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00:00 - Les chéries, c'est un véritable SOS que lance le patron d'un zoo refuge dans une vidéo qui a été déjà vue plus de 13 millions de fois.
00:06 Maintenant, c'est 15 millions de fois. L'objectif est simple, sauver les 650 animaux qu'il accueille alors que le refuge est au bord du gouffre
00:12 et a besoin de 2 millions d'euros. Pour Patrick Violas, les banques ne veulent pas dépenser d'argent pour sauver des animaux.
00:19 Pourtant, ces animaux, Patrick les a sauvés alors qu'ils étaient cobayes en laboratoire, travaillés dans des cirques.
00:23 - Et forcément, c'est vrai que ça a été énormément relayé. On va voir la vidéo, une petite vidéo récap et il sera avec nous juste après, Patrick Violas.
00:32 En mars 2020, près de Chartres, Patrick et Francine décident d'ouvrir un zoo refuge où ils sauvent et recueillent plusieurs animaux en détresse issus de divers trafics.
00:42 - C'est magique. La nature fait des choses extraordinaires.
00:47 Mais à cause de la crise sanitaire, le couple se retrouve dans l'incapacité d'accueillir du public pendant de longs mois.
00:53 Conséquence, Patrick et Francine sont aujourd'hui au bord du gouffre et se sentent délaissés.
00:57 - L'heure est grave à la tanière. Ça passe ou ça casse aujourd'hui.
01:00 Désormais endetté, le couple qui craint pour son zoo refuge a décidé de lancer un appel aux dons.
01:06 - Patrick et Francine ont besoin de 2 millions d'euros pour pouvoir continuer à le faire fonctionner.
01:11 Le cri du cœur d'un patron de zoo ce soir dans TPMP.
01:16 - Patrick Violas, merci d'être avec nous, patron du refuge, patron du refuge La Tanière.
01:22 Vous avez très bien réussi dans votre vie précédente. Vous faisiez quoi ?
01:28 - On avait une chaîne de magasins de téléphonie mobile dans les belles années de la téléphonie mobile avec mon épouse.
01:32 On a démarré tous les deux. On a cédé notre entreprise en 2009.
01:35 On avait 1 800 salariés et 270 magasins à travers la France.
01:38 - D'accord. Bon, donc c'était une très belle réussite et vous avez décidé de mettre votre argent et votre temps au service des animaux, c'est ça ?
01:44 - Exactement. On aurait pu partir sur un voilier ou ailleurs, mais on voulait partir d'un projet non lucratif.
01:50 Et on s'est occupé d'animaux, de sauver des animaux.
01:54 Les animaux qui sont chez nous sont pour les deux tiers des animaux placés par les autorités, saisis sur du trafic d'animaux.
02:00 Le trafic d'animaux étant le troisième trafic au monde.
02:02 Des détentions illégales, dangereuses.
02:04 Des animaux issus du monde du spectacle aussi.
02:06 Et des animaux, des primates sortis de laboratoires après avoir travaillé sur les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.
02:13 - Alors ça c'était un projet que vous aviez depuis longtemps.
02:16 La tanière donc c'est un zoo ou c'est un refuge en fait ?
02:20 - C'est un refuge. C'est un zoo par nécessité économique.
02:22 - C'est ça. - C'est un refuge.
02:23 Les animaux qui sont là et que le public peut voir sont là pour faire le job, pour pouvoir continuer à en sauver d'autres.
02:28 - Donc vous sauvez de nombreux animaux que vous trouvez où en fait ?
02:30 - Pardon ? - Pardon, je ne m'entends pas.
02:32 - Vous sauvez de nombreux animaux que vous trouvez où en fait ? Vous récupérez où ?
02:34 - Alors souvent, la plupart, c'est des animaux qui sont saisis par les autorités, les polices, les gendarmeries, l'OFB,
02:40 qui les saisissent sur du trafic. En ce moment, la grande mode c'est les petits fauves, les petits cervales, les petits caracals, les petits singes.
02:47 La détention illégale est dans de mauvaises conditions.
02:49 On a été récupérer il n'y a pas très longtemps dans une table qui faisait un mètre sur un mètre,
02:53 qui servait de table de salon pour boire l'apéro aux trois petits singes.
02:55 On fermait là-dedans depuis une dizaine d'années. On voit des choses...
02:58 - C'est vrai que les fauves c'est la grande mode en ce moment ?
03:00 - C'est la grande mode. - C'est vrai qu'en vrai...
03:01 Après je fais une parenthèse. Je vous jure que c'est vrai.
03:04 Moi, j'ai rêvé cette nuit que je m'embrouillais avec une panthère noire.
03:07 - Ah oui ? - Je vous jure que c'est vrai.
03:09 - T'étais à énergie. - Ouais, c'est vrai.
03:11 - Qu'est-ce que vous faisiez dans la panthère ? - C'est vrai que c'est pas une vanne.
03:13 Je vous jure que c'est vrai. - Vous vous bâtiez avec une panthère noire ?
03:14 - Ouais, ouais, ouais. - Et vous gagnez ?
03:16 - Je sais pas, non, après tu vois. Après on est devenu Pincot, je crois, je les caisse.
03:19 - C'est vrai. - Non, je rigole.
03:20 - Si on veut bien le faire, on a ce qu'il faut.
03:22 - Non, mais sans rigoler, j'adore les panthères noires, moi je trouve ça magnifique.
03:24 - On en a deux. - Non, mais c'est vrai, c'est beau.
03:26 - C'est trop beau. - En fait, je crois que c'est parce que
03:27 je voulais peut-être venir faire une panthère noire à la maison.
03:30 Mais ça, c'est interdit, ça.
03:32 Mais je vous jure que c'est vrai.
03:33 C'est vrai qu'en ce moment, il y a un gros truc au niveau des fauves.
03:35 Il y a vraiment des trafics incroyables.
03:38 - Incroyable. Les gens prennent des cervales ou des caracals,
03:40 les croisent avec des gros chats et les vendent à la fin comme étant des chats.
03:44 Mais c'est très dangereux, ce ne sont pas des jouets.
03:47 Alors, les problèmes ont compensé dès le départ du projet.
03:49 Vous deviez ouvrir au public en mars 2020 et ça a été le début du confinement.
03:54 Donc forcément, ce n'était pas le bon moment.
03:57 Vous avez perdu énormément d'argent.
03:58 - 7 millions d'euros. - 7 millions d'euros.
04:00 - Il faut savoir que mon épouse et moi, dans ce projet,
04:03 avons mis les 30 millions d'euros qu'on avait gagnés dans notre vie précédente.
04:08 - 30 millions d'euros.
04:09 - Vous avez gagné 30 millions d'euros dans votre vie précédente.
04:11 Ils ont tout mis dans le refuge pour les animaux.
04:14 Prends des comptes, c'est une somme énorme, 30 millions d'euros.
04:18 Et là, aujourd'hui, vous en êtes où ?
04:20 - Alors, on devait ouvrir au printemps 2020, il y a eu le Covid.
04:22 Après, on a pu ouvrir le 11 juin 2021 jusqu'au 20 juillet 2021.
04:27 Ça fonctionnait très bien, on avait beaucoup de monde.
04:29 Le 21 juillet 2021, il y a eu le pass sanitaire.
04:31 Alors qu'on est sur 20 hectares en plein air, on a perdu 90% de nos visiteurs.
04:36 On traîne depuis un boulet.
04:38 On a, avec mon épouse, remis tout ce qu'on pouvait.
04:40 On a hypothéqué notre maison, on a fait tout ce qu'on pouvait.
04:42 Aujourd'hui, on traîne encore un passif de 2,5 millions d'euros.
04:45 On a lancé un appel sur le réseau social samedi dernier,
04:48 qui par chance, depuis samedi, a fait près de 15 millions d'euros de vues.
04:51 15 millions, par contre, de vues.
04:52 - Enfin, 15 millions d'euros, c'est...
04:54 - 15 millions de vues. - Mais il n'y a pas ça, j'espère, après.
04:55 Voilà, j'espère.
04:56 - Mais ça veut dire que ça vous a coûté déjà 32,5 millions en tout ?
04:58 Il y avait vos 32 millions, puis les 2 millions de pertes, c'est ça ?
05:01 - Il faut savoir que pendant la crise, on n'avait pas le droit aux aides
05:04 parce que toutes les aides étaient basées sur le chiffre d'affaires de 2019.
05:07 On n'avait pas. Alors, on a eu un petit peu d'aide de l'État et de la région,
05:10 mais c'est 1 million sur les 7 millions qu'on a perdus.
05:12 On les a remerciés, mais ça n'a pas bouché le trou.
05:14 Donc aujourd'hui... Et depuis samedi, on a, heureusement,
05:17 récupéré déjà la moitié de la somme.
05:18 - Donc 1 million ? - Oui.
05:20 Un peu plus d'un million. - Vous avez besoin de 2 ?
05:22 - On a besoin de 2,5. - Pour faire quoi ?
05:24 - Pour... - Pour tenir combien de temps ?
05:26 - Finir de payer nos fournisseurs dans les jours qui viennent.
05:28 On est dans l'urgence. On est dans l'urgence.
05:29 Et puis, on va attaquer notre saison, là, maintenant.
05:31 Là, c'est les vacances. Il fait beau. Il y a plein de monde chez nous.
05:34 On a besoin de finir de payer nos fournisseurs qui nous servent dans la construction,
05:37 sur des gens à qui je travaille depuis très longtemps
05:39 et qui nous font confiance, qui nous ont accompagnés.
05:42 On a besoin de finir de solder ça pour pouvoir continuer à accueillir des animaux.
05:45 On a des appels pour les animaux tous les jours,
05:47 que ce soit du monde du spectacle, des saisies ou des laboratoires.
05:51 - Oui. Kelly, vous vouliez dire quelque chose ?
05:52 - Non, moi, ce qui me fout en l'air, c'est qu'il y a des subventions de l'État
05:55 pour des zoos qui mettent en cage des animaux pour le plaisir.
05:58 Et là, on a un monsieur qui a donné sa vie, qui a hypothéqué sa maison,
06:02 qui a donné toutes ses économies pour sauver des animaux et avoir une réelle cause.
06:06 Et là, il se retrouve dans cet état-là. Et moi, ça me révolte totalement.
06:10 Et c'est pour ça qu'on est tous là pour le soutenir et on le partage au maximum.
06:14 - En 2022, la TANIER a accueilli 140 000 visiteurs.
06:17 - Tout à fait. 120 000 la première année, 140 000 en 2022.
06:20 Il en manque par rapport à ce qu'on devrait faire ?
06:22 - Comment vous devez faire ? - Pardon ?
06:24 - Comment vous devez faire pour être... ?
06:25 - À 200 000, on sera parfait. À 200 000, on sera parfait.
06:28 Donc, on espère y arriver. Mais pour vous dire juste ce qui a été dit,
06:30 aujourd'hui, quand une voiture est saisie, qu'elle est placée en fourrière
06:32 ou placée chez un garagiste qui doit la garder,
06:35 il facture du gardiennage de la voiture. Pas nous. Pas nous.
06:39 - D'autant plus si c'est l'État qui, parfois, vous sollicite.
06:42 - Alors, l'État nous amène les animaux, mais on le fait bien volontiers.
06:45 Dans les 2/3 des cas, c'est l'État. Mais on le fait bien volontiers.
06:48 C'est notre corps de métier, c'est notre job, c'est ce qu'on a décidé de faire.
06:51 Alors oui, on voudrait bien, de la même manière que pour les animaux de laboratoire,
06:55 il y a une petite taxe sur les médicaments, que tout le monde participe.
06:58 Mais aujourd'hui, ce qui nous réconforte, c'est que le grand public,
07:01 la vox populi qui est derrière nous, a compris que c'était le job de tout le monde.
07:04 Quand les gens viennent chez nous visiter, ils achètent des billets
07:06 ou quand ils vont sur notre site nous faire des dons, ils savent pourquoi ils le font.
07:09 Ils savent, sur le parc, aujourd'hui, aujourd'hui encore, hier, depuis cette vidéo, depuis toujours,
07:14 on voit des gens venir avec les yeux rouges nous prendre dans les bras.
07:18 - Oui, on va voir une petite vidéo de la TANIER qui mène de nombreuses opérations
07:21 pour sauver les animaux et notamment les animaux qui sont issus du trafic
07:25 lors de perquisitions auxquelles il participait.
07:27 Regardez ces exemples de quelques animaux sauvés après Gilles.
07:31 Je crois que vous voulez intervenir là-dessus.
07:32 - Avec plaisir.
07:33 - Bien entendu, ça va, vous êtes...
07:35 Quelle est votre position là-dessus ?
07:36 - Moins favorable que...
07:38 Moins favorable que beaucoup.
07:40 - On va te défoncer Gilles.
07:41 - Avec plaisir.
07:42 - Non mais laissez-le, il a le droit de dire ce qu'il veut.
07:43 - Il est monté à l'envers ce mec.
07:44 - Voilà, bah oui. Non mais c'est parce que c'est...
07:46 - C'est un meuble Ikea qui est monté à l'envers.
07:48 - Tu sais, je vais vous dire, on a comme à l'Assemblée, on a notre France insoumise.
07:51 - Pour vous parler de la dernière opération de la TANIER,
07:58 nous sommes intervenus sur une grande saisie d'ampleur nationale menée par l'OSB.
08:03 On a intervenu sur ces deux Wistiti.
08:05 On a aussi récupéré un ara que vous allez voir, donc qui va se refaire ensomper.
08:10 Et aussi un Kakatoes qui est là également, qui était en détention illégale.
08:15 Et surtout, on a récupéré ce serval qui grogne un peu, qui est pas bien en point.
08:22 Alors c'est un jeune, il a 8 mois.
08:25 Et il boite énormément, il a mal.
08:28 On va faire maintenant les radios, les échographies, etc.
08:30 On ne sera pas étonnés qu'il ait une patte de cassé.
08:33 - C'est le non-joinni à 20h.
08:39 On est avec Patrick Violas, un patron du refuge la TANIER,
08:43 qui s'occupe de nombreux animaux, qui est en détresse totale,
08:46 qui a investi 30 millions d'euros.
08:48 - Pas investi.
08:49 - Oui, 30 millions d'euros dans cette affaire.
08:51 Je ne comprends pas, parce que là, c'est l'ami financier qui part.
08:56 Je ne comprends pas.
08:57 Quand on a 30 millions d'euros, on peut lever 200 millions.
09:02 Comment vous n'avez pas réussi à lever de l'argent pour la TANIER ?
09:05 - Parce que ce n'est pas une cause qui intéresse ?
09:06 - Non, mais c'est ça.
09:07 Parce que c'est ce que je me dis.
09:08 Je me dis, mais même les 30 millions d'euros, si on les place bien,
09:14 vous auriez pu peut-être les placer et peut-être investir
09:18 avec ce que vous gagnez à 30 millions d'euros.
09:20 Je vous le dis, vous les placer même à 2 %,
09:24 ça vous fait un million et demi d'euros par an.
09:25 - Non, vous allez vite, un an après.
09:27 - Non, mais c'est vrai.
09:29 - Il a fait ça, il a fait ça.
09:30 - Non, mais c'est vrai.
09:32 Donc peut-être investir petit à petit, c'est ce que je pensais.
09:34 - Mais la passion, l'empêche de continuer.
09:36 - La passion, je sais.
09:36 Mais c'est vrai que je vous pose des questions que les gens se posent.
09:39 - Le besoin était là.
09:41 - Je sais, mais vous deviez mettre tout de suite 30 millions d'euros.
09:44 - Il y a des bâtiments chez nous qui coûtent très cher.
09:46 Un bâtiment important chez nous, c'est le bâtiment de quarantaine
09:48 où tous les animaux rentrent dedans.
09:49 - Il n'y a pas une banque qui vous a suivi ?
09:51 - Pardon ?
09:51 - Il n'y a pas une banque qui vous a suivi ?
09:52 - Les banques nous ont fait quelques prêts, mais ce n'est pas...
09:55 - Patrick, je vous dis tout ce que je pense.
09:56 Parce que comme ça, moi, je vous le crois vraiment de bonne foi.
09:58 Et je pense que voilà, je pense que moi, je vais vous dire,
10:02 à un moment, quand vous allez à la banque, quand vous avez 5,
10:05 elle va vous présenter 20.
10:06 Quand vous avez 30, elle va vous présenter...
10:07 - C'est bon, parce que vous êtes à la dépense.
10:08 - Oui, mais quand même, si vous avez des garanties en face, à un moment...
10:13 - Oui, mais c'est vrai que là, tu dis une banque, c'est un refuge.
10:15 La banque, il y a des chars.
10:16 - On est un refuge.
10:18 On aurait ouvert un zoo.
10:19 - Oui, d'accord.
10:20 - C'est ça qui est la différence.
10:22 - Oui.
10:22 - Ils sont devenus zoos.
10:23 - Les animaux, bras cassés.
10:24 - Patrick, Patrick, c'est ce que je dis.
10:26 Et je trouve que...
10:26 Et moi, j'adore votre façon de m'en donner parce que je pense
10:28 que vous êtes tellement un passionné et tellement un amoureux des animaux
10:32 que vous avez fait passer votre passion avant l'économie
10:35 et avant peut-être un montage financier qui vous aurait permis peut-être
10:38 de le faire autrement.
10:40 Voilà, je pense que c'est ça.
10:42 Voilà, ça, je vous le dis.
10:43 Et c'est votre passion qui a pris le pas sur peut-être un montage financier
10:45 qui aurait été plus pérenne pour vous et vous auriez pu...
10:49 Voilà.
10:49 - Juste pour prendre un exemple pour illustrer.
10:51 Alors, on a chez nous des lions, des ours, des éléphants, etc.
10:54 Un soir, il n'y a pas très longtemps, il était 19h30, un dimanche soir,
10:58 on était à la maison tous les deux avec mon épouse, le téléphone sonne,
11:01 un labo qui nous appelle, il dit "Voilà, j'ai 250 bébés lapins
11:04 qui sont nés comme ça, cette semaine, mais les chercheurs se sont pris
11:07 un peu de passion, ils ont tous une oreille comme ça, une oreille comme ça.
11:10 Si je n'ai pas une solution, demain matin, ils seront au broyeur.
11:12 Au broyeur.
11:13 Il est 19h30.
11:14 Mais vous avez le temps pour vos prononcer, il nous faut la réponse à 20h.
11:17 - Ah ouais.
11:18 - Je dis non, économiquement, je dis non, je ne dors pas de la nuit.
11:21 Je dis oui, je ne dors pas de la nuit non plus.
11:23 - C'est ça.
11:25 - Et que les gens se passent là.
11:26 - Vous avez dit oui ?
11:27 - Bien sûr.
11:27 On a tous replacé, c'était une formalité.
11:30 Mais on nous a appelé l'autre jour, on a ramené 200 ânes par avion d'Israël.
11:34 Alors c'est l'État d'Israël qui a payé les transports.
11:36 200 ânes qui partaient vers la Chine, la peau servant à faire des produits médicamenteux.
11:41 Voilà, ils sont là.
11:42 - Incroyable.
11:43 - C'est-à-dire, c'est un hôpital, c'est une maison de retraite,
11:45 c'est un refuge où les animaux qui arrivent ici sont souvent mal en point,
11:49 ont souvent vécu dans des cages enfermées, etc.
11:52 On leur offre un avenir, voilà la vidéo.
11:55 Et on a la chance d'avoir cette voie expopuliste publique derrière nous qui est là,
11:58 qui comprend notre action, c'est aussi des animaux de laboratoire,
12:02 des primates après avoir travaillé sur des maladies d'Alzheimer, des Parkinson.
12:06 Notre emblème, c'est la petite cannelle.
12:07 La petite cannelle, c'est une petite macaque grande comme ça,
12:10 qui est rentrée dans une cage de labo à 2 ans, qui est ressortie à 21 ans,
12:13 qui a fait 3 cycles, je ne sais pas si on peut dire un gros mot ici ou pas,
12:16 qui a fait 3 cycles.
12:17 Et si cette cannelle, on ne lui doit pas de retraite,
12:21 qu'est-ce qu'on fait sur Terre ?
12:23 Et la tanière, l'objectif c'est de sauver ces animaux et aussi de faire de la pédagogie.
12:27 C'est pour ça qu'on est ouvert au public, expliquer aux enfants
12:30 qu'on ne va pas se faire prendre en photo avec un lion sur une plage
12:32 ou avec un tigre dans une boîte de nuit le soir,
12:35 que ces animaux qui se font prendre en photo avec les gens sur les plages,
12:37 ce sont des animaux qui ont été dégriffés, qui ont été castrés bébés,
12:40 qui ont des tas de problèmes, et les animaux, leur place c'est dans la nature.
12:44 On espère qu'un jour, la seule chose c'est qu'un jour, il n'y ait plus besoin de la tanière
12:48 et on mettra les manées à la place et là, au bout d'un moment, on gagnera de l'argent.
12:51 Je vais refaire un résumé de la vidéo.
12:52 – J'irais jouer moi, pour la tanière, à Charte.
12:56 – Ah ouais ? Super.
12:57 – Bravo !
12:58 [Applaudissements]
13:07 – Chacun fera quelque chose, Mathieu, non, non, non.
13:10 – Moi je passerai à Charte.
13:11 – Non, Gilles, Gilles.
13:12 – Votre projet, il est magnifique, je viendrai avec plaisir.
13:16 Néanmoins, je suis...
13:17 – Je ne t'ai pas invité.
13:18 – Je suis perturbé par tout ce que vous énoncez au niveau de l'argent.
13:21 Vous dites avoir injecté 30 millions.
13:23 Vous avez des dettes liées à des fournisseurs.
13:27 5 millions pour la construction de bâtiments, c'est bien ça au départ ?
13:30 Vous leur devez des millions ?
13:32 – Non.
13:33 – Si, vous leur devez des millions à des fournisseurs liés à la construction de bâtiments.
13:38 Donc moi, ma question, elle est claire.
13:40 Est-ce que vous ne voulez pas faire payer par les dons votre incapacité à gérer le projet ?
13:45 Et est-ce que le projet, il est vraiment viable ?
13:48 [Cris de la foule]
13:52 – Patrick, tu as le droit de dire des gros mots.
13:54 – Ça n'a plus de nul que ce que je pensais.
13:55 – Tu as le droit de dire des gros mots, Patrick.
13:56 – Ce n'est pas un problème d'incapacité à gérer le projet.
13:58 C'est que les animaux sont arrivés beaucoup plus nombreux que prévu.
14:02 Et puis que, aujourd'hui, j'ai appelé, là-dedans, j'ai vérifié,
14:06 il nous reste une loge et qu'après, vous avoir fait passer par la quarantaine
14:10 pour vous débactériser, on pourra vous mettre dans une très jolie loge comme vous l'avez vu.
14:14 – Oui, mais moi aussi, je veux sauver plein d'animaux.
14:16 Mais à un moment, si on ne peut pas financièrement…
14:19 – Il n'y a aucun doute en ce moment.
14:20 – Est-ce que vous ne voyez pas trop grand, monsieur ? C'est ça, le truc ?
14:22 – Il y a eu le Covid.
14:23 – Il n'y avait pas eu ce Covid.
14:24 – Il y a eu le Covid.
14:25 – Vous ne savez pas, vous le savez, vous.
14:27 – Non, monsieur, c'est le problème.
14:28 Pendant la pub, vous m'avez dit, si j'ai 200 000 visiteurs par jour…
14:32 – Par an.
14:33 – Par an, pardon.
14:34 – 200 000 visiteurs par jour, ils rachètent beaucoup de choses.
14:37 – Par an, pardon, on est flat et je ne gagne pas d'argent.
14:40 – Et vous dites, aujourd'hui, on est à 2 000 ou 3 000, on ne fait rien.
14:43 Déjà, les 200 000, c'est dur de les faire.
14:46 Comment vous allez vivre ?
14:47 – Non, les 200 000, ce n'est pas dur de les faire.
14:49 On va les faire cette année et on va les passer.
14:52 Après, on va faire 240 000, 250 000.
14:54 Attention, on vit de deux choses à la tanière.
14:56 On vit des entrées du public et des dons et de la générosité publique.
15:00 On a deux sources de revenus.
15:02 Et ce que l'on doit à nos fournisseurs aujourd'hui,
15:04 ce n'est pas des millions par rapport aux 30 millions qu'on a mis,
15:06 c'est 2,5 millions d'euros.
15:08 Et depuis samedi, on a déjà récupéré la moitié.
15:10 – Voilà. – D'accord.
15:11 – Et là, grâce à ces émissions de souverain, on va récupérer le reste.
15:13 – Et pourquoi vous n'avez pas remboursé vos fournisseurs dès le début, en général,
15:16 quand on dirait qu'on est activiste ?
15:18 – Excusez-moi, je vous pose une question simple.
15:21 J'ai vu derrière Cyril, là, des petites bicoques en bois,
15:23 sur la photo précédente de la tanière.
15:25 – C'est moi, Cyril. – Voilà.
15:27 Il y a des petites, pas là, mais là, une autre photo de la tanière,
15:29 il y a des petites, pas celle-là non plus, il y avait des petites bicoques en bois.
15:32 C'est ça qui vaut des millions d'euros ?
15:33 – Non, c'est pas ça. – Moi, je vous pose les questions que les gens se posent.
15:35 – Je vais vous expliquer ce que c'est.
15:36 Je vais vous expliquer, ces petites bicoques, comme vous les appelez,
15:38 ce sont des loges, c'est des petites loges, volontairement petites,
15:41 pour des primates qui sortent de laboratoire,
15:43 qui, à 20 ans ou 15 ans, n'ont jamais vu un autre primate de leur vie,
15:46 et qui, on ne peut pas nous mettre deux mains dans une loge de 300 m²,
15:49 et qui nous servent à les mettre deux par deux, côte à côte,
15:51 pour faire de la mise en contact et créer des groupes.
15:53 Et il y a des gens qui, jour et nuit, veillent dessus,
15:56 pour pas que ça se bagarre quand on crée des groupes.
15:58 Et à côté de ça, vous avez aussi des bâtiments,
16:00 comme une clinique vétérinaire, qui est sûrement la clinique la vétérinaire
16:02 la mieux équipée, 100 km autour, un bâtiment de quarantaine,
16:05 où l'air est changé toutes les 6 minutes, qui a coûté 1,5 million d'euros,
16:08 un bâtiment pour éléphants, sur plus de parc,
16:12 qui a coûté 1,5 million d'euros.
16:14 – Tu es en train de faire douter des gens,
16:16 qui pourraient donner de l'argent, pour que les gens se posent.
16:18 – Non, je pose des questions.
16:19 – Si, tu fais douter des gens de sa sincérité, alors qu'ils allaient faire des dons.
16:22 – Et j'ai une dernière question, si tu me permets, Mathieu.
16:24 – Non, non, c'est moi qui vais te permettre.
16:26 – Est-ce que vous me permettez, Cyril, une dernière question ou pas ?
16:28 – Je ne suis pas sûr.
16:30 – Il y a combien de salariés, juste pour savoir ?
16:33 – 90 salariés.
16:35 – Donc, 3 vétérinaires à temps complet.
16:37 – Si cet appel aux dons, fournit les résultats escomptés,
16:41 est-ce que vous n'allez pas refaire, dans quelques mois,
16:43 un autre appel aux dons, parce que vous serez de nouveau en déficit ?
16:45 – Non, ça va être bon, après, ça va vous remettre…
16:47 – Avec la diétrie, oui.
16:48 – Le Covid nous a coûté 7 millions d'euros, on a réussi à en boucher 5,
16:51 on en a 4 et demi, il nous reste 2 et demi, on les bouche et c'est terminé.
16:54 – Bien sûr.
16:55 – On continue à cuire les animaux et à fonctionner.
16:57 – Mais alors, je vais me faire l'avocat du diable aussi,
17:00 parce que je vois ce qui passe aussi sur les réseaux,
17:02 plein de gens qui disent aussi, mais nous aussi, à cause du Covid,
17:05 on est dans la merde, donc comment on fait si chacun demande un appel aux dons ?
17:10 Vous, c'est surtout pour les animaux, il faut le rappeler.
17:12 – C'est différent, ce n'est pas pour gagner de l'argent,
17:14 ils ne sont pas là pour avoir des résultats, il n'y a pas d'actionnaire,
17:16 il n'y a pas de fonds de pension, il n'y a personne derrière.
17:19 – Pour trouver des vies.
17:20 – Et si on se fout de tout ça, lui, il a la chance d'être là, attendez pour lui.
17:22 – Si vous n'obtenez pas cet argent, ils deviennent quoi ces animaux ?
17:24 Qu'est-ce qui va se passer ?
17:25 – On ne sait jamais, mais on va le reprendre.
17:26 – On va toucher Gilles Verdez.
17:27 – Est-ce que la région va vous donner plus d'argent ?
17:29 Est-ce que vous avez pensé à cette éventualité ?
17:31 – Dans ma précédente vie, je vais répondre en même temps à votre question,
17:33 on avait démarré une entreprise tous les deux, à mon épouse, à deux.
17:35 On l'a vendue, on avait 1 800 salariés, donc pardonnez-moi la faute de gestion.
17:38 – La gestion, les connards de…
17:39 – Ensuite, dans ma précédente vie, je travaillais avec un groupe qui s'appelait SFR à l'époque.
17:45 – Alors on va en citer d'autres, Orange, Gouigui et bien sûr…
17:49 – À cette époque-là, les opérateurs avaient un peu de mal au début de la TFN 2000.
17:52 Cet opérateur me devait beaucoup d'argent.
17:54 On est partis tous les deux avec nos gros sacs et nos contrats à défense.
17:57 On est montés dans le bureau du PDG, on s'est posés devant, on a dormi devant,
18:01 on a attendu de repartir avec notre argent.
18:03 Je ferai la même chose où il faudra aller pour les animaux.
18:05 – Pourquoi ils ne vous ont pas donné l'oseille au départ ?
18:07 – Pardon ?
18:08 – Ils ne vous ont pas donné les bons oufs.
18:10 – Le trameux.
18:11 – Ils ne voulaient pas le donner.
18:12 – Ah oui, c'est vrai ?
18:13 – C'était difficile au début.
18:14 – Ah ouais ?
18:15 – Mais on s'est battus.
18:16 – Vous avez revendu votre boîte combien ? 30 bars ? 30 bûches ?
18:18 – Un peu plus, parce qu'on a payé beaucoup d'impôts.
18:21 – Non, bah oui, donc 50.
18:22 – Non, pas trop mal.
18:23 – Non, non, quand il vous restait 30 millions, donc ils vous avaient vendu 50 ?
18:25 – Oui.
18:26 Non, 48.
18:27 – 48, ouais.
18:28 – 42.
18:29 [Rires]
18:31 – On va aller sauver ces animaux, ensemble.
18:33 Je vais t'aider.
18:34 – Mais on ne regrette rien.
18:36 – On ne regrette rien.
18:38 – 48 millions d'euros, donc vous avez resté 30 après impôts.
18:40 – On a payé beaucoup d'impôts.
18:42 On a fait le choix de rester en France, de payer nos impôts en France.
18:44 – C'est très bien.
18:45 – Et de mettre l'argent dans une cause qui concerne tout le monde.
18:47 – Bravo.
18:48 [Applaudissements]
18:57 – Et ce qui est important, c'est ça, c'est que le public comprend.
18:59 – Vous auriez fait un autre montage, Cyril.
19:01 – Non, mais je vous reparle comme ça, parce que je vous aime beaucoup.
19:04 Vous sortez de cette affaire, vous avez vendu 48 millions.
19:07 – Oui, j'entends moi.
19:08 – Vous avez 48 millions, il vous en reste 30.
19:10 Là, avec ces 30 millions d'euros, vous faites quoi ?
19:13 – Avec 30 millions d'euros ?
19:14 – Oui.
19:15 – Aujourd'hui ?
19:16 – Non, là, qu'est-ce que vous avez fait à l'époque avec ces 30 bûches ?
19:17 – Vous l'avez tout mis dans le…
19:18 – Aujourd'hui, je fais la même chose, je n'ai pas tout compris.
19:20 – Non, mais vous avez fait quoi ? Vous avez tout investi ?
19:21 – Oui, on a tout mis.
19:22 – Vous avez payé cash, en fait.
19:24 Vous avez payé cash, ça ?
19:25 – Bien sûr.
19:26 – Cash, tout.
19:27 – Ça vous a fait 30 millions ?
19:28 – Bien sûr.
19:29 – Vous n'avez pas cherché aucun emprunt ?
19:30 Vous avez payé tout à l'heure ?
19:31 – Non, on a été chercher en tout 3 millions d'emprunts.
19:32 – Vous avez pris 3 millions d'emprunts seulement ?
19:33 – On a fait 3 millions d'emprunts pendant le…
19:34 – Comment il coûtait le projet à la base ?
19:35 – Il coûtait ça, 30 millions.
19:36 Pendant le Covid, on n'avait pas le droit au PGE, parce qu'on n'avait pas le chiffre
19:37 d'affaires.
19:38 – L'anteriorité.
19:39 – Donc, on a perdu 7 millions, on en a fait 3 millions d'emprunts, il en aurait
19:40 manqué plus 4, on en a remis, il en reste aujourd'hui, il nous manque 2,5, ce qui n'est
19:43 pas beaucoup, enfin ce soir il en manque plus qu'1,5, il en manque plus qu'1,5 ce
19:59 soir, après cette émission il en manquera encore beaucoup moins, sur ce qui convainc
20:02 eux, et il suffit d'aller sur notre site, tataneas.refuge, et d'aller pour faire un
20:05 don.
20:06 Les dons qui nous sont faits aujourd'hui sont défiscalisables à 66%.
20:09 – Juste, Rix, donc aujourd'hui, vous, vous n'avez pas d'argent devant vous, vous
20:14 n'avez rien ?
20:15 – Plus grand chose, non.
20:16 – Ouais, c'est ça ?
20:17 – Non, plus grand chose.
20:18 – Vous avez tout cramé ?
20:19 – Non, oui, bien sûr, mais heureux, mon épouse est là, on le referait.
20:22 – Vous l'embrassez de ma part, non mais c'est vrai, vous le referiez ?
20:25 – Bah, évidemment.
20:26 – Ah, vraiment ?
20:27 – Ça va, quand un animal arrive chez nous, quand un animal arrive chez nous, soit un
20:31 lion, un cheval, un éléphant, n'importe quoi, je ne sais pas dans quel langage, je
20:34 ne sais pas dans quelle télépathie, je ne sais pas dans quel signe, on a l'impression
20:36 que les autres lui disent "t'inquiète pas ici, on va s'occuper de toi et tu vas
20:39 être bien".
20:40 Et on a quelques échecs, malheureusement, parce qu'on a des bras cassés, mais quand
20:43 on voit un animal qui ne bougeait pas, qui au bout de 2-3 mois commence à cavaler, à
20:47 courir dans le truc, un tigre qui a passé sa vie…
20:49 – Mais tu sais que moi ici, c'est pareil avec eux, je te jure, je les vois, Daniel
20:54 Moreau, Daniel Moreau, il est arrivé maintenant, il combat, c'est un truc de fou, je la vois
20:59 partir, je la vois partir en scooter.
21:01 – La seule différence, je te jure, la seule différence, c'est que chez nous, tous les
21:05 animaux qui arrivent chez nous, parce qu'on parle du principe que ce n'est pas la peine
21:07 de faire naître des animaux sauvages en captivité pour leur faire que la captivité, tout ce
21:11 qui arrive chez nous est castré.
21:12 – Ah bah non, pas ici.
21:13 – C'est une bonne idée.
21:14 – Pas ici, on les décastre.
21:15 – Patrick, j'ai une question un peu intime et vous n'êtes pas obligé de me répondre,
21:22 est-ce que vous avez des enfants ?
21:23 – J'ai un fils et deux petits-fils.
21:25 Ils sont parfaitement en phase avec ça.
21:27 – Ils sont en phase avec ce projet ?
21:28 – Évidemment, quand on a un peu d'argent et qu'on dépense son argent dans une cause,
21:32 on en parle à ses enfants, à son fils.
21:34 Il est parfaitement en phase avec nous, il fera sa vie, il se construira.
21:42 J'espère qu'un de mes deux petits-fils aura la suite derrière nous.
21:46 – Pour vous dire que son projet, il est quand même louable, parce que c'est vrai
21:51 qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui passent 30 millions d'euros net à faire impôts
21:56 et se dire "je vais les réinvestir pour sauver des animaux".
21:59 Les gars, c'est quand même… il faut vraiment aimer les animaux.
22:02 – Dans notre première vie professionnelle, on s'occupait beaucoup d'humains.
22:06 On s'occupait énormément de jeunes en difficulté avec des substances, etc.
22:10 Et vous savez, quand vous avez 1800 salariés, vous en avez 15 de plus en difficulté,
22:13 ça ne se voit pas quand vous avez une entreprise qui tourne, la téléphonie tournée.
22:16 Donc, on s'occupait d'humains.
22:17 Et croyez-moi, s'occuper d'une jeune toxicomane, c'est plus de boulot
22:20 que s'occuper d'une tigresse.
22:21 – Bien sûr.
22:22 Moi, j'en ai une ici, Bénaïd, je peux vous le dire, c'est pas évident.
22:25 C'est la tigresse de Casablanca.
22:28 – D'ailleurs, tu connais le fantasme de la panthère.
22:31 – Non, non, non.
22:32 – C'est d'avoir un manteau en peau de pute.
22:34 [Rires]
22:36 – Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors !
22:43 – Tu dégages, tu dégages, tu sors, tu dégages, tu sors, tu dégages.
22:48 Bon, écoutez, on se tient au courant, Patrick,
22:50 et on va voir comment ça va évoluer pour vous.
22:51 – Oui, ça va bien se passer.
22:52 – Bon, vous avez l'air confiant.
22:53 – Oui, je suis confiant.
22:54 – D'accord.
22:55 – Mais c'est 30 bûches !
22:56 [Rires]
23:07 – Cyril, vous ne comprenez pas, en fait.
23:09 Ça vous intrigue, en fait.
23:11 – Non, mais je pense que vous avez… Je vous jure que c'est vrai.
23:13 – C'est le cœur qui a parlé.
23:14 – C'est le cœur qui a parlé.
23:15 Bravo à vous.
23:16 [Générique]