A l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes du 8 Mars Binder Média vous propose tous les jours des portraits de femmes inspirantes.
Aujourd’hui c’est Anais Aidoud qui nous évoque le droit des femmes et sa vision du combat qu’il reste à faire pour faire bouger les choses
Aujourd’hui c’est Anais Aidoud qui nous évoque le droit des femmes et sa vision du combat qu’il reste à faire pour faire bouger les choses
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00:00 Hello les binders, je m'appelle Anaïs Edou,
00:01 je suis scénariste, comédienne et réalisatrice,
00:04 et voici mon interview.
00:05 La journée des droits des femmes,
00:11 c'est une journée festive où on est mis à l'honneur
00:13 et ça fait du bien de se sentir existée
00:16 et de rencontrer aussi d'autres femmes.
00:19 Moi, je trouve que la journée de la femme,
00:20 c'est une journée où les femmes sont très médiatisées,
00:24 donc ça nous permet de rencontrer plein de profils, de parcours.
00:28 C'est hyper enrichissant.
00:29 C'est vraiment un jour où on met l'accent sur le droit des femmes
00:34 et c'est mis en lumière,
00:35 mais sinon, je pense que la journée de la femme,
00:36 c'est tous les jours, c'est un combat pour beaucoup de femmes au quotidien.
00:39 Donc voilà, on en entend de plus en plus parler et ça fait du bien.
00:43 Donc c'est tous les jours, la journée de la femme.
00:45 Là, je suis hyper contente de participer à "Je suis une femme et j'existe".
00:49 Et je me rends compte qu'au plus j'avance dans ma carrière,
00:52 au plus on me sollicite pour être porte-parole de ce message.
00:56 Et c'est toujours la porte ouverte que je participe à plein de projets
01:00 pour les femmes et pour le droit des femmes
01:03 et pour continuer à ce que les choses avancent.
01:05 Donc oui, je suis très engagée, en tout cas,
01:07 pour participer à des projets ou répondre présente pour des associations de femmes.
01:12 Voilà, je suis très à l'écoute et très ouverte à ce sujet-là.
01:15 Et le problème, ce n'est pas forcément le droit des femmes,
01:18 mais c'est le fait d'être vue comme une femme, comme une proie,
01:22 pour dire "je suis juste venue là pour parler professionnellement,
01:26 je ne suis pas là pour draguer, je ne suis pas là pour être draguée,
01:28 je suis maman, je suis en couple".
01:30 En fait, oui, il faut se battre pour justement être à égalité
01:35 et ne pas être sujette à des dérives.
01:39 On est venu pour travailler, on n'est pas venu pour autre chose.
01:43 Et ça, je pense que c'est un combat pour les femmes.
01:46 Il y a de plus en plus de choses qui sont mises en place pour valoriser la femme,
01:49 mais ça reste en effet difficile.
01:51 Après, je n'aime pas trop dire le mot "combat".
01:53 On n'est pas en combat contre les hommes,
01:55 on est là pour réveiller les consciences.
01:56 Moi, je trouve qu'il y a beaucoup d'hommes qui sont hyper ouverts à ce truc-là.
02:03 Enfin, je pense que c'est un changement.
02:04 Il faut quand même se remettre dans les idées
02:09 que la femme, elle a eu quand même le droit de vote en 1944,
02:12 c'était hier, et que tout doucement, on vient à essayer de valoriser la femme,
02:18 à lui donner des postes importants, etc.
02:20 Mais c'est vrai que je trouve qu'on est quand même en cours,
02:23 que les choses se font.
02:25 Moi, il y a une phrase que j'adore de Brigitte Fontaine qui dit
02:27 "Ne prenez pas vos désirs pour des banalités".
02:30 Et en fait, c'est très vrai.
02:32 Ce n'est pas grave si on se plante au final.
02:34 On peut avoir dix vies maintenant.
02:36 Je pense que si quelqu'un a le droit de se tromper,
02:39 il faut se tromper 20 fois avant de trouver quelque chose.
02:41 Pour moi, vraiment un combat majeur qu'il faut poursuivre,
02:45 c'est la violence faite aux femmes.
02:46 Voilà, on ne tape pas une femme.
02:49 Voilà, je pense que ce combat-là est hyper important.
02:53 C'est la liberté de vivre, de ne pas se faire dénigrer, insulter.
02:57 Je pense que oui, les violences, c'est un sujet qu'il ne faut pas lâcher
03:02 et où il faut sanctionner ceux qui font des violences envers les femmes.
03:08 Je pense que les lois ne sont pas assez strictes envers ces violences.
03:12 Merci les Binders.
03:13 Et puis, si vous voulez regarder mon court-métrage,
03:16 il est sur OCS, ça s'appelle "Le tour de Sany".
03:18 Je suis une femme et j'existe.
03:20 ♪ Faites-y ♪