Veille de manifestations, le « panier anti-inflation » et des bagarres au cinéma

  • l’année dernière
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Transcript
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Bonsoir Félix, Mathieu.
00:03 Bonsoir tout le monde.
00:04 Et ces trois mots dans l'actu sont veiller, inflation et boxe.
00:07 Veiller d'armes avant la bataille des retraites.
00:09 Les syndicats promettent une France à l'arrêt.
00:11 Le ton monte même au Sénat.
00:12 Le trimestre anti-inflation promis par la grande distribution
00:15 et le ministre de l'économie.
00:16 Un panier de produits vendus le moins cher possible.
00:19 Bon, reste à voir ce qui se passe derrière cette formule concrètement.
00:22 Et puis quand un film de boxe chauffe son public
00:24 au point que ça se finit en bagarre dans plusieurs cinémas.
00:27 Une salle adreux annonce même déprogrammer ce film.
00:30 Cris de trois vu l'ampleur du phénomène.
00:32 Les vraies voix Sud Radio.
00:35 La réforme des retraites débute une semaine décisive au Sénat.
00:38 Mais aussi face à la rue.
00:40 C'est demain, la rue où les opposants du texte veulent mettre la France à l'arrêt.
00:43 En mode grève reconductible potentiellement au-delà même de la seule journée de demain.
00:48 Même du côté du Sénat, c'est assez inhabituel pour être souligné.
00:51 Le ton monte, comme ici par exemple avec le communiste Fabien Guay.
00:54 En 2019, vous étiez bien pour la retraite par capitalisation.
00:58 Et vous avez pas changé.
01:00 Ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui n'est qu'une étape.
01:04 Et donc, dans un an, va revenir sur l'établi la retraite par capitalisation.
01:10 Le projet que vous n'avez pas lâché de 2019.
01:14 Personne a un poisson rouge ici qui tourne dans un bocal
01:16 et qui en quelques secondes oublie tout.
01:18 Alors de leur côté, les routiers ont déployé dès ce matin des barrages filtrants
01:22 ajoutant aux perturbations attendues dans les transports.
01:25 La SNCF, la RATP avertissent que le trafic sera très affecté demain.
01:29 Selon le SNU, IPP-FSU, le premier syndicat du primaire aussi,
01:33 plus de 60% des enseignants du premier degré seront grévistes.
01:37 Plusieurs milliers d'écoles resteront donc fermées.
01:40 Et on en parlera bien entendu à 18h30 dans notre coup de projecteur.
01:45 On en vient Philippe.
01:46 On en vient à cet accord anti-inflation publié par Bruno Le Maire.
01:50 Accord trouvé ce matin avec les distributeurs.
01:53 Le ministre de l'économie l'a annoncé devant une brochette de patrons d'enseignes de grande surface,
01:57 à l'exception notable de Leclerc, qui boudait l'événement.
02:00 Le trimestre anti-inflation, ça va consister pour chaque enseigne à définir
02:04 une sélection de produits vendus, je cite, "le moins cher possible".
02:08 Alors beaucoup, comme l'UFC, que choisir s'interroge déjà sur le côté peu contraignant de cette formule.
02:13 En tout cas, Bruno Le Maire assure que les enseignes vont bel et bien mettre la main à la poche.
02:17 Ce trimestre anti-inflation sera un dispositif massif, efficace, protecteur.
02:24 Il garantira sur un nombre de références élevées,
02:28 qui seront librement choisies par les distributeurs, un niveau de prix le plus bas possible.
02:34 Ce niveau de prix le plus bas possible, il sera pris sur les marges des distributeurs.
02:39 Ce qui représente un effort de plusieurs centaines de millions d'euros
02:43 consentis par les distributeurs pour le pouvoir d'achat des ménages.
02:47 Alors concrètement, les produits de cette opération trimestre anti-inflation
02:50 vont être identifiables avec un petit logo tricolore sur l'emballage.
02:54 Notez que le patron de Leclerc avait donc boudé ce rendez-vous.
02:57 Il s'en explique, il dénonce une opération de communication sur certains produits
03:02 qui, selon lui, donnent l'impression que les enseignes se rattrapent sur le reste, sur les autres produits.
03:06 Philippe Bilger, peut-être...
03:08 Alors, d'abord, juste si vous le permettez, Cécile,
03:12 lorsque Félix parle de l'atmosphère du Sénat,
03:16 tout de même c'était gentil ce que disait le sénateur communiste par rapport à la Fomble et des Sables.
03:22 - Pour le Sénat, ça reste le Sénat.
03:26 - Je ne sais pas ce que ça va donner cette histoire.
03:30 Leclerc se distingue, je crois, assez généralement,
03:34 et je ne suis pas persuadé qu'il ait tort lorsqu'il dit
03:38 qu'en réalité il faut essayer d'offrir à tout le monde, surtout les produits le moins cher.
03:44 - Et c'est ce qu'il dit, il dit "moi je fais ça toute l'année, je n'ai pas besoin de panier anti-inflation".
03:49 - D'ailleurs, à priori, ce sera surtout les mags distributeurs qui seront concernés par ce trimestre anti-inflation
03:53 avec le petit logo tricolore.
03:55 - Donc si j'ai bien compris, on passe du fameux panier anti-inflation au trimestre, c'est très bien,
04:02 sauf qu'on ne dit pas sur combien de produits, on nous a dit beaucoup.
04:05 Est-ce que ça va être efficace ? On va voir.
04:07 - C'est la clarté dans la confusion.
04:09 - C'est toujours les belles annonces, grande pompe, donc communication comme toujours.
04:13 En tout cas, je veux bien voir.
04:15 - Je vais vous emmener faire les cours à la soirée.
04:18 - C'est un fait qu'on a, ministre de l'économie, on aimerait l'entendre
04:24 travailler à créer une France prospère, une France qui se moquerait de l'inflation
04:28 où chacun pourrait avoir un job et vivre dignement de son job.
04:32 Et ça, pour l'instant, c'est aux abonnés absents.
04:34 On fait des rustines, on fait des chèques-ceci, des chèques-cela, des paniers, machin-chose.
04:38 Ce n'est pas ça qui rend les Français prospères dans leur travail.
04:41 - Surtout que ça n'est pas pérenne, forcément.
04:43 - C'est clair.
04:44 - Et on termine par ce film déprogrammé de certains cinémas,
04:47 après de nombreux cas de bagarres dans le public pendant les projections.
04:50 - Oui, le film en question, c'est "Creed 3", le troisième opus de cette série "Creed"
04:54 dérivé de "Rocky". Sur l'écran, on peut voir ça.
04:57 - Hey ! Hey ! Tu fais quoi, là ?
05:02 - Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me viens ?
05:03 - Police ! - Attends !
05:04 - Je vois bien ce que tu essaies de faire.
05:05 - Voilà, le problème, c'est que même en dehors de l'écran, dans la salle,
05:07 on peut voir ça, finalement, un public venu voir "Creed 3" pour en découdre.
05:11 Depuis la sortie du film américain de "Box" la semaine dernière,
05:14 les mêmes scènes se sont multipliées, par exemple, à Saint-Étienne, à Ivry-sur-Seine,
05:18 à Charleville-Mézières ou encore à Thionville.
05:20 Oui, là, malheureusement, c'est plus le film, c'est dans la salle.
05:27 C'est ces vidéos qui ont tourné, notamment sur les réseaux sociaux, à Saint-Étienne.
05:30 Par exemple, samedi après-midi, la police a interpellé une vingtaine de spectateurs
05:34 après cette bagarre générale dans le public.
05:36 Nous n'étions pas en capacité de ramener le calme.
05:39 L'intervention de la police a été nécessaire pour mettre fin aux bagarres
05:42 avec des jets de bouteilles dont l'une a atteint la tête de l'un de nos agents de sécurité.
05:46 C'est ce qu'explique ce responsable de salle stéphanoise
05:50 qui avait d'ailleurs connu déjà un phénomène similaire en 2019 avec "Fast & Furious 9".
05:55 Voilà conséquence.
05:56 En tout cas, un cinéma adreux vient même d'annoncer qu'il déprogrammait le film
06:00 pour couper court à ces violences.
06:02 - On n'est pas chez les fous.
06:04 - Je ne connais pas ces films.
06:06 Mais est-ce qu'à votre avis, ceux qui l'ont vu ou qui ont vu les précédents,
06:12 c'est une sorte de contagion du spectacle lui-même sur les spectateurs ou est-ce un public ?
06:18 - Excusez-moi, quand on allait voir Rocky il y a 40 ans,
06:21 on n'était pas aussi débiles pour faire de la bock dans la salle de cinéma.
06:24 - Est-ce qu'on sait pourquoi ça crée des bagarres ?
06:29 Est-ce qu'il y a des scènes très... je ne sais pas moi.
06:32 - C'est comme tous les cinémas avec des voitures qui vont vite de course
06:38 où les gens sortent du cinéma et ont l'impression qu'ils sont sur un circuit.
06:42 C'est toujours la même chose.
06:43 C'est quand vous allez voir un grand prix de Formule 1 ou un grand prix moto,
06:47 et bien derrière, certains motards prennent leur moto et ils roulent à fond.
06:52 Il y a une espèce de mimétisme, d'emballement.
06:56 - La violence sociale est quand même bien connue,
07:00 des films violents ce n'est quand même pas ce qui manque.
07:03 Et là manifestement il y a un truc spécial avec ce film.
07:07 - Est-ce que le côté surenchère des réseaux sociaux empire la situation ?
07:10 - Peut-être.
07:12 - J'espère que ce n'est pas un mauvais happening qui a été mis en place
07:16 pour faire de la communication et qui part en...
07:19 Je me souviens par exemple, on va en parler bientôt,
07:21 de la dernière tentation du Christ à l'époque de Scorsese.
07:23 Et il y avait eu des heurts dans les cinémas parce que le sujet était polémique.
07:27 Il y avait des personnes qui étaient pour le point de vue du film,
07:30 d'autres qui étaient contre et finissaient par se battre.
07:32 Et là je vous demande, quand on fait du boxe,
07:34 Phil David le disait, on a tous vu les Rocky, Creed, c'est la suite.
07:38 - Apollo Creed, oui absolument.
07:40 - Qui meurt face à Ivan Drago dans "Antica".
07:43 - Au départ le premier Rocky, c'est Apollo Creed, champion du monde,
07:46 qui défie un boxeur inconnu.
07:48 Oui, on aimerait comprendre...
07:50 - Oui, mais à mon sens, il n'y a rien à comprendre.
07:52 - C'est qu'il y a des crétins.
07:54 - Non, mais c'est des sauvages, il n'y a pas d'autre mot.
07:56 C'est des sauvages qui débarquent dans une salle de cinéma
07:59 et qui se pensent chez eux, dans leur cité, où j'en sais rien.
08:01 Mais ce n'est pas possible, combien de films on a vus qui sont violents,
08:04 qui ont fait de la castagne, jamais ça se termine comme ça.
08:08 - Justement, Madi, pardon de poursuivre le débat,
08:12 c'est-à-dire que, toutes choses étant égales par ailleurs,
08:14 il y a un truc apparemment particulier avec ce film.
08:17 Parce que justement, il y a plein de films violents dans toutes les salles de France.
08:20 - C'est du mimétisme, c'est comme Philippe Bilger.
08:22 Dès que quelqu'un veut, il veut tout s'accueillir.
08:24 - Vous avez décidé, quand je quitterai le cinéma,
08:26 de faire comme Verstappen.
08:28 - Mais moi, je serais curieuse de voir,
08:32 je suis curieuse de savoir si ça va se passer comme ça partout.
08:35 - Si tout le monde dépend de la cinéma, c'est bon.
08:37 - Vous savez déjà comment on fait il y a 15 ans.
08:39 - C'est un public en particulier, on est à voir si ça va se tenir ou pas.

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