• l’année dernière
En 2019, Stéphanie Hélary a amené sa chienne Oasis « un peu par hasard » au collège Paul-Gauthier de Cavaillon, où elle enseigne. Ce jour-là, elle ne peut pas laisser sa jeune chienne seule chez elle. Le plan est que l’animal reste dans un jardin en attendant la fin des cours. Mais immédiatement, les élèves avec qui elle travaille, dans le cadre du dispositif Ulis, se montrent très réceptifs, leur attitude change. Ce sont des élèves en difficulté d'apprentissage, souvent complexés par leur situation.
« La première fois qu’Oasis est venue au collège, les élèves étaient vraiment très attirés par le chien, plus apaisés. A l’époque il y avait aussi un élève autiste, pour qui la communication était compliquée et les choses s’apaisaient, se passaient vraiment plus facilement », relate cette enseignante, coordinatrice du dispositif Ulis au collège Paul-Gauthier.
Depuis, Stéphanie Hélary s’est formée à la médiation canine. D’autres établissements scolaires l’ont contactée pour reproduire l’expérience. L’Agence nationale de la recherche va étudier sa classe.
Si toutes les matinées sont consacrées aux fondamentaux, avec des cours de français et de mathématiques, les après-midi sont dédiés à des activités plus ludiques au cours desquelles la chienne est souvent au centre de l'attention. Sa présence est également l'occasion de responsabiliser et sensibiliser les élèves au bien-être animal et de faire de la prévention pour les risques d'accidents domestiques.

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