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Le projet de loi sur la réforme des retraites est débattu à l'Assemblée nationale. La majorité reproche à la Nupes de faire de l'obstruction. Karl Olive, député "Renaissance" des Yvelines est l'invité de 22h Max.

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Transcription
00:00 Franchement, parfois on se demande s'il ne faut pas se pincer, si ce n'est pas interville.
00:04 Et on est dans un monde parallèle.
00:05 Et on parle encore une fois de blocage, d'obstruction.
00:08 C'est quand même terrible.
00:09 Vous voyez, à l'heure où je vous parle, je regardais tout à l'heure, M. Osvétek,
00:12 27 amendements identiques portés par Parti Socialiste depuis une heure.
00:16 27 amendements identiques sur la fin des régimes spéciaux.
00:19 Et 12 de la part de NUPES.
00:21 Ça veut dire que depuis une heure et quart, on n'a pas avancé.
00:24 Il reste des milliers d'amendements.
00:26 Et on va encore avoir des leçons de morale de la part de NUPES.
00:30 Je ne veux pas désestimer...
00:31 Mais c'est, Carl-Olivier, c'est un grand classique de ce genre de réformes.
00:34 Très grand classique.
00:35 Oui, et alors ? Et alors ? Et alors ?
00:36 Ce n'est pas parce que c'est un grand classique, ce n'est pas parce qu'il y a toujours eu de
00:40 l'animation, de l'animosité sur les banques qu'il faut que ça continue.
00:43 On est sur une représentation nationale.
00:46 Il faut se pincer.
00:47 Être député de la nation, ça oblige.
00:50 Ça oblige de montrer, entre guillemets, un exemple.
00:52 On peut ne pas être d'accord.
00:53 Mais encore une fois, on n'est pas au cirque ici.
00:55 Ce n'est pas la fête à Neuneu.
00:56 Il faut faire avancer ce pays.
00:58 Et c'est important de faire avancer le pays.
01:00 Et c'est ce qui va se passer pendant des jours et des jours ici, avec près de 70 heures,
01:05 je dirais, de débats sur les banques qui peuvent être passionnés.
01:08 Mais il y a des limites à cette situation.

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