Alors que l'intersyndicale promet de bloquer la France mardi 7 mars, enquête sur le couple qui incarne cette contestation. Laurent Berger de la CFDT et Philippe Martinez de la CGT, à la tête des deux syndicats les plus puissants de France. Une union improbable pour ces deux hommes à la personnalité très différente et aux lignes opposées, qui se sont longtemps affrontés.
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00:00 Pour certains, il y a l'expression "le nez au milieu du visage".
00:04 Moi, c'est la moustache au milieu du visage.
00:06 Je pense que c'est plutôt venu à l'issue d'un pari
00:09 que d'une quelconque volonté de me singulariser de qui que ce soit.
00:14 Ce signe de moustache, qui est quand même un signe fort,
00:18 est un signe de pouvoir, est un signe de combat.
00:21 Ça le durcit, ça le vieillit même d'ailleurs.
00:24 Ça montre que l'homme se doit de porter cette organisation syndicale
00:29 et de la CGT de cette façon.
00:31 Philippe Martinez avait plusieurs surnoms,
00:33 tous en rapport avec son look et en particulier ses moustaches.
00:36 Le surnom le plus facile à retenir, c'était "moustache" tout simplement.
00:39 Et puis il y avait aussi "Général Tapioca".
00:41 Ça fait référence à Tintin en Amérique latine,
00:44 où ce général incarne un personnage extrêmement autoritaire.
00:48 Cécile, on y va aussi ?
00:50 Laurent Berger, de son côté, n'a pas vraiment de surnom connu.
00:54 C'est Laurent, c'est même pas Lolo, c'est Laurent.
00:57 C'est une personnalité subtile,
00:59 c'est pas une personnalité tout en traits marqués.
01:04 Une forme presque d'effacement, une forme de modestie.