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Sandrine Rousseau s’exprimait ce lundi à l’Assemblée nationale à l’occasion de l’ouverture des débats sur la réforme des retraites.

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Transcription
00:00 Au nom de quoi force-t-on les gens à travailler toujours plus?
00:03 Il n'y a aucune urgence, aucune nécessité économique,
00:07 aucun impératif social, rien.
00:10 Ou plutôt si...
00:13 une seule chose, un seul impératif,
00:17 une seule obligation, aller chercher le point de PIB
00:20 avec les dents, avec une armée de travailleurs et travailleuses,
00:23 quoi qu'il en coûte, sur nos corps et nos vies,
00:26 le PIB, le PIB, le PIB.
00:28 J'arrête, Diamone, poser cette question dans son livre,
00:31 "Effondrement".
00:33 À quoi pensait celui qui a coupé le dernier arbre de l'île de Pâques?
00:38 J'ai déjà posé cette question en commission à Olivier Dussopt.
00:43 Je vous la repose à vous, ministre du Gouvernement.
00:47 Aujourd'hui, à quoi pensez-vous... -Chut, un peu de silence, s'il vous plaît.
00:51 -Au moment de mettre en coupe réglée les salariés
00:54 pour aller chercher l'ultime point de PIB?
00:58 Pensez imprégné de balivernes
01:00 dans une économie encore largement carbonée.
01:04 Comme nous la connaissons aujourd'hui,
01:07 tout point supplémentaire de PIB nous envoie dans le mur plus vite.

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