"Nous sommes terriblement en retard": le président de SOS Addictions alerte sur la prévention

  • l’année dernière
William Lowenstein, médecin interniste et président de SOS Addictions, était l'invité ce vendredi du Live Toussaint.
Transcript
00:00 La question qu'on se pose depuis 20 ans, c'est...
00:02 Je crois qu'il n'y a eu aucune année, quand je dis "je crois", j'en suis sûr,
00:07 où on s'est dit, malgré les centaines de milliers de morts,
00:10 malgré les millions de familles brisées indirectement ou directement,
00:15 une année, est-ce qu'on peut en faire une cause nationale ?
00:18 Une année. Si vous regardez la liste des causes nationales,
00:22 elles sont toutes légitimes.
00:24 Pourquoi celle-ci n'a jamais été, au moins un an, une cause nationale ?
00:31 Et je ne parle pas du développement de la médecine des addictions qui souffre,
00:34 de l'absence d'urgence addictologique.
00:37 On a tous un proche ou quelqu'un qu'on connaît qui peut être en situation,
00:42 à cause de l'alcool, à cause de la coke, à cause du cannabis et d'une bouffée délirante,
00:47 une urgence addictologique, au moins par région, du moins tant qu'elles existent encore,
00:52 mais une urgence addictologique pour spécifiquement faire l'élite d'hospitalisation,
00:58 l'élite post-cure.
01:00 Je suis d'avoir eu le droit de le dire comme ça, même si les choses ont avancé.
01:04 Nous sommes terriblement en retard,
01:06 à la fois dans la conception de la politique de santé des addictions
01:10 et d'autre part sur le terrain.

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