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C’est une affaire qui a commencé bizarrement, avec un article du site spécialisé Politico en disant trop ou pas assez. Un article daté du 2 février dernier, évoquant une mise à l’écart du journaliste Rachid M’Barki parce qu’il aurait été à l’origine de la diffusion, sur BFM, d’infos et d’images non validées et non sourcées dans les éditions de nuit dont il est présentateur. Timidement, on explique qu’en interne on soupçonne des opérations d’influence de régimes autoritaires. Bref, que de mystères ! Jusqu’à ce que l’AFP en dise plus sur un des “sujets” problématiques lancés par le journaliste vedette de BFM. Un sujet sur le Maroc.
On peut être tenté de n’y voir qu’une question d’affinité particulière, Rachid M’Barki étant un Français d’origine marocaine. Mais ne voilà-t-il pas que progressivement, l’on évoque des contenus douteux liés au régime soudanais, aux oligarques russes ou à une entreprise spécialisée dans la sécurité portuaire notamment active au Cameroun…
On parle aussi d’une opération pilotée par le Bahreïn contre le Qatar… Bref, on n’est pas en face d’un dérapage momentané… Mais d’un véritable système bien huilé.
Un système finalement dévoilé au moment où sort la grande enquête journalistique dénommée “Story Killers”, portée par l’ONG Forbidden Stories, à laquelle est notamment associée la cellule Investigation de Radio France.
Comment se fait-il qu’un média de cette ampleur ait pu être à plusieurs reprises le réceptacle de telles opérations d’influence ? Si l’on en croit Marc-Olivier Fogiel, le patron de BFM TV, seul Rachid M’Barki est coupable. Et la première chaine info de France n’est rien d’autre qu’une victime. Et pourtant… Cette histoire témoigne d’une sorte d’habituation de notre système médiatique aux opérations d’influence diverses et variées.
Et, dans le fond, ce n’était pas la première fois que BFM TV mettait le doigt dans le pot de confiture. C’est ce que rappelle Théophile Kouamouo dans cette édition spéciale de l’Actu démasquée.
Article d'Arrêt sur Image : https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/affaire-mbarki-a-un-moment-la-hierarchie-est-en-cause
C’est une affaire qui a commencé bizarrement, avec un article du site spécialisé Politico en disant trop ou pas assez. Un article daté du 2 février dernier, évoquant une mise à l’écart du journaliste Rachid M’Barki parce qu’il aurait été à l’origine de la diffusion, sur BFM, d’infos et d’images non validées et non sourcées dans les éditions de nuit dont il est présentateur. Timidement, on explique qu’en interne on soupçonne des opérations d’influence de régimes autoritaires. Bref, que de mystères ! Jusqu’à ce que l’AFP en dise plus sur un des “sujets” problématiques lancés par le journaliste vedette de BFM. Un sujet sur le Maroc.
On peut être tenté de n’y voir qu’une question d’affinité particulière, Rachid M’Barki étant un Français d’origine marocaine. Mais ne voilà-t-il pas que progressivement, l’on évoque des contenus douteux liés au régime soudanais, aux oligarques russes ou à une entreprise spécialisée dans la sécurité portuaire notamment active au Cameroun…
On parle aussi d’une opération pilotée par le Bahreïn contre le Qatar… Bref, on n’est pas en face d’un dérapage momentané… Mais d’un véritable système bien huilé.
Un système finalement dévoilé au moment où sort la grande enquête journalistique dénommée “Story Killers”, portée par l’ONG Forbidden Stories, à laquelle est notamment associée la cellule Investigation de Radio France.
Comment se fait-il qu’un média de cette ampleur ait pu être à plusieurs reprises le réceptacle de telles opérations d’influence ? Si l’on en croit Marc-Olivier Fogiel, le patron de BFM TV, seul Rachid M’Barki est coupable. Et la première chaine info de France n’est rien d’autre qu’une victime. Et pourtant… Cette histoire témoigne d’une sorte d’habituation de notre système médiatique aux opérations d’influence diverses et variées.
Et, dans le fond, ce n’était pas la première fois que BFM TV mettait le doigt dans le pot de confiture. C’est ce que rappelle Théophile Kouamouo dans cette édition spéciale de l’Actu démasquée.
Article d'Arrêt sur Image : https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/affaire-mbarki-a-un-moment-la-hierarchie-est-en-cause
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NewsTranscription
00:00 Rachid Mbarki, présentateur historique de BFM TV,
00:04 soupçonné d'avoir diffusé à plusieurs reprises,
00:07 pendant ses journaux de la nuit,
00:08 des sujets conçus pour des intérêts particuliers.
00:12 Des brèves sur les oligarques russes,
00:14 le Qatar, le Soudan, le Cameroun, le Maroc,
00:17 toutes fournies clé en main pour le compte de clients étrangers.
00:20 Un certain nombre de ces brèves ont été effectivement fournies
00:25 par une société de désinformation israélienne.
00:28 Il n'y a pas de doute que BFM est victime dans l'histoire.
00:30 Quand l'un des nôtres court-circuit la chaîne hiérarchique,
00:34 ça pose problème.
00:35 À la limite, que ça arrive une fois,
00:37 on pourrait presque laisser le bénéfice du doute à la chaîne.
00:40 Que ça arrive systématiquement,
00:42 je pense que la hiérarchie est en cause.
00:44 Avez-vous entendu parler de cette incroyable affaire
00:47 qui nous éclaire une fois de plus
00:49 sur les mécanismes de manipulation de l'information de notre époque
00:53 et qui, par ailleurs, éclabousse le mastodonte BFM TV ?
00:57 J'imagine que oui.
00:58 À titre personnel, ce qui m'a le plus frappé dans ce feuilleton,
01:02 c'est l'hypocrisie renversante de la direction de BFM,
01:06 propriété du groupe Altis,
01:08 contrôlée par le milliardaire Patrick Drahi.
01:10 BFM qui a choisi comme axe principal de défense
01:14 d'accabler le journaliste Rachid Mbarki
01:17 pour se dédouaner et éviter à tout prix de se remettre en cause.
01:22 Et pourtant, cette histoire nous montre
01:24 qu'il y a quelque chose de pourri dans l'empire Drahi
01:28 et de manière générale dans notre système médiatique.
01:31 Je vous explique pourquoi je pense ainsi
01:34 dans cette édition spéciale de l'Actu des masqués.
01:37 C'est une affaire qui commence bizarrement,
01:45 avec un article du site spécialisé Politico
01:48 qui en dit trop, ou pas assez.
01:50 Un article daté du 2 février dernier
01:53 qui évoque une mise à l'écart du journaliste Rachid Mbarki
01:56 parce qu'il aurait été à l'origine de la diffusion sur BFM
01:59 d'infos et d'images non validées et non sourcées
02:03 dans les éditions de nuit dont il est le présentateur.
02:06 Timidement, on explique qu'en interne,
02:08 on soupçonne des opérations d'influence de régime autoritaire.
02:12 Bref, que de mystères.
02:13 Jusqu'à ce que l'AFP en dise plus sur un des sujets problématiques
02:17 lancés par le journaliste vedette de BFM.
02:20 C'est une brève illustrée, la voici.
02:23 Une page importante dans les relations entre le Maroc et l'Espagne
02:26 s'est ouverte ce mardi.
02:27 Un forum économique accueille des investisseurs espagnols
02:30 dans la ville de Dakhla, au sud du Maroc.
02:32 Le président de la région de Dakhla
02:34 et le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce
02:36 ont ouvert la rencontre.
02:38 250 acteurs économiques et financiers espagnols
02:41 sont réunis jusqu'à ce mercredi
02:43 pour investir dans de nombreux domaines
02:45 comme l'industrie, les technologies ou encore le tourisme.
02:49 Un forum rendu possible par le réchauffement
02:52 des relations diplomatiques entre les deux pays
02:54 depuis la reconnaissance par l'Espagne du Sahara marocain.
02:58 Alors, c'est quoi le problème avec ce sujet ?
03:01 Déjà, il paraît incongru,
03:03 un peu trop pointu pour ne pas être promotionnel.
03:05 Mais aussi, il y a cette mention du terme "Sahara marocain"
03:10 pour parler du Sahara occidental
03:12 dont la marocanité n'est absolument pas reconnue
03:16 du point de vue du droit international.
03:19 On peut être tenté de n'y voir qu'une question d'affinité particulière,
03:22 Achille Mbarki étant un français d'origine marocaine.
03:25 Mais ne voilà-t-il pas que progressivement,
03:27 l'on évoque des contenus douteux
03:30 liés au régime soudanais, aux oligarques russes
03:33 ou à une entreprise spécialisée dans la sécurité portuaire,
03:36 notamment active au Cameroun.
03:38 On parle aussi d'une opération pilotée par le Bahreïn contre le Qatar.
03:43 Bref, on n'est pas en face d'un dérapage momentané
03:47 mais d'un véritable système bien huilé.
03:50 Un système finalement dévoilé au moment où sort
03:53 la grande enquête journalistique dénommée "Story Killers"
03:56 portée par l'ONG "Forbidden Stories"
03:59 à laquelle est notamment associée la cellule investigation de Radio France.
04:04 Un certain nombre de ces brèves ont été effectivement fournis
04:08 par une société de désinformation israélienne
04:12 qui, tout simplement, recevait des commandes de clients.
04:16 Ces clients s'adressent à cette officine,
04:19 à cette structure de désinformation
04:21 qui ensuite se charge de la faire passer sur les réseaux sociaux,
04:25 notamment Twitter et Facebook,
04:27 mais aussi, dans le cas présent, en France,
04:30 via un journaliste de BFMTV
04:33 qui a été activé via un intermédiaire français.
04:37 Comment se fait-il qu'un média de cette ampleur ait pu être,
04:40 à plusieurs reprises, le réceptacle de telles opérations d'influence ?
04:45 Si l'on en croit Marc-Olivier Faugillel, le patron de BFMTV,
04:49 seul Rachid M'Barkhi est coupable
04:51 et la première chaîne info de France n'est rien d'autre qu'une victime.
04:55 On n'avait pas d'infos concernant ces brèves qui, effectivement, sont problématiques.
04:59 Le journaliste mis en cause s'arrangeait pour demander ces images en dernière minute
05:03 une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche
05:06 et après qu'il ait validé l'ensemble de son journal.
05:09 Il n'y a pas de doute que BFM est victime dans l'histoire
05:11 quand l'un des nôtres court-circuit la chaîne hiérarchique.
05:15 Ça pose problème.
05:16 On peut se satisfaire de cette explication.
05:18 On peut décider de se focaliser sur le Karachi d'M'Barkhi
05:22 et même d'ironiser au sujet de sa ligne de défense.
05:26 Le présentateur des journaux de la nuit glissait des infos
05:29 destinées à redorer l'image d'un général soudanais ou d'un oligarque russe.
05:34 Et il prétend qu'il n'a pas été payé pour ça.
05:36 C'était pour rendre service à l'intermédiaire français de cette officine à Fake News.
05:41 C'était pour rendre service.
05:43 C'est le jawad du journaliste, mec.
05:45 Il hébergait des fausses infos dans son journal.
05:48 On peut aussi se sentir mal à l'aise par rapport à l'explication de Marc-Olivier Fogiel.
05:54 Personnellement, j'ai eu envie de poser une question.
05:56 Est-ce que ce n'est pas un peu trop facile ?
06:00 En regardant la dernière émission d'Arrêt sur image,
06:03 je me suis rendu compte que mon état d'esprit était partagé
06:05 notamment par le journaliste Vincent Kocaze du quotidien Libération.
06:10 On est certain sur au moins 3 ou 4 sujets.
06:13 Et BFM TV dans l'enquête vise plutôt une dizaine de sujets.
06:16 Un moment donné, ça voulait dire qu'il n'y a personne qui regardait cette tranche d'info.
06:20 Ce qui est problématique parce que c'est un journal qui est rediffusé toute la nuit.
06:23 On peut se dire que c'est à 2h du mat.
06:25 Mais quand même, c'est un journal qui est diffusé plusieurs fois toute la nuit.
06:28 Et donc plusieurs fois, un journaliste de BFM TV a pu arriver avec des images
06:33 dont personne ne savait d'où elles venaient.
06:35 C'est très anormal dans une chaîne d'info comme BFM TV
06:38 qu'un animateur, qu'un journaliste arrive avec ses propres images.
06:41 À la limite, que ça arrive une fois, on pourrait presque laisser le bénéfice du doute à la chaîne.
06:47 Que ça arrive systématiquement, il y a un moment, je pense que la hiérarchie est en cause
06:52 et qu'il y a eu un dysfonctionnement de la chaîne.
06:55 Mais quelle peut bien être la nature de ce dysfonctionnement ?
06:58 Complaisance, complicité interne, jeu et manfoutisme généralisés ?
07:02 J'étais tout à ma perplexité quand j'ai écouté l'explication de Rosa Moussaoui,
07:07 journaliste à l'Humanité dans le cadre de la dernière émission d'arrêt sur images
07:11 que j'ai déjà citée plus haut.
07:13 Rosa Moussaoui évoque, si j'ai bien compris,
07:16 une sorte d'habituation aux opérations d'influence diverses et variées.
07:21 Ça pose aussi la question, ça des gens de BFM TV nous le disent aussi,
07:25 de la porosité des rédactions, de la façon dont on fabrique aujourd'hui l'information
07:31 à des pressions extérieures, à la com' des entreprises,
07:34 à celle des responsables politiques, des institutions.
07:37 C'est aussi tout ça qui est mis en jeu.
07:40 Et si elle mettait là le doigt sur le problème de fond ?
07:43 Déjà, ce n'est pas le premier scandale d'instrumentalisation de la presse française par le Maroc.
07:48 Comme l'a rappelé le journaliste et universitaire marocain Omar Brouski,
07:51 toujours sur Arrêt sur images, notamment, à propos d'un scandale vieux de bientôt 10 ans
07:56 qu'on avait baptisé "Maroc-lix" et dans lequel était cité un journaliste très en vue, Vercan Ervouet.
08:03 En 2016, un hacker qui se faisait appeler Chris Coleman a révélé, grâce à des e-mails hackés,
08:12 que des journalistes français comme Ervouet et d'autres, Dominique Lagarde, Alex Press, etc.
08:19 travaillent entre guillemets pour justement faire une promotion du Maroc
08:25 sous forme d'articles de presse ou bien de reportages ou bien de compte-rendus journalistiques.
08:31 Donc pour moi, je ne suis pas très étonné, je suis bien sûr impressionné par l'ampleur du sujet,
08:36 mais je ne suis pas très étonné de ce phénomène-là qui est un phénomène connu.
08:42 Au fait, qu'est devenu Vincent Ervouet au cœur de ce scandale du temps jadis ?
08:49 Il est chroniqueur international sur Europe 1 et n'hésite pas à se saisir des sujets concernant le Maroc.
08:56 Ce n'est pas tout. En farfouillant un peu le web à la recherche d'autres infos sur les brèves à problèmes lues par Rachid M'Barki,
09:03 je suis tombé sur un papier du quotidien La Provence, aujourd'hui contrôlé par CMACGM, c'est-à-dire par Rodolphe Saadé,
09:10 3e fortune de France. Derrière un titre plutôt banal, "le port autonome de Douala stimule l'économie du Cameroun",
09:17 il relaie une des opérations qu'il est reproché à Rachid M'Barki d'avoir accompagné,
09:22 au profit de PORSEC-SA, une entreprise basée au Panama et liée à des intérêts israéliens.
09:28 La seule différence entre la brève de BFM et le papier de La Provence, c'est une minuscule mention "contenu sponsorisé"
09:37 écrite en dessous du titre de l'article. En gros, l'argent est tombé direct dans les poches de l'entreprise,
09:43 plutôt que peut-être dans les poches d'un journaliste vedette.
09:48 De fait, ce qu'on appelle le "brand content", c'est-à-dire la publicité qui cherche au maximum à tromper le lecteur,
09:54 l'auditeur ou le spectateur en se faisant passer pour du rédactionnel, ne cesse de coloniser nos écrans et nos colonnes.
10:02 On s'habitue, voilà tout. Mais au fait, est-ce qu'une opération d'influence ciblant un média n'est problématique
10:09 que quand elle concerne des puissances étrangères ? Parce que, si l'on revient sur le cas BFM,
10:15 il faut rappeler une autre opération de contenu clé en main, poussée un peu à la hussarde à l'antenne.
10:22 Souvenons-nous, en novembre 2016, l'homme de l'ombre Sulfurosia Taqeddin fait de très graves révélations
10:29 au sujet de Nicolas Sarkozy à propos des supposés financements libyens de sa campagne de 2007.
10:37 Moi, je sais très bien que j'ai transporté de cette manière un total de 5 millions d'euros pour les échanges de services.
10:47 Mais 4 ans plus tard, volte-face.
10:49 Je confirme que ceci n'est pas vrai. M. Sarkozy n'a pas eu un financement libyen pour la campagne présidentielle,
10:59 ni M. Kadhafi ne pouvait le faire parce qu'il ne le faisait jamais.
11:03 Mais au fait, où avaient été diffusées ces images de rétractation sur BFM TV ?
11:09 Qui en était à l'origine ? Absolument pas un journaliste de BFM TV.
11:14 Depuis Fabrice, Mediapart a révélé que cette rétractation de Zia Taqeddin s'est faite après d'étranges tractations,
11:20 y compris financières, et un personnage central est soupçonné d'avoir participé à tout ça.
11:24 Elle s'appelle Michèle Marchand, surnommée Mimi Marchand, aussi puissante que discrète.
11:29 Peu d'images d'elle existent. Pourtant, les images, c'est sa spécialité.
11:33 Mimi Marchand, c'est la papesse de la presse People, à la tête de l'agence Best Images.
11:38 C'est elle qui gère l'image du couple Macron. Les unes de Paris Match, c'est elle.
11:42 Proche du couple, elle a ses entrées à l'Elysée, mais aussi dans la maison du Touquet du couple au QG le soir des résultats et à la soirée de la Rotonde.
11:52 Mais elle est aussi très proche du couple Bruni-Sarkozy.
11:55 D'ailleurs, quand Zia Taqeddin se rétracte, c'est devant la caméra, puis l'objectif d'un des principaux photographes de Mimi Marchand, Sébastien Valliella.
12:04 On est là face à un contenu d'influence typique, commandité de l'extérieur d'un média,
12:09 et infiltré sans la participation de la rédaction de ce média au cœur du processus de diffusion.
12:16 Et devinez qui est le point de contact de la fameuse Mimi Marchand au sein de la chaîne d'info qui fait la pluie et le beau temps en France ?
12:24 Eh ben, le boss. Le boss himself.
12:28 La première enquête publiée sur cette personnalité de l'ombre, qui est une papesse de la presse people et qui a été le fer de lance de l'image du couple Mimi Marchand,
12:35 c'était dans Vanity Fair, et je m'en souviens très bien, c'était illustré par une photo de la dite Mimi Marchand et de vous.
12:40 C'est une vieille connaissance.
12:42 Moi je la connais depuis très très longtemps, puisque j'ai un passé que vous avez rappelé ici.
12:45 Et je ne vais pas me cacher de mes amitiés, j'aime beaucoup Mimi Marchand.
12:48 La seule interview radio de Brigitte Macron sur RTL s'est passée par elle.
12:52 C'est grâce à elle que vous l'avez eue ?
12:54 Un boss qui passe lui aussi pour un agent d'influence.
12:57 Un agent d'influence au service de qui ?
13:00 Dans vos dernières interviews, vous n'essayez pas de cacher vos relations que vous dites "fluides" avec le couple Macron.
13:05 C'est un drôle de mot.
13:06 Ben non, ça dit bien ce que ça veut dire.
13:08 C'est que, voilà, on échange professionnellement.
13:13 J'ai été plus proche d'autres présidents dans le passé que de lui, mais quand il y a un sujet, je peux l'aborder directement ou indirectement sans passer par 50 intermédiaires.
13:21 Il risque de relancer la machine, celle de la campagne électorale dont on a été tous évidemment spectateurs, c'est-à-dire d'une chaîne qui roule pour Emmanuel Macron.
13:29 Et si ça aussi c'était un problème, je veux dire un problème démocratique au Royaume de France, pardon, au sein de la République française.
13:38 Restez connectés aux médias.
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