'intérieur de LR de l'Assemblée,
02:03:59 il y a évidemment un groupe qui a indiqué que le compte n'y est pas,
02:04:03 comme on dit d'habitude.
02:04:05 C'est une formule qu'on reprend tout le temps.
02:04:07 Je ne sais pas ce que ça veut dire.
02:04:09 C'est un peu ridicule.
02:04:11 Mais moi, je pense que le compte, aujourd'hui, y est.
02:04:13 Pour réformer ce régime de retraite,
02:04:16 lui permettre de perdurer dans le temps,
02:04:18 de s'améliorer, d'être au fur et à mesure plus efficace,
02:04:21 plus juste pour les uns et les autres.
02:04:23 Et donc, LR doit être à la hauteur.
02:04:25 Je n'ai pas de doute que LR sera à la hauteur de cet enjeu.
02:04:28 - Merci Eric Bocqueux d'être venu ce matin dans la matinale de CNews.
02:04:31 On va suivre cette grande journée de mobilisation,
02:04:33 toute la journée sur CNews.
02:04:35 On se retrouve ce soir dans Punchline,
02:04:37 mais tout de suite, c'est Romain Désarbe pour la suite de la matinale.
02:04:42 - Merci à vous, Laurence, et à votre invité, Eric Wörth.
02:04:45 Il est 8h30 et vous regardez CNews.
02:04:48 Et on vous donne toutes les informations, évidemment,
02:04:50 sur les grèves et sur les manifestations
02:04:53 contre la réforme des retraites.
02:04:55 Plus aucune goutte de carburant
02:04:57 ne sort des raffineries françaises depuis ce matin.
02:05:01 On va être dans un instant avec Akim Bellouz,
02:05:04 délégué FO Total de la raffinerie de Faisun.
02:05:06 Des axes routiers sont de plus en plus difficiles d'accès.
02:05:10 Les filtrages ont commencé.
02:05:12 Mickaël Chahut, en direct de Nantes.
02:05:14 Dans un instant, les transports en commun, ça se complique.
02:05:16 On va rejoindre Marine Sabourin sur la ligne A du RER.
02:05:20 Et puis on ira à Rennes retrouver David Leveau, secrétaire,
02:05:23 zone ouest du syndicat de police SGP.
02:05:26 Il y a eu des violences cette nuit.
02:05:28 On part tout d'abord retrouver Mickaël Chahut,
02:05:30 en direct de Nantes, sur un rond-point.
02:05:32 Il y a des opérations de filtrage, Mickaël.
02:05:34 Ça se poursuit. Quelle est la situation ?
02:05:38 C'est en cours depuis 5h30 ce matin ici, Romain.
02:05:41 On est devant l'aéroport de Nantes,
02:05:43 l'entrée d'une grande zone industrielle avec de nombreux entreprises.
02:05:47 Ce sont des salariés de ces entreprises qui sont là
02:05:50 avec leurs responsables syndicaux depuis 5h30
02:05:52 pour un barrage filtrant, je précise.
02:05:55 En clair, on arrête un camion ou un véhicule quelques minutes
02:05:59 et puis il repart au bout d'un moment.
02:06:01 On fait ça depuis ce matin, 5h30.
02:06:04 Vous imaginez bien les conséquences.
02:06:06 On a vu de nombreux bouchons tout autour de Nantes,
02:06:09 notamment sur le périphérique.
02:06:11 Et puis l'accès à cet aéroport qui est très difficile.
02:06:15 Ce matin, on a vu des voyageurs à pied qui viennent
02:06:19 avec leurs valises qui ont garé leurs kilomètres,
02:06:21 leurs voitures souvent des kilomètres en amont.
02:06:25 Je vous propose d'en écouter quelques-uns
02:06:27 des témoignages recueillis tout à l'heure.
02:06:29 On est obligés de faire plus d'un kilomètre à pied.
02:06:33 C'est quand même compliqué.
02:06:35 Il faudrait se mettre d'accord un jour.
02:06:38 Vous trouvez ça pénible ?
02:06:40 Oui, et puis pauvre France, je trouve.
02:06:42 Il faudrait qu'ils aillent un peu dans les autres pays
02:06:46 pour voir comment ça se passe.
02:06:47 Moi j'ai fait 46 années de carrière.
02:06:50 Je me suis pas plein, puis on faisait 55 heures par semaine.
02:06:53 Alors vous voyez, c'est comme ça la vie.
02:06:56 Voilà, vous l'entendez, des voyageurs pas toujours très contents
02:07:01 de devoir être à pied pour rejoindre cet aéroport
02:07:04 ce matin.
02:07:05 Vous l'avez compris ici, on a clairement changé de braquet
02:07:09 pour cette sixième journée de mobilisation.
02:07:11 En clair, on veut toucher l'économie, nous ont dit ici
02:07:14 les responsables syndicaux, pour que les patrons téléphonent
02:07:18 à Macron.
02:07:19 Voilà ce qu'on entend ici depuis ce matin, 5h30.
02:07:21 Suite des opérations, il devrait rejoindre le centre-ville
02:07:25 de Nantes pour la manifestation dont le départ est prévu
02:07:27 à 11h00, en faisant au passage une opération escargot
02:07:31 sur le périphérique de la ville.
02:07:34 - Michael Chahut, en direct de Nantes.
02:07:36 Merci beaucoup, Michael.
02:07:38 Je voulais qu'on retourne à Rennes.
02:07:40 Regardez ce qui s'est passé cette nuit à Rennes.
02:07:42 Il y a eu des violences, il y a eu des dégradations communes,
02:07:44 il y a eu des commerces attaqués, vandalisés,
02:07:47 il n'y a pas d'autre mot.
02:07:48 Il y a eu des incendies volontaires.
02:07:51 On est en direct avec David Leveau, secrétaire Zone Ouest,
02:07:54 Unité SGP.
02:07:55 Police, vous êtes policier.
02:07:57 Bonjour David Leveau, merci d'être avec nous.
02:07:58 Qu'est-ce qui s'est passé à Rennes cette nuit ?
02:08:01 - On a été très surpris parce qu'on a eu les casseurs
02:08:04 qu'on a d'habitude, malheureusement,
02:08:06 dans les manifestations rennaises, ont décidé de changer
02:08:09 eux aussi de braquet.
02:08:10 J'entendais M. Chahut dire ça.
02:08:12 Et voilà, donc à 0h30, ils se sont réunis à 200-250.
02:08:16 Ils ont mis le feu à des palettes.
02:08:18 Ils ont bloqué la route de l'Orient,
02:08:20 qui se dirige vers le stade de la route.
02:08:22 Voilà, donc mes collègues, malheureusement,
02:08:25 vu le peu d'effectifs qu'on a la nuit,
02:08:27 c'est une triste réalité, n'ont pas pu intervenir
02:08:30 tout de suite.
02:08:31 Donc, ils ont dû attendre du renfort.
02:08:33 Donc, on a des gendarmes qui sont arrivés ensuite
02:08:35 en renfort.
02:08:36 On a réussi à reprendre les barricades
02:08:38 et les faire reculer.
02:08:39 Mais tout en reculant, évidemment,
02:08:41 les individus au nombre de 200-250
02:08:44 ont jeté des projectiles sur mes collègues,
02:08:46 ont mis des engins de chantier au milieu de la route
02:08:49 et puis ont commis des dégradations énormes
02:08:51 sur, malheureusement, les magasins des commerçants.
02:08:54 Dès la RT, il y a eu le KFC, un magasin de luminaire,
02:08:57 une station de service, etc.
02:08:59 Voilà, donc les affrontements ont duré
02:09:01 jusqu'à environ 5h du matin.
02:09:04 Puis, les individus ont pris les rues annexes
02:09:07 et se sont dispersés en prenant le métro.
02:09:09 Donc, voilà un peu la situation au Valais.
02:09:11 David Leveau, vos collègues ont l'habitude,
02:09:15 vos collègues policiers à Rennes savent très bien
02:09:18 qui sont ces casseurs.
02:09:19 Ils viennent d'où ?
02:09:20 Ils sont politisés, ces casseurs ?
02:09:22 Écoutez, je ne sais pas s'ils sont politisés,
02:09:25 mais en tout cas, on sait qu'il y a des hommes politiques
02:09:27 ou en tout cas, des représentants de la nation élue
02:09:30 qui passent, par exemple, à Rennes 2
02:09:32 pour mettre le feu et mettre en tout cas en danger
02:09:36 ensuite la population et nos collègues.
02:09:39 Ils sont instrumentalisés, ça c'est une réalité.
02:09:42 Maintenant, moi, cette nuit, on a eu les individus
02:09:45 avec les parapluies devant, etc.
02:09:47 Voilà, à force de constater que c'est toujours les mêmes
02:09:50 de l'ultra, de l'extrême, des Black Blocs
02:09:52 et de cet ensemble de casseurs qui profitent, évidemment,
02:09:55 des manifestations pacifiques de nos concitoyens
02:09:59 pour se mêler, pour casser, pour brûler.
02:10:01 Alors maintenant, ils ont changé un petit peu de méthode,
02:10:03 ils brûlent la nuit.
02:10:04 Malheureusement, ils se sont peut-être aperçus aussi
02:10:06 que la nuit, on a moins d'effectifs présents.
02:10:08 Ça, c'est une réalité.
02:10:09 Et voilà, à force de constater que, voilà,
02:10:13 ils sont de plus en plus inventifs pour casser, pour brûler.
02:10:15 C'est dommageable, mais en tout cas, c'est la triste réalité
02:10:18 et ça s'est passé à Rennes.
02:10:19 Et en tout cas, j'espère que ça ne se passera pas
02:10:21 dans d'autres villes, mais c'est très inquiétant
02:10:23 quand même pour la suite.
02:10:24 Merci beaucoup, David Leveau.
02:10:25 On a vu le logo A entouré d'un cercle,
02:10:30 qui est le logo des anarchistes.
02:10:33 Une dernière question, tiens, David Leveau,
02:10:34 est-ce que vous êtes toujours connecté avec nous ?
02:10:36 Oui.
02:10:37 Une dernière question.
02:10:38 Vous y faisiez allusion, Louis Boyard,
02:10:39 le député France Insoumise, qui lance des appels
02:10:42 à l'insurrection, des appels en tout cas au blocage
02:10:47 dans les lycées et les facultés.
02:10:51 Ça vous condamnez, évidemment, j'imagine ?
02:10:53 Écoutez, moi je condamne en tant que syndicaliste
02:10:58 responsable de Force Ouvrière.
02:11:00 C'est un droit de manifester.
02:11:02 Le blocage du pays est dans la légalité des choses à faire.
02:11:05 Évidemment, on a affaire à un gouvernement
02:11:07 qui ne veut pas reculer, qui ne veut rien entendre
02:11:09 et qui ne veut pas entendre les Français.
02:11:11 Mais de là à aller monter les gens et de créer comme ça
02:11:14 cette insurrection violente qui se dirige
02:11:18 contre l'État, donc contre les policiers
02:11:20 qui sont le dernier rempart de l'État.
02:11:22 Non, bien sûr que je condamne, c'est inadmissible.
02:11:24 Et moi je pense à mes collègues et à leur famille
02:11:26 qui vont un petit peu, là c'est les temps venus,
02:11:29 ils vont prier pour que leur mari, pour que leur femme
02:11:32 rentre entier à la maison le soir
02:11:34 et pas en brûlant avec un cocktail Molotov, etc.
02:11:37 Je pense à eux et ça c'est irresponsable de la part d'élus,
02:11:41 en tout cas d'élus à l'Assemblée Nationale.
02:11:43 Je trouve ça inadmissible.
02:11:45 Merci beaucoup, David Leveau.
02:11:46 Merci à vous, merci d'avoir réagi sur l'antenne de CNews.
02:11:51 Allez, on part, on retourne sur le terrain.
02:11:53 Des difficultés dans les transports en commun, Chana.
02:11:55 Oui, de grosses perturbations sont attendues aujourd'hui et demain
02:11:59 sur les réseaux SNCF et RATP.
02:12:01 En Ile-de-France, prévoyez seulement un RER A sur trois.
02:12:05 Et justement, on rejoint tout de suite Marine Sabourin
02:12:07 en direct de la gare du Val-de-Fontenay, près de Paris.
02:12:09 Alors Marine, les usagers ont anticipé ce matin.
02:12:12 Oui, tout à fait, Chana.
02:12:15 Ce qu'ils nous expliquaient, c'est qu'ils étaient arrivés
02:12:17 une heure en avance pour éviter d'arriver en retard au travail.
02:12:20 Alors la majorité nous disait soutenir cette manifestation.
02:12:24 Et bien, ils nous disaient qu'ils espéraient tout de même
02:12:26 que cela ne dure pas trop longtemps, puisque cela demandait
02:12:28 beaucoup d'organisations.
02:12:30 Nous avons recueilli leurs témoignages.
02:12:31 Je vous propose de les écouter.
02:12:33 Je suis partie plus tôt et puis j'ai vu que le RER,
02:12:37 il y avait un train là dans dix minutes, donc j'ai attendu.
02:12:40 Alors, je suis venue comme tous les jours au RER,
02:12:43 je n'ai rien changé.
02:12:44 Au début, j'allais à Montreuil en trottinette pour prendre la Linov
02:12:48 parce qu'elle fonctionnait mieux.
02:12:50 Puis en fait, je me suis aperçue que le RER marchait très bien.
02:12:53 En fait, comme les gens ne viennent pas, du coup,
02:12:56 même s'il y a moins de trains, ça compense.
02:12:58 Écoutez, on fait avec les moyens du bord, malheureusement.
02:13:01 Mais bon, je suis à 100 % avec eux en tout cas.
02:13:04 La grève, je l'approuve à 100 %.
02:13:06 Je ne sais pas comment les enfants, nos enfants et nos arrières-petits-enfants
02:13:09 et nos petits-enfants vont s'en sortir, mais ça va être très compliqué.
02:13:12 Marine Sabourin a recueilli ses témoignages.
02:13:17 Lomid Guillaume est avec nous.
02:13:19 Je voudrais qu'on parle des caisses de retraite.
02:13:21 De grève.
02:13:22 Des caisses de grève.
02:13:23 Alors, les caisses de retraite...
02:13:24 C'est le sujet aussi du jour.
02:13:27 C'est lié également du jour.
02:13:28 Mais plus précisément encore, des caisses de grève, effectivement.
02:13:32 Quand on fait grève, on n'est pas payé.
02:13:35 Et pour compenser cette perte de salaire des grévistes,
02:13:39 les syndicats ont des caisses de grève.
02:13:41 Qu'est-ce que c'est et comment ça marche ?
02:13:43 C'est une cagnotte qui permet de soutenir et d'entretenir un mouvement dans la durée.
02:13:46 Les premières caisses de grève sont apparues en 1830, à peu près.
02:13:50 C'est donc un système qui est bien rodé.
02:13:52 La CFDT est l'une des rares organisations syndicales à posséder une caisse permanente.
02:13:57 Elle est alimentée tous les mois par une partie des cotisations de ses adhérents.
02:14:00 Son montant serait de 140 millions d'euros.
02:14:03 C'est une sacrée cagnotte.
02:14:04 Mais l'organisation a prévu de consacrer 1 million pour aider les grévistes dans le mouvement actuel.
02:14:10 Pour les autres organisations, ce sont des cagnottes plus ponctuelles
02:14:13 qui se font d'ailleurs désormais souvent majoritairement en ligne.
02:14:16 Elles se constituent à chaque mouvement à partir de la générosité des salariés.
02:14:20 La CGT par exemple annonce qu'elle a recueilli 580 000 euros sur l'ITCHI depuis le début du mouvement.
02:14:26 Un tiers des donateurs de ces cagnottes seraient des retraités qui soutiennent le mouvement.
02:14:31 L'indemnisation peut aller de 7,70 euros de l'heure pour la CFDT,
02:14:35 pour les salariés qui en font la demande en fournissant un bulletin de salaire
02:14:38 qui montre des retenues pour jour de grève.
02:14:40 Et cette indemnisation peut aller jusqu'à 41 euros par journée pour d'autres organisations.
02:14:45 Merci beaucoup Lomique Guillot pour nous avoir parlé de ces caisses de grève.
02:14:50 Les expéditions de carburant, elles sont bloquées dans toutes les raffineries de France.
02:14:55 C'est ce qu'annonce la CGT ce matin.
02:14:57 On part à Faisun, c'est au sud de Lyon, le long de l'autoroute A6 au sud de Lyon.
02:15:04 Et on est en direct avec Hakim Bellouz, délégué force ouvrière totale à la raffinerie de Faisun.
02:15:11 Bonjour Hakim Bellouz, vous nous entendez ?
02:15:15 Bonjour, je vous entends très mal mais je vous entends un peu.
02:15:18 Moi je vous vois très mal, vous êtes dans le noir, à contre-jour.
02:15:21 Totalement à contre-jour, c'est probablement vous, mais j'avoue qu'on ne vous voit pas.
02:15:30 C'est assez étonnant, peut-être allumer une lumière.
02:15:33 Quelle est la situation à la raffinerie de Faisun ce matin ?
02:15:38 Aujourd'hui à la raffinerie de Faisun, il n'y a plus d'expédition de produits.
02:15:41 75% de sérralées grévistes en production, donc il n'y a plus de produits qui sortent de la raffinerie.
02:15:48 C'est totalement bloqué, c'est ça, comme dans toutes les raffineries, c'est bien ça.
02:15:55 Oui c'est ça, il y a à peu près 70-75% de sérralées grévistes chez Total dans toute la raffinerie.
02:16:00 Plus aucune goutte d'essence ne sort et il n'y a plus de production non plus ?
02:16:07 Non, la production a un débit minime sur certains sites,
02:16:10 mais le plus important pour nous c'est la sortie de produits.
02:16:12 Le fait qu'il n'y ait plus de produits qui sortent, c'est le plus important pour nous.
02:16:15 Bloquer le pays serait irresponsable, dit Elisabeth Born.
02:16:19 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
02:16:21 Quand on bloque les raffineries, vous connaissez parfaitement votre pouvoir.
02:16:25 Là, il n'est pas question du droit de grève, vous savez bien que quand vous vous mettez en grève,
02:16:29 vous empêchez l'économie de fonctionner,
02:16:33 parce que l'essence, c'est le sang de l'économie en France et dans tous les pays développés.
02:16:39 Bon, vous avez conscience de ce que vous faites.
02:16:42 Bloquer le pays serait irresponsable, dit Elisabeth Born.
02:16:45 Qu'est-ce que vous lui répondez ?
02:16:47 Madame Born, je n'ai rien à lui dire, elle ne m'intéresse pas.
02:16:52 Il raconte des fables tous les jours en français, ça c'est la première chose.
02:16:55 Si j'ai un message à faire passer aujourd'hui, c'est qu'il faut bien comprendre
02:16:58 qu'il y a des richesses qui sont cumulées, qui sont mirobolantes, et tant mieux,
02:17:03 parce qu'on a une belle économie.
02:17:05 Mais à côté de ça, il faut savoir qu'il y a un grand nombre de salariés,
02:17:08 je dis bien des salariés en France, des salariés qui se lèvent tous les matins pour aller au travail
02:17:12 et qui sont à genoux du 1er janvier au 31 décembre.
02:17:15 Et ça, il va falloir que tout le monde l'entende, ça c'est plus acceptable.
02:17:18 Aujourd'hui, les gens ne veulent pas finir au caveau, on a besoin d'une retraite,
02:17:22 on veut une retraite en bonne santé et on veut des salaires descendre.
02:17:25 Donc là, j'ai qu'un seul appel à faire.
02:17:27 Tout le monde en grève à partir du 7 mars, tous ceux qui peuvent continuer la grève,
02:17:30 il va falloir continuer la grève.
02:17:32 Aujourd'hui, M. Macron, le président de la République, Mme Borne et son gouvernement,
02:17:38 ils sont sur marche ou crève.
02:17:40 Donc nous, on va marcher, on n'a pas envie de crever, mais on va marcher dans le bon sens.
02:17:43 Ça sera grève générale pour tout le monde.
02:17:45 Merci à Kim Bellous d'avoir été en direct avec nous ce matin, depuis la raffinerie de Faisun.
02:17:53 Allez, il est 9h moins le quart, la santé tout de suite avec le Dr Millau, comme tous les jours.
02:17:57 Bonjour docteur, bonjour Brigitte.
02:18:09 L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament met en garde au sujet de nouveaux médicaments hormonaux
02:18:16 et elle met en garde au sujet de leur lien potentiel avec l'apparition de tumeurs cérébrales.
02:18:21 De quoi s'agit-il exactement et faut-il s'inquiéter ?
02:18:24 Quand on parle de médicaments hormonaux, on parle de médicaments à base de progestérone,
02:18:30 ce sont des progestérones de synthèse, ce sont des hormones féminines,
02:18:34 des médicaments qui contiennent des hormones féminines, ce qu'on appelle des progestatifs.
02:18:39 Et quand on parle de méningiomes, on parle de tumeurs cérébrales bénignes,
02:18:44 qui sont des tumeurs qui se développent à partir des enveloppes du cerveau,
02:18:48 ce que l'on appelle les méninges, vous savez, il y a plusieurs enveloppes qui protègent le cerveau,
02:18:54 et donc ces tumeurs se développent à partir des méninges, et ce sont des tumeurs bénignes.
02:18:59 Mais évidemment, si elles grossissent, elles peuvent entraîner des troubles neurologiques, et on va y revenir.
02:19:04 Donc en fait, ce lien entre hormones féminines et tumeurs du cerveau, il est connu depuis plusieurs années.
02:19:12 On le doit d'ailleurs à un neurochirurgien qui s'était retrouvé à opérer un nombre plus élevé de femmes,
02:19:19 de méningiomes justement, de ces tumeurs cérébrales, un nombre en haute augmentation,
02:19:24 donc il a cherché à comprendre pourquoi cette augmentation, et il s'est avéré qu'elles avaient en commun,
02:19:29 toutes ces personnes, d'avoir pris des traitements hormonaux, de hormones féminines, de progestatifs,
02:19:36 donc là on s'est dit, tiens, il peut y avoir un lien entre les deux,
02:19:39 et notamment un médicament qui était très utilisé il y a quelques années, ce qu'on appelle l'endrocure,
02:19:46 c'est un progestatif aussi, qui va bloquer les hormones mâles.
02:19:51 Et ce médicament, ce progestatif, non c'est pas tout de suite cela,
02:19:55 ce médicament, ce progestatif, il bloquait les hormones mâles, et il était indiqué notamment au cas d'hyperpilosité,
02:20:03 vous savez, de l'hirsutisme, toutes ces personnes qui souffrent, ces femmes qui souffraient de poils abondants,
02:20:09 donc on leur donnait ce médicament, l'endrocure, et aussi il était indiqué pour les transitions de genre,
02:20:15 ce sont des médicaments qui bloquent les hormones mâles.
02:20:18 Et d'ailleurs, les gens étaient tellement sensibilisés, que la prescription de ce médicament a diminué de 88%,
02:20:26 vous voyez, en quelques années.
02:20:28 Donc voilà, donc ça ce lien, on le connaissait, il y avait endrocure, il y avait l'utényl et l'utéran,
02:20:34 des médicaments à base de ces hormones.
02:20:37 Et là, en fait, fin de semaine dernière, l'agence a fait un communiqué justement pour sensibiliser aux risques potentiels,
02:20:46 attention, pour l'instant on n'a pas réellement de lien de cause à effet prouvé, mais bien suspecté,
02:20:53 surtout l'idée c'est de sensibiliser les médecins et les femmes sur ce risque potentiel, évidemment.
02:20:59 Alors là, ce sont de nouveaux médicaments que l'on va avoir là, ce ne sont pas les trois anciens dont je viens de vous parler,
02:21:06 ce sont de nouveaux médicaments, et ces médicaments, ils sont prescrits assez souvent,
02:21:11 puisqu'ils sont prescrits aux femmes ménopausées, ils sont prescrits aux femmes qui souffrent d'endométriose,
02:21:18 ils sont prescrits aux femmes qui ont des troubles menstruels avec des règles longues, des règles douloureuses,
02:21:23 ils sont prescrits aux femmes qui ont des fibromes, donc ce sont des médicaments quand même très utilisés.
02:21:29 Donc l'idée c'est quoi avec ce communiqué ? C'est de dire qu'il y a un risque potentiel,
02:21:35 donc à surveiller, donc de sensibiliser les médecins, que les médecins évaluent bénéfices, risques à donner ces traitements,
02:21:42 quand vous souffrez réellement d'endométriose ou de choses comme ça, effectivement il faut discuter de l'indication du traitement,
02:21:49 et surtout, on ne va pas le donner à quelqu'un qui a déjà un méningiome évidemment,
02:21:54 mais surtout d'alerter sur les symptômes qui peuvent vous faire penser que vous souffrez d'un méningiome.
02:22:01 Je vous ai mis les principaux symptômes, en sachant évidemment que c'est pas non plus le risque potentiel, je le répète,
02:22:09 il ne faut pas non plus s'alerter, il faut en discuter avec son médecin.
02:22:12 Les principaux symptômes, il y en a d'autres, puisque ça va toujours dépendre de l'endroit et de la grosseur du méningiome.
02:22:20 Donc si vous sentez des maux de tête, des troubles de la vision, des troubles du langage, des nausées, des vertiges,
02:22:26 éventuellement des petites fourmis dans un bras ou une petite difficulté à bouger,
02:22:31 il faut savoir que ça peut être ça quand on prend un traitement hormonal à base de progestérone.
02:22:40 Donc l'idée est de faire que le médecin, quand il prescrit ses traitements, en discute avec la patiente pour savoir,
02:22:47 parce que le risque est très rare.
02:22:49 On est passé, pour vous donner un exemple, en 2017, on avait opéré 95 femmes de méningiomes,
02:22:58 et là on en a opéré 7 en 21. Donc vous voyez, ce n'est pas non plus quelque chose de très fréquent.
02:23:05 Et ce qui est important, c'est de le savoir, de connaître les symptômes, d'en discuter avec son médecin.
02:23:11 Mais il faut toujours évaluer le bénéfice et le risque.
02:23:13 Quand vous souffrez énormément, il vaut mieux prendre un traitement hormonal régulièrement
02:23:18 qui vous soulage vos douleurs pour l'endométriose, mais aussi pour la ménopause.
02:23:22 Il y a tellement d'avantages à prendre un traitement de la ménopause,
02:23:25 pour ce qui se voit et aussi pour ce qui ne se voit pas, comme la séoporose et les maladies cardiovasculaires.
02:23:29 Donc c'est vraiment une discussion à avoir dans le colloque singulier avec son médecin,
02:23:34 avant l'indication d'un traitement à base de progestérone.
02:23:38 C'était votre programme avec Curcumax.
02:23:41 Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:23:46 C News, il est 9h10.
02:23:48 Merci d'avoir démarré cette journée avec nous sur C News.
02:23:51 On se retrouve demain dès 5h55.
02:23:54 Pour revoir la matinale, vous allez sur cnews.fr.
02:23:57 Ce soir, le meilleur de l'info à partir de 21h avec Olivier Benkemoun.
02:24:01 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités, bien sûr.
02:24:06 Belle journée à vous sur C News. À demain.
02:24:09 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:24:13 pour l'instant.
02:24:14 [Musique]