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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Philippe Vandel reçoit chaque jour un invité.
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NewsTranscription
00:00 - Culture Média avec du cinéma jusqu'à 11h.
00:03 Deux comédiens que vous recevez, Lambert Wilson et Grégory Gadebois pour la sortie du film "Les choses simples" Philippe Vandel.
00:09 - Lambert Wilson arrive dans un instant, il doit être pris dans les embouteillages.
00:12 On est très très heureux de recevoir ici pour la première fois dans Culture Média Grégory Gadebois. Bonjour.
00:17 - Bonjour.
00:18 - Vous êtes comédien après le Conservatoire, après la comédie française.
00:20 Il y a un Molière que vous avez quitté la comédie française en 2012 et a enchaîné une trentaine de films en 10 ans.
00:25 C'est pas rien, j'accuse de Polanski, "Le Trésor du petit Nicolas"
00:28 coupé d'un des films de Michel Azania-Vicius, à quoi j'ajoute "Le César du meilleur espoir masculin"
00:34 pour le film "Angèle et Tony" signé Alex Delaporte. Je cite ça de mémoire, j'espère que je ne me suis pas trompé.
00:38 - Non.
00:39 - Donc "Les choses simples", film assez étrange réalisé par Eric Benard.
00:45 Le réalisateur dit que c'était un film "poignée de main". Je ne connaissais pas ce terme, ça veut dire quoi ? C'est quoi un film "poignée de main" ?
00:52 - Ah, ça je ne saurais pas expliquer. Moi ça m'a... Je sais juste comment l'idée lui est venue.
00:57 C'était les 3ème jour du confinement, je crois, et il est sorti acheter du pain, il raconte.
01:04 Et en sortant sur le trottoir, il a vu une femme arriver en face de lui, et quand elle l'a vue, elle s'est arrêtée et a changé de trottoir.
01:12 Il est rentré, il a pris son téléphone, il a dit la chose au producteur avec qui il travaillait,
01:17 il dit "ce qu'on était en train de faire, on le fera plus tard, là il faut que j'écrive un truc".
01:20 Et il avait besoin de répondre à ça. Et sa réponse à cette femme, ça a été ce film.
01:24 Et cette histoire entre ces deux hommes qui sont...
01:28 Film "poignée de main" c'est peut-être...
01:31 Moi, c'est tout ce que c'est... Le titre aussi, "Les choses simples", tout ce que ces deux personnes ont besoin d'enlever, d'abandonner,
01:38 de les masques, les... Pour arriver à cette chose qui est normalement très simple, de se serrer la main et de se rencontrer.
01:45 - D'un mot, qui sont ces deux personnes ?
01:47 - Alors, il y en a un qui est un grand... Peut-être, comment il s'appelle, celui de M. Café Facebook, tout ça...
01:54 - Du Carberg ?
01:56 - Non, voilà, c'est quelqu'un comme ça qui gère...
01:59 - Qui a monté une start-up.
02:01 - Voilà, et qui est très dans les choses modernes.
02:03 - C'est un type qui a fait fortune dans un site de rencontre, il est business angel, un beau gosse, il passe très bien dans les médias,
02:08 il a une émission de télé à lui, pas un gramme de graisse, toujours bien sapé.
02:12 - Oui, oui.
02:13 - Il roule en Austin Hill, il a une très très belle voiture.
02:15 - Mais, sur une route de montagne, bim, la voiture en panne.
02:20 - Et il rencontre une espèce d'ours qui habite... Qui a l'air d'être un ours aussi, qui habite dans une...
02:25 Qui a l'air de s'être coupé du monde et d'être tout seul au milieu de la forêt, comme ça, et c'est cette rencontre entre les deux.
02:31 - On va entendre la bonne annonce.
02:33 - Personnel court, entrepreneur, business angel, philanthrope, vous êtes considéré par la presse étrangère
02:38 comme le français incarnant le mieux la modernité et l'innovation.
02:42 Êtes-vous heureux ?
02:44 - C'est la première fois qu'il fait une chise magnique ?
02:46 - Faudrait qu'il se repose.
02:48 - On est bien, là, non ?
02:52 - C'est vous qui avez raison. Rien de soleil, un peu d'eau de source, la sobriété heureuse.
02:57 - Qu'est-ce que vous voulez ?
02:59 - J'aurais besoin de quelques heures de calme.
03:01 - Au début, je croyais que c'était le lieu qui m'apaisait, puis je commençais à me demander si c'est pas lui.
03:06 - Vous en avez pas marre de dire des conneries ?
03:08 - C'est ça que vous voulez ? Être ermite au pays des marmottes ?
03:11 - C'est ma vie, j'en fais ce que je veux !
03:13 - Je veux pas faire partie de ce monde-là.
03:15 - Je veux pas avoir le temps de penser sous prétexte qu'il faut toujours aller plus vite.
03:18 - Que quiconque décide à ma place, de ma manière d'utiliser ce que j'ai de plus rare, de plus précieux, de plus éphémère.
03:23 - Mon temps de vie !
03:25 - Vous pouvez nous voir sur europe1.fr parce que c'est filmé, ce studio.
03:29 On est avec Grégory Gadebois. Je n'avais encore jamais vu ça.
03:31 J'avais lu que vous n'aimiez pas vous voir, vous n'aimiez pas vous entendre.
03:34 Mais je n'avais encore jamais vu un comédien se boucher les oreilles quand il repère le son de sa voix.
03:39 C'est à ce point désagréable de s'entendre pour vous ?
03:41 - Oui, c'est pas rigolo. Non, c'est pas rigolo.
03:43 Je sais que ça va venir parce que j'ai entendu l'avant-annonce.
03:47 Oui, je préfère me boucher les oreilles. Et pas regarder.
03:50 - Ça s'améliore pas ?
03:51 - Non. Même ça sent pire.
03:52 - Ah oui, pourquoi ?
03:53 - Je sais pas. C'est comme si c'était mal la lune.
03:55 - Grégory Gadebois, Eric Benard, le réalisateur, dit avoir écrit ce rôle pour vous.
03:59 Et ce qui m'a vraiment frappé, c'est qu'il a écrit un rôle pour vous, mais il n'y a quasiment pas de texte.
04:03 En tout cas, chez vous.
04:04 C'est Lambert Wilson qui parle beaucoup, mais vous, vous parlez très peu.
04:07 Qui est Pierre Vernon, qui est votre personnage ? Comment vous le définiriez ?
04:11 - Ben, c'est quelqu'un... Alors, je sais pas si je peux dire son métier, s'en dévoiler ou tout ça.
04:16 Donc, vaut mieux pas trop que je...
04:17 - C'est quelqu'un qui a une double... Plutôt. Je vais le faire à votre place.
04:20 C'est quelqu'un, vous allez le décrire, et je vais dire que la description première réserve une surprise.
04:25 On ne le dira pas la surprise. Mais d'abord, qui est-il ?
04:27 Comment vous l'avez abordé pendant le début du film ?
04:30 - Ben, c'est quelqu'un, déjà, qui ne dira pas quatre mots s'il peut en dire un.
04:34 Ça, ça me parle beaucoup, mais j'ai toujours tendance à enlever du texte.
04:37 Et puis, quelqu'un qui a choisi de vivre une vie un peu reculée, au milieu de la montagne,
04:42 de boire l'eau de la source, de manger son potager, d'être avec un chien, une moto, et voilà.
04:48 Coupé du monde. Le grand air et les grands paysages.
04:51 - Vous savez quoi ? Lambert Wilson vient d'arriver,
04:54 et je pense que jamais, si Lambert n'avait pas été un tout petit peu en retard, vous n'auriez autant parlé.
04:59 On en est ravis. Culture Média continue avec nous.
05:03 - Mercredi soir, au cinéma, un très joli film qu'on vous recommande,
05:06 ça s'appelle "Les choses simples" d'Éric Bénard, avec Lambert Wilson et Grégory Gadboa.
05:10 Les comédiens sont vos invités ce matin, Philippe Vanderve.
05:13 - Oui, et Lambert Wilson, qui vient d'arriver. Bonjour Lambert.
05:15 - Comment ça va ? Je regarde vos cheveux, ils sont magnifiques.
05:18 - Merci beaucoup. Comédien, chanteur aussi, parfois.
05:22 Vous avez tourné avec des auteurs, Téchiniste, Zolansky, René Doyon.
05:25 On vous a vu dans des films très populaires.
05:27 Vous étiez un Mérovingien récemment, dans "Matrix, Résurrection",
05:30 "Prelats", "Dans le Bain d'un État", "Vérovaine" ou "De Gaulle".
05:33 Dans "De Gaulle", vous étiez "De Gaulle" carrément.
05:35 Vous êtes à l'affiche de ce nouveau film d'Éric Bénard, "Les choses simples".
05:38 Vous dites avoir vu ce film Lambert Wilson comme une comédie romantique.
05:42 Je me dis, mais qu'est-ce que ça a à voir ces deux mecs-là ?
05:46 - En fait, ce n'est pas moi qui ai inventé cette expression.
05:49 Sur le film, c'est le metteur en scène qui a écrit le scénario, Éric Bénard,
05:52 qui décrit lui-même le genre du film comme étant une comédie romantique.
05:56 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en fait, dans une comédie romantique,
05:59 il y a généralement deux personnages.
06:02 Alors, généralement, ce sont deux personnages de sexes opposés.
06:06 Il y a la romance, mais au départ, le point de départ est toujours le même.
06:12 Ce sont des gens qui ne sont pas faits du tout pour ni tomber l'un sur l'autre
06:16 et surtout pas pour s'entendre.
06:18 En l'occurrence, c'est le moteur de la rencontre des deux personnages
06:22 que nous interprétons avec Grégory.
06:24 C'est-à-dire qu'il y a rencontre.
06:27 On ne va pas dévoiler ce que l'un sait de l'autre,
06:30 c'est plus mystérieux qu'on imagine,
06:31 mais surtout, ils ne sont pas faits du tout pour s'entendre
06:34 et ils vont devenir indispensables l'un à l'autre.
06:36 Dans ce sens-là, il y a comédie et il y a comédie romantique
06:41 parce que finalement, ils vont devenir indispensables l'un à l'autre.
06:45 D'une certaine façon, ils vont finir par s'aimer,
06:47 même si ce n'est pas une histoire homosexuelle.
06:48 Ce sont deux hommes qui vont devenir très très très proches
06:52 et contre toute attente.
06:53 C'est ça le principe de la comédie romantique.
06:55 Et on va entendre votre rencontre.
06:57 Il s'appelle comment ?
07:00 Le Chien.
07:01 Est-ce que vous avez une prise pour recharger mon téléphone ?
07:04 Non.
07:05 Alors, est-ce que je peux utiliser le vôtre ?
07:07 Il n'y a pas de téléphone.
07:09 Comment je vais faire ?
07:11 Parce qu'en fait, j'aurais besoin de...
07:13 Je voudrais absolument pouvoir...
07:14 J'ai dit que j'allais vous emmener.
07:16 Je vais nous faire une omelette.
07:23 Je vous l'ai dit, je mangerai plus tard.
07:24 Moi, je fends.
07:25 Merci.
07:35 Laurent Wilson, comment vous voyez Vincent Delcourt, votre personnage ?
07:45 Je vois comme Bernard Tapie,
07:49 des temps vraiment contemporains.
07:52 En plus, étant à la tête d'entreprise de communication,
07:57 c'est quelqu'un qui est extrêmement rapide,
07:59 qui veut conquérir le monde,
08:00 qui vient de la pauvreté finalement.
08:03 C'est un fils d'artisan.
08:04 Il a un problème, c'est le chronomètre.
08:09 Il a un problème dans son rapport avec le temps.
08:11 Il ne peut pas s'arrêter,
08:13 parce que je pense que s'il s'arrête,
08:14 il se pose véritablement la question qu'on va lui poser au début du film,
08:17 c'est-à-dire, est-ce que vous êtes heureux ?
08:18 Est-ce que ça a un sens ce que vous faites ?
08:20 À partir du moment où on lui pose la question,
08:22 dans une interview,
08:23 il tombe dans une crise de panique,
08:26 mais sincère, profonde.
08:27 C'est aussi un acteur.
08:29 D'ailleurs, Eric Benard, le metteur en scène,
08:31 voulait au départ que le personnage soit véritablement un acteur,
08:34 qui travaille sur scène.
08:35 Donc, il manipule les gens en jouant la comédie,
08:41 mais il ne sait plus lui-même quand il joue la comédie ou pas.
08:44 Et donc, il est désarmant à ce sujet-là.
08:47 Il n'est pas comme moi,
08:48 mais il a quand même, lui, envie de construire...
08:52 Oui, il a des sociétés,
08:55 gagner de l'argent aussi, tout simplement.
08:56 C'est un vrai capitaliste aussi.
08:58 - C'est à qui j'ai pensé, moi,
09:00 parce qu'il a fait fortune sur un site de rencontre.
09:02 Il est beau gosse, il est toujours bien habillé.
09:04 On pensait à Marc Simoncini,
09:05 le fondateur de METI,
09:06 qui est aussi Business Angel,
09:07 qui a aussi une émission de télé.
09:08 - Oui, c'est ça, parce qu'effectivement,
09:09 il a commencé, mon personnage a commencé,
09:11 c'est par un site de rencontre.
09:13 - Et ce que je voulais dire aussi,
09:17 c'est qu'il est très solitaire.
09:18 Il a tout le temps du monde autour de lui,
09:20 et on a l'impression qu'il est complètement seul.
09:21 Et que c'est l'emboîtement de deux solitudes,
09:24 ou est-ce que je me trompe ?
09:25 - Il est totalement seul, bien entendu,
09:27 mais il ne le sait pas.
09:28 Il pense que le tissu de son métier
09:32 ou de son existence sur Terre,
09:34 c'est l'autre,
09:35 c'est l'interaction avec l'autre.
09:36 Alors qu'en fait,
09:37 il ne sait pas être avec les autres.
09:40 Il souffre d'une grande solitude,
09:41 et ce sont deux solitudes qui vont se rencontrer
09:44 et s'appuyer l'une sur l'autre.
09:45 - Comment a été le tournage Grégory Gadebois
09:47 avec Lambert Wilson ?
09:48 Vous ne connaissiez pas avant ?
09:49 - Non.
09:50 - Et vous êtes un taiseux ?
09:51 - Un peu.
09:52 Non, il n'est pas taiseux.
09:54 - Non.
09:55 - On papote un vachement.
09:56 - Oui.
09:57 Il a fait tomber quelque chose.
09:58 Comment s'est passé le tournage ?
09:59 Je vais vous dire après
10:00 pourquoi je vous pose cette question.
10:01 - Moi, j'ai trouvé ça super.
10:03 C'était super de rencontrer Lambert.
10:05 Et puis en plus, on tournait chronologiquement.
10:07 Donc on se rencontrait,
10:09 en rencontrant nos personnages,
10:10 c'était une espèce de petit ménage à quatre,
10:12 comme ça.
10:13 - Oui, on s'est découverts.
10:14 - Parce que Lambert Wilson,
10:16 vous n'y allez pas par quatre chemins.
10:17 Vous vous disiez dans le dossier de presse,
10:18 je pèse mes mots,
10:19 Grégory est pour moi à l'heure actuelle
10:21 le plus grand acteur français.
10:22 - Alors maintenant, je reviens un peu sur ma déclaration.
10:25 Je trouve que...
10:26 Non, mais clairement,
10:28 j'ai voulu travailler avec lui.
10:30 Je lui ai dit, on s'était rencontrés,
10:31 j'avais vu au théâtre.
10:32 Il est l'incarnation de ce que j'aime
10:35 chez les acteurs anglo-saxons,
10:36 c'est-à-dire qu'il se transforme de rôle en rôle.
10:38 Il n'est jamais le même.
10:39 C'est ça qu'on veut quand on va au théâtre
10:41 ou quand on va au cinéma.
10:42 On veut que les gens vous divertissent
10:44 en présentant des images différentes.
10:45 C'est ce qu'il fait tout le temps.
10:46 Donc, il remplit sa mission.
10:48 Et je trouve qu'il est une incarnation
10:51 d'une humanité à l'écran dont on a besoin.
10:54 Il n'y a pas beaucoup de gens comme lui.
10:55 Et aussi parce qu'il n'est pas là pour tirer,
10:58 comment dirais-je,
11:00 l'intérêt de façon égocentrique vers lui.
11:03 Il n'est pas là pour gagner la bataille.
11:05 Il est là au service du texte,
11:06 au service de l'histoire.
11:08 - Grégory Adbour, on a entendu
11:09 que vous n'aimiez pas vous entendre.
11:10 On l'a vu.
11:12 Il y a des scènes où vous êtes fait violence.
11:13 La scène de la danse, c'était comment ?
11:15 - Horrible !
11:16 Je n'aime pas m'entendre,
11:17 mais j'aime bien entendre Lambert
11:18 quand il parle comme ça.
11:20 Non, c'était très dur.
11:21 Mais Eric après l'a avoué.
11:22 Il a dit qu'il avait mis ça
11:23 parce qu'il savait que je n'aimais pas.
11:25 J'avais dû lui dire que je n'aime pas danser.
11:26 Et puis, il met une scène de danse.
11:28 - Mais vous ne l'avez pas découvert sur le tournage.
11:29 - Non.
11:30 - Vous le saviez, c'est dans le scénario.
11:31 - Non, j'avais bien préparé.
11:32 J'avais ça en horizon,
11:33 comme un orage quand on roule en moto.
11:34 On voit l'orage au loin.
11:35 Et la route, elle va au milieu.
11:36 J'avais la scène de danse.
11:38 Donc, j'ai travaillé, j'ai répété
11:41 avec une jeune femme qui m'a appris
11:42 à faire un peu ça.
11:44 - Je ne dirais pas ce qui se passe.
11:45 - On a toujours ça dans les films
11:46 ou dans le théâtre.
11:47 Une scène qui rassemble
11:50 tous les éléments qui créent le dénibition
11:53 ou en tout cas qui vont vous mettre mal à l'aise.
11:55 - D'un mot, ce serait lesquels les vôtres ?
11:57 Dénibition ?
11:58 - Ce qui me concerne,
11:59 ce serait des choses liées à la nudité,
12:01 par exemple, à représenter
12:04 l'intimité totale à l'écran, surtout.
12:08 Mais on redoute ça.
12:11 Alors que finalement,
12:12 ce n'est pas très compliqué à jouer.
12:13 Il y a pire à jouer.
12:14 Il y a des scènes de jeu
12:15 qui sont beaucoup plus difficiles à faire que ça.
12:16 Mais là, on s'en fait une montagne.
12:19 - Oui, parce qu'après, ça reste.
12:21 - Ça reste.
12:22 - Après, ça reste.
12:23 - C'est pour ça qu'on a du mal avec la nudité.
12:25 En plus, ça reste.
12:26 Et ça reste sur tous les écrans, maintenant.
12:27 - Évidemment, vous restez avec nous.
12:28 Le film "Les choses simples" d'Éric Bénard
12:30 sort mercredi au cinéma.
12:32 Lambert, Wilson, Gregory, Gatbois,
12:34 vous restez avec nous.
12:35 Dans un instant,
12:36 "Les indispensables cultures",
12:37 on va parler littérature avec un livre
12:39 qui va vous rappeler des souvenirs,
12:40 en tout cas des décors du film.
12:42 De la pêche à la mouche,
12:44 en pleine nature.
12:45 C'est à suivre, dans un instant.