"On veut essayer de trouver les moyens de se faire entendre", explique l'Unsa sur l'éventuelle mobilisation du 7 mars

  • l’année dernière
Des manifestations sont prévues dans toute la France ce samedi, contre la réforme des retraites. Depuis place de la République, le cortège parisien s'élance.  

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Transcription
00:00 sur la place de la République avec le cortège de l'UNSA qui est juste là, dernière mois, place de la République.
00:05 Et on est avec Stéphanie Valmagia. Pardon madame, bonjour, merci d'être avec nous.
00:10 Je suis allé vous voir, je vous ai vue directement avec votre pin, c'est marqué "H de départ en retraite, aucun recul,
00:14 ni un jour, ni un mois, ni un an plus". C'est ça le message que vous voulez faire passer aujourd'hui avec cette mobilisation ?
00:19 Exactement, ça fait longtemps qu'on le dit, c'est pas récent.
00:22 Et donc visiblement on ne nous comprend pas, donc je pense que ce slogan est assez clair.
00:27 Il y a déjà eu plusieurs dates de mobilisation et d'appels à la grève, à la manifestation des syndicats.
00:32 Pour l'instant, il n'y a pas de recul du gouvernement. Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:35 Il faut durcir le mouvement, c'est ça que vous appelez ?
00:37 On continue en fait. Nous, comme on pense que notre démarche elle est juste et elle est justifiée,
00:41 face à une réforme qui est complètement injuste et injustifiée, on continue la mobilisation.
00:45 Elle prend plusieurs formes, mais en tout cas on est toujours là et peut-être qu'au bout d'un moment il va nous entendre.
00:50 En tout cas il a intérêt à nous entendre.
00:52 Par exemple, le 7 mars il y aura cette grande journée de mobilisation, de blocage même.
00:57 On a entendu Philippe Martinez et les syndicats appeler à mettre la France à l'arrêt.
01:02 C'est ça que vous voulez, mettre la France à l'arrêt le 7 mars ?
01:05 On va essayer de trouver les moyens de se faire entendre, donc ça peut prendre plusieurs formes.
01:09 Le blocage c'est quelque chose qui n'est d'ailleurs pas écarté par les Français,
01:13 qui disent que peut-être qu'à un moment il faut en passer par là.
01:15 Pour l'instant on a quand même donné des signes d'ouverture et des signes d'écoute.
01:19 Visiblement, effectivement, le risque c'est de durcir.
01:22 Alors nous on est pour continuer le dialogue, c'est la perche qu'on tend toujours au gouvernement.
01:26 Mais ça va pouvoir prendre des formes qui éventuellement sont plus difficiles à canaliser, bien sûr.

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