• l’année dernière
Après le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz, Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU estime qu'il "faudra passer aux actes".

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Transcription
00:00 On le sait, et ça fait quand même plusieurs mois, plusieurs années qu'on le dit,
00:03 l'école n'est pas étanche du reste de la société.
00:06 Il y a des violences, il y a des élèves qui peuvent arriver avec des problèmes,
00:09 des élèves qui peuvent arriver avec leurs problèmes.
00:12 Et la question qui se pose, c'est comment est-ce qu'on arrive à traiter ces questions-là
00:16 pour faire en sorte que les élèves et les professeurs soient dans de bonnes conditions
00:20 pour travailler, pour réussir.
00:22 Ça suppose à un moment de poser, par exemple, la question de la présence
00:25 des psychologues de l'Éducation nationale, des infirmières scolaires dans les collèges et les lycées.
00:29 Aujourd'hui, c'est des personnes qui sont là une fois par semaine
00:32 parce qu'après, elles ont bien d'autres établissements à assurer.
00:34 Donc toutes ces questions-là, il faudra se les poser,
00:36 mais surtout, il faudra y apporter des réponses.
00:38 Aujourd'hui, j'ai entendu le ministre, j'ai entendu le président de la République,
00:41 j'ai entendu la première ministre tenir des discours très forts
00:44 sur l'état de l'Éducation nationale.
00:46 Il faudra passer aux actes.
00:47 Il faudra passer aux actes après le temps légitime de l'émotion et du recueillement,
00:50 qui doit être la priorité ce soir.

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