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"Tout est cher, Messieurs, Mesdames, mais les bananes pas trop chères", harangue un vendeur du marché de Belleville, marché populaire de l'Est parisien, où les arbitrages sur ce que l'on achète et mange sont de plus en plus douloureux.

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Transcription
00:00 Pour eux, ils ont l'impression qu'on les "vale".
00:27 Un produit qu'on vendait par exemple à 1€ ou 1,20€ qui se retrouve à 3€ d'un coup,
00:33 ça fait du mal.
00:34 Pour eux, comme pour leur portefeuille, on ne sait pas quelle situation ils ont, donc
00:38 on essaie de faire du mieux pour maintenir certains prix, mais on ne peut pas.
00:42 Et ça devient très très compliqué.
00:44 Même les oeufs aussi, ils ont augmenté.
00:57 Vous vous rendez compte ? Avant on achetait 30 oeufs pour 2,50€, maintenant c'est 6€.
01:05 Ça fait une grande différence.
01:07 Vous mangez quoi à la place ?
01:08 Non, je n'achète pas beaucoup.
01:10 Parce que quand les petits-enfants venaient, on faisait des gâteaux et tout, mais maintenant
01:15 on est bolo-bolo.
01:16 On met moins de protéines.
01:26 Tout ce qui est oeufs, poissons, viande, parce que même le poisson c'est devenu excessif.
01:30 Même si je ne l'achète plus au marché, avant je l'achetais, je ne l'achète plus au marché,
01:34 c'est devenu trop cher.
01:35 C'est devenu beaucoup trop cher.
01:36 Je trouve que ça a super augmenté.
01:38 On arrive à se soulager surtout sur les fruits et légumes.
01:44 Mais là, le poivron qui est presque 4€ le kilo aujourd'hui, vous ne l'avez jamais
01:49 vu.
01:50 C'est vraiment pas mal.
01:57 ...
01:59 [SILENCE]

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