• l’année dernière
Rencontre avec Alan Dustec, Président de l’agence LUCIE
L’Agence LUCIE a deux grandes activités très complémentaires : la labellisation RSE et la formation.
Elle n’a pas, en revanche, d’activité de conseil parce qu’il n’est pas crédible de conseiller une entreprise puis de l’auditer pour la labelliser. On ne peut être juge et partie.
Le sérieux et la crédibilité d’un label reposent sur deux éléments clés : la qualité de son référentiel et de sa démarche de labellisation.
C’est d’autant plus vrai pour un label RSE, qui doit s’appuyer sur une démarche éthique et transparente.
Nos labels sont ainsi adossés à des référentiels et standards reconnus.
C’est le cas, par exemple, du label LUCIE 26000 conforme à la norme ISO 26000.
Nous sommes en train d’y intégrer les exigences de la CSRD, future norme européenne de reporting extra-financier qui s’imposera aux entreprises à partir de 2025.
Nous proposons une gamme de labels qui permet aux entreprises de s’inscrire dans des parcours de progrès.
Nous avons aussi des labels thématiques sur la biodiversité ou le numérique pour les entreprises qui ont à cœur de montrer leurs engagements sur ces sujets.
En moyenne, les entreprises françaises consomment aujourd’hui 3 planètes quand on en n’a qu’une seule…
Les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE […] en consomment encore deux.
Il apparaît ainsi que l’engagement en RSE tel qu’on l’entend aujourd’hui incluant les labels RSE, les entreprises à mission, les entreprises à impact, etc, est nécessaire, mais insuffisant.
L’Agence LUCIE accélère son développement à l’international où nous avons déjà une vingtaine de clients.
Aujourd’hui, nous nous concentrons en priorité sur les pays de l’Union européenne, ce qui facilite la transposition de nos référentiels, notamment sur un plan réglementaire.
Notre objectif est d’avoir un tiers de nos membres à l’étranger à terme.
Nous avons également un projet de développement en Afrique de l’Ouest qui semble prometteur.

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