Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
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00:00 Europe 1, La France Bouge, Aurélien Fleureau.
00:05 Et oui, La France Bouge innove, se réinvente, on le voit chaque jour sur Europe 1
00:09 avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie.
00:13 D'ailleurs, si vous aussi vous avez envie de monter votre entreprise
00:16 et si vous souhaitez avoir des conseils pratiques,
00:18 et bien c'est ici que cela se passe aujourd'hui, autour d'Antoine Huber, le président d'Insectes,
00:24 spécialiste de l'élevage d'insectes pour l'alimentation animale notamment,
00:28 et puis à la tête donc de la plus grande ferme verticale de France du côté d'Amiens.
00:33 La France Bouge, c'est aussi le rendez-vous des startups,
00:36 nous sommes avec Vincent Poulichek, cofondateur de LAVIE,
00:38 jeune entreprise qui a développé le concept de gras végétal.
00:41 Et puis maintenant, c'est l'heure de la pépite du jour,
00:44 puisque chaque année, Europe 1 remet les trophées de l'avenir.
00:46 Présentation aujourd'hui de Ystie, qui utilise les levures des Brasseurs
00:51 pour créer un super ingrédient.
00:57 Bonjour Juan Londonio.
00:59 Bonjour.
01:00 Merci à vous d'être ici en studio.
01:02 Vous êtes donc le directeur général de Ystie, créé en 2021.
01:06 Je n'en dis pas plus, c'est le moment du pitch.
01:08 C'est à vous, vous avez une minute pour nous présenter votre entreprise.
01:12 Chez Ystie, nous voulons redonner vie à une fantastique matière première
01:16 qui a été jusqu'ici gaspillée, les levures de bière.
01:18 Grâce à elles, nous pourrons produire un ingrédient protéiné durable
01:21 qui sera au cœur de la transition alimentaire.
01:23 Alors comment faisons-nous ?
01:24 Nous avons développé un procédé unique d'élimination de l'amertume
01:27 qui était le point clé à débloquer pour enfin envisager une revalorisation de masse
01:31 en alimentation humaine des levures de bière.
01:33 Ce que nous obtenons à la fin, c'est une farine de levure,
01:35 50% de protéines, mais également riche en fibres, vitamines, minéraux.
01:39 C'est donc un ingrédient naturel et complet,
01:41 qui en plus possède un goût umami, un peu viandé, fromagé,
01:44 qui est très apprécié des consommateurs.
01:46 Ce que nous voulons, c'est proposer cet ingrédient, ce super ingrédient,
01:49 aux industriels de l'agroalimentaire,
01:51 pour qu'ils puissent développer des recettes saines, savoureuses et durables,
01:54 comme des galettes végétales, des simili-viandes, des barres protéinées,
01:58 ou également des produits luttant contre la dénutrition.
02:01 Ici, à Deponday en 2021, on est aujourd'hui une dizaine de personnes
02:03 et on travaille dur pour pouvoir commercialiser en 2024 notre produit.
02:08 Eh bien parfait, vous avez devancé d'une seconde le gong,
02:11 donc vous avez tout dit, on a bien compris justement les usages de ce que vous proposez.
02:17 L'idée, c'est un petit peu comme on l'a vu il y a quelques instants avec Vincent pour la vie,
02:22 de rendre ça très vite concret dans des produits,
02:25 et puis évidemment le goût est au cœur de votre démarche aussi.
02:29 Exactement, c'est vrai que le goût c'était le point de départ en fait,
02:32 parce que toute cette biomasse qui est aujourd'hui disponible,
02:36 seulement dans les trois premiers pays producteurs de bière,
02:38 c'est plus de 2 millions de tonnes de levures qui sont disponibles.
02:41 Et en fait, elles ne sont pas utilisables à cause de l'amertume,
02:44 qui est très bonne dans la boisson,
02:45 mais ces molécules se retrouvent aussi dans les levures.
02:47 Donc il a fallu déjà débloquer ce point-là,
02:49 et en plus il y a effectivement ce goût mamie qui est très intéressant,
02:52 donc le goût et le plaisir est vraiment aussi au cœur de ce qu'on veut développer.
02:56 Effectivement, c'est l'heure maintenant de se tourner vers Nathalie Carré.
03:00 Bonjour Nathalie !
03:01 Bonjour Aurélien, bonjour tout le monde !
03:02 De la Chambre des Commerces et d'Industrie.
03:05 Alors on l'a compris, Roanne Landonieu,
03:07 vous avez dit aux équipes en préparant l'émission
03:10 que vous aviez déjà une trentaine d'industriels de l'agroalimentaire
03:12 prêts à faire des tests avec vous,
03:14 il vous faut maintenant une usine,
03:16 et pour ça, Nathalie, vous avez forcément une idée ?
03:19 Ben oui, qui dit site industriel dit banque des territoires
03:22 dans le cadre du programme Territoires d'Industrie.
03:24 D'autant que votre procédé utilise les coproduits des brasseurs,
03:27 donc au-delà de retirer une belle épine du pied aux brasseurs
03:29 qui doivent donc normalement traiter leur levure utilisée,
03:31 et c'est à leur coût de chère,
03:32 vous avez une démarche éco-responsable
03:34 qui est au cœur de la stratégie de réindustrialisation du programme français.
03:38 Et au-delà de vous aider à identifier le bon site industriel
03:41 parmi les sites qui sont livrés clé en main par la banque des territoires,
03:45 elle a à sa disposition toutes les armes
03:47 pour vous aider à financer la construction du site,
03:49 à former des équipes,
03:50 à imaginer les solutions les moins énergivores pour votre production,
03:54 et même à travailler avec vous sur une logistique la plus verte possible
03:57 puisque vous allez collecter les levures des brasseurs.
03:59 En plus, vos contrats vont se développer
04:02 plus vous aurez besoin de matières premières.
04:04 Donc, votre nouvel ami s'appelle Benoît Léger,
04:07 c'est le directeur territorial de l'ESON
04:09 et de sa région, de la banque des territoires.
04:11 Alors, on donnera son numéro peut-être hors antenne,
04:13 mais en tout cas c'est bien noté pour Rouen,
04:15 donc vous visez d'ailleurs l'international dès maintenant,
04:18 et là aussi, Nathalie, vous avez un contact et des idées pour aider Yesti.
04:23 C'est vrai qu'il y a beaucoup d'acteurs sur le terrain des protéines alternatives,
04:26 mais j'ai cherché, et pour une fois c'est vrai,
04:28 je reconnais que vous n'êtes pas nombreux à proposer votre solution,
04:31 voire grâce à votre procédé pour enlever l'amertume,
04:33 vous êtes probablement les seuls.
04:35 Et même s'il y a 5 000 ans que l'humain utilise la levure,
04:38 il semble que la levure n'a pas fini de nous surprendre
04:40 et pourrait être l'une des clés pour nourrir les 10 milliards d'humains
04:43 en minimisant les impacts sur la planète.
04:45 Du coup, le monde entier est concerné.
04:48 Alors la question est la suivante,
04:49 est-ce que vous voulez vendre vos levures à tous les fabricants alimentaires du monde,
04:52 ou est-ce que vous voulez mettre votre levure à disposition
04:55 des géants d'agroalimentaire européens qui, eux, inonderont le monde ?
04:58 D'un côté, vous êtes un fabricant de levure,
05:00 de l'autre, vous initiez une sorte de consortium européen
05:03 au service de l'alimentation mondiale,
05:05 avec pourquoi pas un centre de recherche culinaire
05:07 où les chefs du monde entier pourront créer des recettes
05:09 utilisant votre levure pour l'alimentation de demain,
05:12 en fonction évidemment des habitudes culinaires des pays.
05:14 La France reste donc la patronne de la gastronomie
05:16 dans tous ses dimensions.
05:18 Mais quel que soit votre choix,
05:19 une stratégie d'internationalisation se réfléchit,
05:21 et pour ça, toujours pareil, un seul contact,
05:23 la Team France Export qui vous aidera à structurer votre stratégie internationale,
05:27 à trouver des partenaires,
05:28 à vous faire connaître à l'international,
05:30 notamment grâce à la marque ombrelle Taste France.
05:32 Bref, votre deuxième meilleur ami s'appelle la Team France Export.
05:36 Voilà, l'idée c'est de profiter du profit
05:38 d'une formidable écosystème français
05:40 en faveur de l'innovation et de l'entreprenariat
05:42 pour garder cette avance mondiale,
05:44 et faire en sorte que Ystie soit vraiment
05:46 le leader des protéines alternatives,
05:48 mais accessible à toutes et à tous.
05:50 Merci Nathalie, plein de choses,
05:52 c'est riche Juan, qu'est-ce que vous en retenez,
05:54 notamment sur le fait que, bah voilà,
05:56 faire en sorte que la France reste
05:58 en avance, leader dans ce que vous pouvez mettre en place ?
06:02 Nous on veut vraiment travailler
06:04 effectivement sur comment le produit va pouvoir
06:06 se recéder, s'inscrire dans cette
06:08 tradition culinaire et gastronomique française,
06:10 et pouvoir très vite travailler en fait
06:14 avec des pays européens, d'abord l'Imitrof,
06:16 et après nous on a vraiment cette volonté
06:18 de pouvoir produire au plus proche en fait
06:20 du lieu de vente, la bière se trouve partout.
06:22 Donc une fois qu'on aura réussi à
06:24 monter un premier site, l'idée sera de réfléchir
06:26 à comment on peut aller produire aussi
06:28 dans d'autres pays européens,
06:30 et peut-être plus tard Asie-Amérique du Nord aussi, par exemple.
06:33 Sur place, effectivement.
06:35 Et donc dans cette logique de réindustrialisation,
06:37 là aussi, un premier site,
06:39 on peut l'imaginer
06:41 plutôt des petits sites par région,
06:43 ou selon les besoins,
06:45 comment vous l'imaginez ?
06:47 Alors sur ça, on envisage en fait
06:49 un peu deux étapes, nous ce qu'on aimerait c'est l'année prochaine
06:51 avoir un site pré-industriel, avec des capacités
06:53 de production d'à peu près 100 tonnes,
06:55 et très vite de passer à un site industriel
06:57 qui serait plutôt à partir de 5000 tonnes,
06:59 un seul site unique en France
07:01 dans un premier temps, et réfléchir
07:03 ensuite au modèle de développement d'autres sites
07:05 et d'autres implantations.
07:07 Qui dépendront des contrats, forcément.
07:09 Et là pour l'instant,
07:11 quel type de partenaire vous avez,
07:13 vous recherchez, vous devez convaincre ?
07:15 Voilà, alors aujourd'hui,
07:17 comme vous le disiez tout à l'heure, on a plus de 30 acteurs
07:19 de l'agroalimentaire qui sont intéressés, dans un premier temps
07:21 il faudra qu'ils testent l'ingrédient,
07:23 qu'ils voient si ça correspond bien à leurs recettes
07:25 et à leurs attentes. Nous ce qu'on souhaite
07:27 obtenir à partir de là, c'est soit des contrats,
07:29 soit des lettres d'intérêt, pour pouvoir
07:31 justement aller venir financer le site
07:33 pré-industriel l'année prochaine.
07:35 Et on aimerait bien aussi avoir des contrats de partenariat
07:37 sur d'autres développements,
07:39 d'autres ingrédients, voilà, on espère
07:41 pouvoir les nouer dans les mois à venir.
07:43 Très bien, Antoine Hubert, président
07:45 d'Insecte, quel regard vous portez
07:47 sur Yeasty,
07:49 autre proposition aujourd'hui dans l'émission ?
07:51 C'est une très belle proposition,
07:53 la fermentation, c'est aussi
07:55 un savoir-faire historique français,
07:57 et effectivement le retrouver
07:59 en France, c'est une façon de valoriser un des coproduits,
08:01 parce que l'agroalimentaire,
08:03 la culture, c'est un métier de coproduit,
08:05 plusieurs, quand on sépare
08:07 finalement un ingrédient, plusieurs morceaux,
08:09 il faut savoir faire des belles choses
08:11 de toutes ces fractions-là, et effectivement,
08:13 les lévures, il y a beaucoup de choses à faire,
08:15 et ce qui est génial, c'est qu'on peut le faire partout, comme tu le disais.
08:17 Il y a
08:19 une information il n'y a pas longtemps,
08:21 on a vu que même la France, la consommation de bière
08:23 en France montait en flèche, elle est dépassée
08:25 celle du vin dans les prochaines années.
08:27 C'est révélateur d'un changement
08:29 aussi fondamental
08:31 dans les pratiques alimentaires,
08:33 et donc beaucoup de brasseries
08:35 artisanales, et donc avoir ce genre de
08:37 technologies permettra aussi
08:39 de développer encore plus sa filière.
08:41 - Effectivement,
08:43 Rouen-Landogneau, toutes ces micro-brasseries
08:45 qui grandissent aussi pour certaines, forcément,
08:47 ça accompagne aussi votre développement.
08:49 - Ça l'accompagne du côté
08:51 consommation, mais c'est vrai que les micro-brasseries,
08:53 c'est un peu compliqué pour nous à les chercher, on est des partis
08:55 dans cette démarche dans un premier temps,
08:57 mais il se trouve qu'à les récupérer, parce que nous on récupère
08:59 80% d'eau, 20% de levure,
09:01 à la fin du procédé de brassage, et à les récupérer
09:03 ça dans différents endroits
09:05 très éloignés. - Il faut aussi que ça reste
09:07 pratique et efficace.
09:09 - Et d'impact aussi environnemental,
09:11 le transport d'eau, ce ne sera pas forcément
09:13 le plus rentable, donc on s'est vite rendu compte qu'il fallait
09:15 des brasseries d'une certaine taille, ça peut être
09:17 artisanales, mais déjà industrialisées,
09:19 voire des grosses
09:21 brasseries industrielles, donc c'est un peu plutôt dans cette typologie
09:23 qu'on s'inscrit. - Et puis pour revenir d'un mot,
09:25 cet aspect de se faire connaître à l'international,
09:27 là pour le coup, comme on l'a un petit peu évoqué
09:29 avec Antoine Hubert, et puis également
09:31 pour la vie, ce
09:33 côté justement, gastronomie française,
09:35 on peut aussi proposer quelque chose de
09:37 nouveau, ça ça fait partie aussi de la
09:39 démarche ? - Tout à fait,
09:41 alors Nathalie a évoqué tout à l'heure les centres culinaires,
09:43 on n'en a pas encore, on a quand même des équipes
09:45 en interne dédiées à ça, on aimerait bien travailler avec certains centres
09:47 culinaires pour justement, pas seulement
09:49 dans des recettes
09:51 traditionnelles qu'on pourrait faire chez nous, mais dans des recettes
09:53 que des chefs peuvent préparer et
09:55 inventer avec notre ingrédient,
09:57 venir développer des choses que même
09:59 nous on n'a pas forcément imaginées avec notre produit.
10:01 - Et justement le fait d'avoir réussi à
10:03 gérer l'amertume,
10:05 ça vous permet justement peut-être
10:07 d'ouvrir différentes portes, de différents
10:09 usages de ce que vous proposez ?
10:11 - Complètement, c'est vrai que les
10:13 protéines végétales sont souvent connues, donc
10:15 poids à soja par exemple, pour leur amertume qui est difficile
10:17 un peu à recéder, on vient un peu compenser
10:19 ça, on peut se mélanger avec ce type
10:21 de protéines végétales également
10:23 et ça ouvre pas mal de portes
10:25 en termes d'usage, on veut être un ingrédient un peu
10:27 cœur de recette aussi, avec une bonne incorporation
10:29 et pas seulement
10:31 un apporteur de goût ou d'arôme.
10:33 - Effectivement, et bien merci beaucoup
10:35 pour cette présentation, vous restez
10:37 avec nous, Juan Landonio,
10:39 chers auditeurs et auditrices,
10:41 si vous êtes une pépite, si vous aussi
10:43 vous avez envie de venir pitcher ici
10:45 votre projet d'entreprise sur Europe 1
10:47 à la France Bouge, Nathalie, on le rappelle,
10:49 il n'y a qu'une seule adresse
10:51 pour nous contacter. - Eh oui, et c'est
10:53 e1-lafrancebouge@europe1.fr
10:55 comme d'habitude, Premier juré
10:57 Solène Godin, Charlotte Barrécan et moi, on lit
10:59 toutes les candidatures reçues. - Merci à vous
11:01 Nathalie, vous restez tous les
11:03 trois autour de la table de la France
11:05 Bouge, nous allons maintenant parler emploi.
11:07 - Europe 1, la France
11:09 Bouge. Demain
11:11 au travail. - Et notamment avec vous
11:13 Antoine Hubert pour Insect,
11:15 forcément ce que vous avez développé du côté
11:17 de Amiens, eh bien
11:19 ça demande du recrutement
11:21 et vous avez notamment mis en place
11:23 quelque chose avec Pôle Emploi,
11:25 le recrutement sans CV.
11:27 Pour quelle raison et comment ça s'est passé ?
11:29 - C'est un travail qu'on a fait avec notre partenaire
11:31 le Pôle Emploi pour trouver
11:33 les talents dans une industrie naissante
11:35 où tous les savoir-faire, les savoirs traditionnels
11:37 comme la maintenance par exemple,
11:39 mais pour savoir travailler avec des
11:41 insectes, il y a aussi une technologie
11:43 très pointue, automatisée,
11:45 au niveau des savoir-faires particuliers, qui n'existe pas forcément.
11:47 Donc d'abord on a créé une école des métiers,
11:49 qu'on a créée sur place et
11:51 tous les nouveaux arrivants chez Insect
11:53 passent par cette école des métiers pendant quelques jours
11:55 voire quelques semaines selon leur métier.
11:57 - Du coup là l'école se situe ? - A Amiens.
11:59 Et pour un certain
12:01 nombre de postes, notamment d'opérateurs, c'est aussi
12:03 un savoir-être, pas qu'un savoir-faire,
12:05 un savoir réagir dans des situations
12:07 qui peuvent être compliquées, d'urgence,
12:09 en quelques minutes,
12:11 savoir réagir sur des situations,
12:13 sur des objets,
12:15 donc ça c'est une méthode qui a été développée
12:17 par le Pôle emploi, bien développée
12:19 dans les régions de France notamment,
12:21 et on l'a trouvé très pertinente et très utile,
12:23 et ça nous a permis de recruter aujourd'hui
12:25 près de 100 personnes sur le site.
12:27 - Donc qui sont déjà toutes en activité ?
12:29 - Là aujourd'hui c'est 100 personnes
12:31 depuis le début du site, il y a encore
12:33 quelques personnes arrivées, et puis vous avez
12:35 nos partenaires, des partenaires
12:37 comme le groupe d'Alka qui opère sur le site,
12:39 la coopérative Noriap aussi, qui ont des employés
12:41 même sur le site, qui s'occupent
12:43 de l'entretien, la maintenance.
12:45 - Parce qu'en termes de développement, on peut en redire un mot
12:47 d'ailleurs, les insectes
12:49 sont arrivés
12:51 en novembre dernier, c'est ça ?
12:53 - Oui tout à fait. - Et du coup, combien de temps ça...
12:55 - C'est une montée en charge qui prend plusieurs mois
12:57 avant d'avoir ce qu'on appelle un cheptel, qui soit d'une taille suffisante
12:59 pour être transformé
13:01 après dans notre atelier de transformation,
13:03 et pour pouvoir avoir nos ingrédients, les livrer chez nos clients.
13:05 - Fin 2023 ? - D'ici la fin de l'année, effectivement.
13:07 Et en plus, en parallèle,
13:09 le cheptel continuera à augmenter
13:11 pendant à peu près 2-3 ans, jusqu'à la taille
13:13 maximale de la capacité du site.
13:15 - Et en termes de recrutement, selon les
13:17 profils, cette démarche justement,
13:19 responsable, durable, de lien
13:21 avec l'environnement et l'impact
13:23 sur le climat, ça fait partie forcément
13:25 des choses qui attirent ? - Je pense que, effectivement,
13:27 quand on parle de nombre de
13:29 candidats qui possulent à chaque entretien
13:31 aujourd'hui par rapport à il y a
13:33 2-3 ans, aujourd'hui, on a
13:35 la chance d'avoir beaucoup de candidats.
13:37 Clairement, des dizaines, voire des centaines
13:39 de profils par candidature, selon les
13:41 typologies de métiers qui se sont présentés, que ce soit
13:43 pour être sur Amiens, sur Paris,
13:45 sur les fonctions support, donc là, on en est très
13:47 heureux, et c'est fait partie, et oui, on sent
13:49 des gens très engagés, qui veulent vraiment
13:51 participer à changer les choses,
13:53 concrètement, en pratique,
13:55 sur le terrain, dans leur entreprise, avec une
13:57 politique, à la fois pour les produits pour l'environnement,
13:59 mais aussi une politique sociale qui est très
14:01 engagée. On parlait des CV,
14:03 il y a des congés paternités de 10 semaines,
14:05 vous avez, pour les opérateurs,
14:07 un SMIC qui est 35%
14:09 au-dessus du SMIC français,
14:11 donc il y a beaucoup d'engagements qui sont faits, effectivement,
14:13 pour l'ensemble des équipes. - Dans cette logique-là,
14:15 effectivement, d'ailleurs, Vincent Polichet,
14:17 pour La Vie, vous êtes toujours avec
14:19 nous dans cette démarche, justement,
14:21 dans des profils, les jeunes
14:23 notamment, mais pas que d'ailleurs, pour
14:25 aller vers ce type de métier, ça, vous le sentez
14:27 aussi, ça fait partie de votre démarche, j'avoue, mais
14:29 peut-être à ceux qui peuvent rejoindre
14:31 votre entreprise ? - Oui, complètement, donc
14:33 on voit de plus en plus qu'il y a une recherche de sens
14:35 dans ce que les
14:37 jeunes veulent, pour du professionnel
14:39 en tout cas, en plus de ça,
14:41 on fait aussi la recherche fondamentale,
14:43 donc on offre la possibilité à des
14:45 chercheurs de venir et puis
14:47 il y a vraiment une liberté
14:49 scientifique, donc de laisser sa créativité
14:51 s'exprimer en tout cas. - Sur ce domaine-là,
14:53 en particulier ? - Sur ce domaine-là, oui.
14:55 Et donc, non, on a une équipe,
14:57 d'ailleurs, je voudrais la remercier, on a une équipe qui est
14:59 super motivée, super investie,
15:01 donc on serait clairement
15:03 pas là sans eux, donc c'est aussi
15:05 un... voilà, je voulais leur rendre hommage.
15:07 - Et bien le message est passé, c'est forcément collectif,
15:09 évidemment, les histoires d'entreprises
15:11 qu'on évoque chaque jour
15:13 ici. Allez, on arrive déjà à la fin de
15:15 notre émission, c'est l'heure de notre
15:17 rendez-vous, que sont-ils devenus ? Et bien je vais
15:19 poser la question à Nour Akbarali, fondateur
15:21 des Nouveaux Affineurs.
15:23 ♪ ♪ ♪
15:25 Europe 1.