La députée EELV de Paris, Sandrine Rousseau, était l’invitée du Grand rendez-vous, ce dimanche 12 février, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur l’exclusion de Thomas Portes de l’Assemblée nationale à cause du ballon à l’effigie d’Olivier Dussopt : «Je pense que son tweet était maladroit, mais que ça ne nécessitait en aucune manière une exclusion».
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00:00 Oui, parce que c'est...
00:01 Il a écrit "mec, c'était un droit".
00:03 Vous n'auriez pas fait ce geste, mais vous dites que c'est maladroit.
00:05 Donc il aurait dû présenter ses excuses.
00:07 Oui, après, on était pris dans le feu de quelque chose.
00:11 Il n'a pas voulu le faire parce qu'il estime que c'est un droit à la caricature.
00:14 Moi, je pense que son tweet était maladroit.
00:19 Mais que ça ne nécessitait en aucune manière,
00:23 et je le dis de manière solennelle,
00:25 pour moi, ça ne nécessitait en aucune manière une excuse.
00:27 Mais est-ce que de manière aussi solennelle,
00:29 on est dans un pays où il y a des intimidations d'élus, des menaces,
00:32 et que dans ce contexte-là,
00:34 voir un élu avec le pied, pardonnez-moi, sur un ballon,
00:36 l'effigie d'un ministre,
00:38 c'est peut-être plus qu'une maladresse
00:40 dans un pays qui connaît quand même des intimidations et des menaces, je le rappelle.
00:43 Oui, mais on a tous des intimidations et des menaces.
00:46 Tous, on en reçoit...
00:48 On les condamne.
00:50 Par exemple, moi, j'ai déposé cinq plaintes,
00:53 il y en a une qui a donné lieu à des travaux d'intérêt généraux de plus de 200 heures.
00:56 C'est tout. Aujourd'hui, il n'y a rien.
00:58 Il n'y a rien.
01:00 Pourquoi tout à coup, là, maintenant, soudain,
01:02 cette espèce d'emballement ?
01:04 Moi, je pense qu'il y avait vraiment une volonté aussi
01:06 de dire "Regardez, c'est eux le problème"
01:10 pour détourner l'attention de tout le monde
01:12 du problème principal qui est aujourd'hui la réforme des retraites
01:15 et que LREM assume cette stratégie.
01:17 À la limite, pourquoi pas ?
01:19 ♪ ♪ ♪
01:21 [SILENCE]