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NewsTranscription
00:00 Le club de la presse européen s'appelait Agnès Lasalle, professeure d'espagnol dans
00:05 un collège lycée privé catholique de Saint-Jean-de-Luz.
00:08 Elle est devenue hier la 8e enseignante assassinée en France depuis 1984.
00:13 Poignardée au thorax par l'un de ses élèves en plein cours.
00:15 Un drame d'une gravité exceptionnelle.
00:18 C'est jour de deuil pour l'école de France, pour la nation toute entière.
00:21 Une minute de silence sera d'ailleurs observée ce jeudi dans tous les établissements scolaires
00:25 qui ne sont pas en vacances.
00:27 On en parle ce matin avec nos deux plumes du jeudi.
00:29 Bonjour Charlotte Dornelas.
00:30 Bonjour Dimitri.
00:31 Bienvenue sur Europe, un journaliste à Valeurs Actuelles.
00:33 Et Carole Barjon, grand reporter à l'Obsète avec nous.
00:36 Bonjour Carole.
00:37 Bonjour Dimitri.
00:38 Carole, si vous me permettez, d'abord je fais le récit un peu de ce qui s'est passé.
00:40 Agnès Lasalle est hier matin en train de faire cours.
00:43 Un de ses élèves assis au premier rang se lève, se penche vers son sac, il en sort un
00:47 couteau à grande lame, se dirige vers la porte de la classe, la bloque, et là se retourne
00:51 vers Agnès Lasalle et soudain la frappe au thorax sous les yeux de ses camarades.
00:55 Alors vous imaginez bien ce qui se passe.
00:57 Agnès Lasalle s'effondre, un court mouvement de panique s'empare du lycée, et quelques
01:01 minutes plus tard un autre enseignant va parvenir à convaincre le tueur de 16 ans de lâcher
01:05 son couteau.
01:06 Cette affaire-là, pour le moment on ne sait pas.
01:09 Est-ce que c'est un simple fait divers, un acte isolé, ou est-ce que derrière vous y
01:13 voyez un phénomène de société ? Carole Barjon, je posais la même question à Nicolas
01:18 Maillol-Rossignol tout à l'heure, qui restait d'une grande prudence sur ce terrain-là.
01:21 - Je dirais les deux, mon général, pardon, mais bien sûr que la société est plus violente
01:29 qu'auparavant.
01:30 On voit bien qu'en dehors de meurtres de professeurs, il y a des agressions de plus en plus fréquentes.
01:38 Maintenant, pour le cas de Saint-Jean de Luz et de cette professeure d'espagnol, oui, comme
01:45 vous dites, on ne sait pas.
01:47 On ne sait pas si c'est un acte isolé, le résultat de troubles psychiatriques, l'enquête
01:52 est en cours.
01:53 - Rappelons qu'il dit être possédé, avoir entendu une voix lui commandant.
01:57 - Là, je pense qu'il faut vraiment attendre.
02:00 Mais ce qui est certain, c'est qu'immédiatement, dans la tête de chacun, ça pose le problème
02:06 de la sécurisation des établissements scolaires, voire de leur sanctuarisation, espèrent certains.
02:14 Et ça, ça paraît assez compliqué, parce que tous les experts vous expliquent que finalement...
02:19 - Des détecteurs de métaux à l'entrée des établissements.
02:22 - Les détecteurs de métaux, on ne peut pas les utiliser parce que les élèves ont des
02:26 compas, des ciseaux, etc.
02:28 Donc il faudrait vraiment des procédés très affinés, comme on a dans l'armée.
02:35 Donc on n'imagine pas qu'on puisse s'équiper.
02:37 Il y a quand même 59 000 établissements scolaires en France.
02:41 Donc voilà, on mesure un peu l'enjeu et la difficulté en réalité à sécuriser les
02:47 établissements.
02:48 - J'ajoute un élément pour notre conversation.
02:50 Hier, Papendia dit qu'il n'y a pas lieu de tirer de conclusion hâtive de cette affaire
02:54 pour l'ensemble de l'institution scolaire.
02:56 Or, il se trouve que l'ADEP, c'est-à-dire le service statistique de l'éducation nationale,
03:00 a publié mardi son bilan annuel des insultes, coups, agressions sexuelles et autres incidents.
03:05 Il en ressort qu'en 2022, vous avez 12,3 incidents graves pour 1000 élèves dans le second degré.
03:12 Et il y a ce chiffre perturbant.
03:14 6% de ces incidents graves survenus en milieu scolaire concernaient des élèves ayant pénétré
03:20 dans leur lycée ou collège avec des armes blanches ou des objets coupants ou contondants.
03:25 6% quand même.
03:26 C'est beaucoup, Charlotte Dandela.
03:27 - C'est beaucoup, mais honnêtement, là, je vais être d'accord avec le ministre de
03:29 l'Éducation nationale.
03:30 C'est un cas, on le sent tous d'ailleurs.
03:32 Tout le monde essaye de raccrocher à quelque chose qu'on connaît, tout en sachant pertinemment
03:36 que c'est très difficile de raccrocher cet événement à quelque chose qu'on connaît
03:39 dans l'état actuel des connaissances sur cette histoire.
03:41 C'est-à-dire qu'on a là un élève, en plus extrêmement calme, décrit par ses camarades
03:49 comme "alors évidemment, tout le monde va aller chercher quelque chose qu'on aurait
03:52 pu déceler chez lui", donc on le décrit un peu marginal, un peu timide.
03:56 Bon, il y a des élèves marginaux et timides.
03:57 - Un peu bizarre, un peu surdoué, on lit ça dans la presse ce matin.
04:00 - Moi j'ai entendu aussi un de ces élèves qui disait qu'il avait du mal dans certaines
04:03 matières.
04:04 Enfin bon, bref, évidemment tout le monde essaye de se dire "mais comment est-ce qu'on
04:06 aurait pu anticiper ça ?" La vérité, c'est que ce qui ressort des témoignages, c'est
04:10 que c'était absolument impossible à anticiper.
04:12 Il est en effet rentré avec un couteau.
04:14 Si demain les couteaux sont interdits, il rentrera avec autre chose.
04:17 Je veux dire, ça sera toujours possible.
04:19 Quoi que vous fassiez à l'école ou ailleurs, ce genre de choses arrivera.
04:23 Donc je pense pas qu'il faille le raccrocher au reste de la violence.
04:26 On voit bien, à chaque fois qu'il y a des actes de violence à l'école, on a quelque
04:29 chose à raccrocher.
04:31 C'est-à-dire, c'est un directeur qui n'avait pas pris au sérieux les menaces de tel élève.
04:37 C'est un élève qui avait été viré de l'établissement et qui pouvait revenir sans
04:41 qu'on vérifie et qu'il ne puisse pas revenir.
04:43 Là on n'a pas du tout ça en l'occurrence.
04:45 Et le seul élément tangible que nous ayons, c'est les déclarations de cet élève qui
04:49 dit être possédé, c'est-à-dire qu'il va lui-même, en l'occurrence sur un terrain
04:53 que nous ne voulons pas prendre en compte, que nous ne savons plus prendre en compte,
04:56 qui est celui de la possession.
04:57 Donc on est absolument désarmé.
04:59 On est absolument désarmé dans le débat public parce que nous ne savons pas traiter,
05:03 enfin prendre au sérieux cette question.
05:04 On est désarmé, on pourrait peut-être l'être un peu moins, dans la mesure où s'il s'agit
05:11 comme pour le moment on le laisse entendre, qu'il s'agit de troubles psychiatriques de
05:18 cet élève, ça pose immédiatement quand même la question des médecins scolaires.
05:23 Et on sait que là le chiffre est absolument désastreux, il y a 900 médecins scolaires
05:32 en France pour 59 000 établissements scolaires et 12 millions d'élèves quand même.
05:38 - C'est-à-dire qu'un médecin scolaire pour 60 établissements.
05:40 - On voit la catastrophe si vous voulez, ça fait un médecin pour 13 000 élèves.
05:47 Donc on est quand même loin du compte.
05:50 - Il y a deux rendez-vous médicaux obligatoires à l'école, c'est une visite médicale à
05:53 6 ans et une autre à 12 ans.
05:55 - Oui, oui, mais la vérité c'est qu'il faudrait qu'un médecin scolaire soit dans l'établissement.
06:00 - Vous avez raison, c'est un vrai sujet parce que quand on sait que la santé mentale des
06:03 élèves s'est dégradée, notamment la crise du Covid.
06:06 Et alors je vous citais ces chiffres tout à l'heure du service statistique de l'éducation
06:09 nationale, ça c'est une étude IPSOS pour une association qui s'appelle "Notre avenir
06:13 à tous" qui met en exergue qu'un adolescent français sur deux souffre aujourd'hui de
06:18 symptômes d'anxiété, alors pour diverses raisons, la pression scolaire, etc., la violence
06:23 à l'école, le harcèlement.
06:24 Et vous avez 17% des élèves, 17% qui révèlent des pensées suicidaires.
06:30 - Mais c'est pour ça, si vous voulez, il y a quand même un vrai sujet.
06:34 Il y avait 1400 médecins scolaires en 2006, il n'y en a plus que 900 aujourd'hui.
06:40 On sait pourquoi, c'est parce qu'ils sont évidemment sous-payés, ce sont quand même
06:45 des gens qui ont fait des études assez longues et ils sont sous-payés, donc il n'y a plus
06:50 de vocation et il y en a de moins en moins.
06:52 - Donc un jeune qui s'enfonce, qui a un bain à bruit, qui ne va pas bien, il passe sous
06:55 les radars.
06:56 - Précisément à un moment donné où il y a effectivement semble-t-il un malaise adolescent
07:01 et enfant, élève, qui va croissant, on a évidemment de plus en plus besoin de médecins
07:07 et d'infirmières dans la structure de l'établissement lui-même.
07:11 - Charlotte Dandelas.
07:12 - A ceci près, c'est absolument un sujet, il n'y a aucun problème, mais même la description
07:16 là, pardon, on est encore à côté des éléments qu'on a de ce qui s'est passé à Saint-Jean-de-Luz.
07:21 On a même les psychologues, même les pédopsychiatres sur tous les plateaux hier qui ont essayé
07:25 de raccrocher, qui disent à la limite ça pourrait être une bouffée délirante, ce
07:28 qu'ils appellent les bouffées délirantes, qui est en général déclenchée par autre
07:32 chose.
07:33 - C'est ce que vous voulez dire, il y a une volonté de rationaliser à tout prix un geste.
07:36 - Mais évidemment, et à chaque fois, et c'est normal, c'est-à-dire que l'intelligence
07:38 est là paniquée devant quelque chose qu'elle ne comprend pas et il faut absolument le comprendre.
07:42 Ce qu'on ne comprend pas et ce qu'on ne comprendra pas sur le terrain rationnel, c'est cette
07:46 question du mystère du mal.
07:47 Qu'est-ce qui s'empare de ce gamin-là au moment d'arriver ? Et c'est pour ça que je
07:50 disais le terrain de la possession, vraiment, strictement, et je m'écarte de cette histoire,
07:54 je ne sais pas s'il dit la vérité, si on va découvrir qu'il avait bu, consommé, s'il
07:59 était psychiquement complètement déstabilisé, mais le terrain de la possession, même la
08:04 psychiatrie, renvoie vers des prêtres sur le terrain de la possession.
08:07 Même la psychiatrie se déclare inapte sur le terrain, vraiment, s'il y a possession.
08:12 Donc c'est à la fois le terrain déjà de la psychiatrie nous échappe dans une certaine
08:15 mesure, la science qui a pris, on va dire, la place de la religion dans la société
08:22 dit elle-même comprendre une infime partie du cerveau, donc on est parfois devant un
08:26 mystère, c'est normal qu'on essaye de le raccrocher, mais acceptons qu'il soit parfois
08:30 difficilement raccrochable.
08:31 - On va parler d'autres sujets, c'est Total Energy et sa remise, je change complètement
08:35 de domaine, mais c'est dans l'actualité, Total Energy qui fait cette annonce hier
08:40 soir, plutôt qu'à nouveau Rabec, une nouvelle restaurnce, le prix des carburants, le plafonnement
08:46 des prix, 99 max le gasoil et l'essence dans ses stations-services, il y en a 3500 à peu
08:52 près en France, à compter du 1er mars et pour toute l'année, je posais tout à l'heure
08:57 Carole Barjon à Nicolas Maillot, c'est aux entreprises aujourd'hui de prendre en charge,
09:02 de soutenir le pouvoir d'achat des Français.
09:04 Il y avait cette demande pressante depuis quelques jours d'Emmanuel Macron à Total
09:09 de tenir sa promesse, puisque le patron de Total avait envisagé cette possibilité d'un
09:13 nouveau coup de pouce il y a quelques semaines de cela.
09:16 - Oui, on comprend bien pourquoi Emmanuel Macron a insisté auprès du patron de Total,
09:22 d'abord parce qu'il avait entendu précisément envisager qu'il allait prendre quelques mesures.
09:27 - Là il s'achète 9 mois de tranquillité le patron de Total, à moins qu'on lui dise
09:31 le plafond il va peut-être falloir l'abaisser.
09:33 - Eh bien non, le patron de Total a annoncé que c'était pour toute l'année 2023.
09:38 Dans l'esprit de Macron, je pense qu'il s'agit à court terme de sécuriser sa séquence
09:46 retraite, puisqu'on se souvient que le déclenchement des gilets jaunes, la crise des gilets jaunes,
09:52 ça avait quand même été aussi l'augmentation de l'essence, etc.
09:54 Donc il est urgent, à partir du moment où sa réforme des retraites est contestée,
10:00 il n'y aura pas d'autres feux, d'autres incendies qui s'allument ailleurs.
10:04 Ensuite, le patron de Total manifestement avait déjà décidé ça.
10:14 - Les comptes de Total sont-ils la caisse annexe aujourd'hui du ministère de l'économie
10:19 pour soutenir le pouvoir d'achat des Français ?
10:21 On apprend par l'OFCE ce matin qu'à la fin de l'année, le pouvoir d'achat des Français
10:27 aura reculé de pratiquement 2%.
10:30 C'est considérable, et surtout si vous déduisez de cela le bouclier tarifaire et la restant
10:34 de carburant, cette baisse serait de 5%.
10:37 Donc c'est quand même assez considérable.
10:39 Mais est-ce que c'est à Total ? Est-ce qu'on va demander demain à Stellantis, qui vient
10:42 d'annoncer des chiffres records aussi, d'aider les Français à acheter des voitures ?
10:46 - Moi je pense que malgré tout, c'est sans doute pas à eux de financer le pouvoir d'achat
10:53 des Français, mais ce qui est certain c'est qu'il y a une petite relation entre la décision
10:58 de Total et les bénéfices records de cette entreprise qui ont été annoncés.
11:05 - J'ajoute aussi, le panier anti-inflation commandé par le gouvernement aux distributeurs,
11:10 abandonné, les distributeurs disant "mais on fait déjà nous tout un tas de choses,
11:13 Charlotte Barnelas".
11:14 - Non mais il y a évidemment chez Emmanuel Macron, d'abord il sait qu'il y a eu grande
11:17 publicité sur, en effet, les bénéfices records de Total, donc c'est assez facile, le patron
11:22 de Total, une fois qu'Emmanuel Macron dit "vous pourriez faire un effort", il est un
11:24 peu bloqué devant l'opinion publique.
11:27 Maintenant la question sur l'essence, c'est qu'Emmanuel Macron, il est à la fois bloqué
11:31 politiquement parce qu'il ne va pas continuer à démultiplier les chèques qui sont une
11:36 critique qui lui sont faites par rapport à la ligne politique qu'il a lui, donc il demande
11:41 aux autres de faire les efforts qu'il ne veut plus faire, mais sur le terrain de l'essence,
11:44 je pense que si on rentre dans le détail, la taxe de l'Etat est bien plus importante
11:47 que ce que prend Total même sur ce qu'on paye à la compaissance.
11:50 - Pour les mains de Total, dit à 2 euros le litre, vous avez 1 euro de taxe à peu près.
11:52 - Oui, ce qui est la stricte vérité, donc effectivement, la question de l'effort de
11:58 l'Etat peut se poser aussi, donc là pour l'instant on met entre les mains de Total
12:01 pour ne pas avoir à le refaire.
12:03 - Non mais on sous-traite le quoi qu'il en coûte aujourd'hui à des entreprises comme
12:06 Total.
12:07 - C'est exactement ça, et on le sous-traite tout en le continuant un peu pour essayer
12:10 de sauver en effet à la fois la séquence retraite sans s'attaquer vraiment à la question
12:16 structurelle du pouvoir d'achat qui ne dépend évidemment pas d'une quelconque ristourne
12:20 de Total.
12:21 C'est anecdotique, alors c'est pas anecdotique quand vous faites votre plein, mais c'est
12:26 anecdotique sur la question du pouvoir d'achat global des Français.
12:29 - Parce que la question c'est que si l'inflation se poursuit, qu'est-ce qui se passe fin 2023
12:36 du côté justement de Total ? Est-ce qu'on va lui demander de continuer cette sorte de
12:42 bouclier tarifaire qu'il a mis en place finalement, ou pas ?
12:44 - Il n'y a pas de solution simple de toute façon, parce qu'évidemment il y a ceux qui
12:47 vont dire "oui mais vous accoutumez les Français à de l'argent public, ça fausse la vérité
12:52 des primes, en même temps si vous ne le faites pas vous prenez un risque social immense".
12:55 Ça n'est pas simple.
12:56 - Non, c'est une suite de décisions politiques qui se discutent tout ensemble ou alors jamais.
13:02 Donc on endort tout le monde avec telle et telle décision sans jamais remettre en cause
13:07 la structure.
13:08 - Merci mesdames.
13:09 Carole Barjon de l'Obs à la Une de l'Obs cette semaine.
13:11 Marine Le Pen, la conquête silencieuse.
13:15 - C'est intéressant.
13:16 Et Charlotte Dornier, Valeurs Actuelles à l'Oeune de Valeurs.
13:17 - Et nous on prend le sujet palmade pour parler de tout ce qu'il y a derrière cette triste
13:24 affaire.