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Notre journaliste Yagmur Cengiz s'est rendue à Antakya, une ville du sud de la Turquie. Au cœur d'un quartier dévasté, elle a rencontré un couple qui a vécu l'enfer. Ils racontent.

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Transcription
00:00 C'est grâce à Dieu qu'il nous a sauvés.
00:03 Mais si on ne nous protégeait pas,
00:05 les murs qui s'étirent...
00:07 - On serait plus sains.
00:08 - Oui, ça aurait pu nous faire mourir.
00:11 - C'est pire que la guerre.
00:13 On a les mains et les doigts encerclés.
00:14 On a déjà eu de graves problèmes à la maison.
00:17 J'ai eu du mal à sortir mon mari et mon enfant.
00:18 J'ai eu des frappes dans mes jambes.
00:20 Mon fils a eu un enfant.
00:21 C'est la seule façon de sortir.
00:23 - J'avais un lieu de travail ici.
00:25 Le premier bâtiment, le deuxième bâtiment, le troisième bâtiment...
00:28 Le quatrième bâtiment, le deuxième bâtiment...
00:34 - Là, je suis dans un quartier, dans Takia, où il y a eu énormément de dégâts.
00:38 Beaucoup de maisons qui se sont effondrées, d'immeubles qui se sont effondrés.
00:41 Et les immeubles qui sont debout sont très, très fragiles.
00:45 Et dans ce quartier, j'ai rencontré un couple qui a réussi à sortir de son immeuble assez rapidement.
00:50 Mais leur lieu de travail, un salon de coiffure a été complètement détruit.
00:54 Ils nous racontent ce qui s'est passé.
00:55 - C'était pour mon enfant.
00:56 Il y a eu des problèmes.
00:58 Il y a eu des problèmes de santé.
00:59 Il y a eu des problèmes de santé.
01:00 Ils nous racontent ce qui s'est passé.
01:02 - Je suis allé sur le quartier de Takia.
01:04 On a sorti de l'immeuble.
01:05 On a sauté sur ces immeubles.
01:07 Je suis allée en bas, et ce bâtiment a été détruit.
01:10 Normalement, il se trouve en place, mais il a été tellement frappé que...
01:15 - J'ai dit à mon mari de m'attendre.
01:17 Ils vont venir le matin pour m'aider.
01:19 Il est le matin, personne n'est venu.
01:21 Le lendemain, encore personne n'est venu.
01:23 Le troisième jour, ils ont commencé à venir m'aider.
01:27 Bien sûr, le travail était très dur.
01:29 On a cru que c'était seulement à Antakya qu'il y avait eu ce déploiement.
01:35 - Il y a aussi beaucoup d'aides ici qui se mettent en place.
01:37 Il y a plusieurs points de fortune qui sont installés un peu dans toute la ville.
01:41 Et dans un des camps, ce matin, j'ai vu des distributions de vêtements, de sous-vêtements,
01:46 des distributions de nourriture aussi,
01:48 et puis des gens aussi qui viennent dormir dans les tentes.
01:51 Il y a aussi des toilettes qui ont été installées.
01:53 - Nous ne savons pas ce que nous allons faire pour notre vie à venir.
01:57 Je suis un coiffeur de femmes.
01:59 Je n'ai pas de lieu de travail, je n'ai pas de maison.
02:01 Nous ne savons pas où nous allons nous baisser.
02:03 Nous sommes tous inquiets, nous sommes tous effrayés.
02:06 C'est ce que tout le monde vit en ce moment.
02:08 - Par exemple, dans la ville, il y a des tracteurs qui passent.
02:11 Quand ça passe, il y a un bruit de bruit,
02:14 et je lui dis que c'est un déploiement.
02:16 - Dans le centre d'Antakya, il y a un parc, un centre d'accueil qui s'est mis en place,
02:23 avec des tentes, vous voyez, des matelas qui arrivent, des couvertures.
02:28 Et là, il y a les tentes qui sont installées dans ce parc du centre
02:33 pour accueillir quelques personnes qui sont sans abri depuis le 16 août.
02:43 - Par exemple, une ou deux des cinq familles vivent enceinte.
02:47 Il n'y a personne.
02:49 Tout le monde a perdu ce qu'il aimait, vraiment.
02:51 [Musique]
02:52 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]
02:58 [SILENCE]

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