La journaliste, Véronique Jacquier, au sujet de l'affaire Pierre Palmade : «Je me demande s'il ne faut pas criminaliser la conduite sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool [...] Cette sordide affaire permet peut-être une prise de conscience nationale [...] Il y a quand même une sorte de tolérance et de relativisme face aux addictions».
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00:00 pour bon nombre de cas, ça concerne le cannabis,
00:02 c'est-à-dire que vous avez des familles qui sont décimées,
00:03 foutues en l'air à cause du cannabis,
00:06 et qu'il y a quand même une mensuette d'huides dans notre société
00:09 à l'égard de cette drogue-là en particulier,
00:11 la cocaïne, on va en parler,
00:13 et moi j'aimerais bien quand même que la sécurité routière
00:15 fasse des clips de prévention dignes de ce nom,
00:18 plutôt que le dernier qu'on avait découvert d'ailleurs sur CNews.
00:21 Il faut espérer qu'il y ait un avant et un après à cette affaire.
00:24 Et qui disait en gros, sois un homme mon fils,
00:26 et si tu es un homme, tu ne dois pas prendre le volant
00:28 et conduire comme une brute.
00:29 Non, il faut aller plus loin que ça.
00:31 Moi je me demande s'il ne faut pas criminaliser la conduite
00:35 sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool.
00:37 Toutes ces questions que vous soulevez, on va les évoquer.
00:39 Voilà, on va y venir évidemment,
00:41 mais c'est un sujet qui se pose,
00:43 et cette sordide affaire peut-être
00:46 permet-elle une prise de conscience nationale
00:48 sur le fait que les Français ne disent plus jamais ça ?
00:50 Et oui, je suis d'accord pour criminaliser les conduites
00:53 sous stupéfiants ou sous alcoolie,
00:55 parce qu'il y a quand même une forme de tolérance,
00:58 une forme de relativisme quand même face aux addictions.
01:01 C'est ça, c'est la question.
01:02 Sous-titrage Société Radio-Canada
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