• l’année dernière
Pour la journaliste Valeurs Actuelles, Charlottes d’Ornellas, il y a une tentation idéologique sur ce qui se passe à l’école concernant la question LGBT : «Il y a une tentation idéologique sur ce qui se passe à l’école».

Category

🗞
News
Transcription
00:00 En fait, il ne donne pas beaucoup de solutions.
00:02 Il explique la direction dans laquelle il veut aller.
00:05 Et à mon avis, il y a une tentation idéologique sur ce qui se passe à l'école.
00:11 C'est-à-dire qu'il nous explique que la question, ce sont les élèves LGBT,
00:14 évidemment dans le cas de Lucas, c'est la question de l'homosexualité présumée,
00:18 c'est ce que dit ses parents, qu'il était harcelé pour cette question.
00:20 Mais quand on voit les chiffres du harcèlement à l'école,
00:23 ça dépasse de loin la question LGBT, sachant qu'en l'occurrence,
00:27 le harcèlement parce que cet élève se disait homosexuel,
00:30 c'est une question qui est différente des revendications LGBT, qu'on appelle LGBT,
00:34 où il y a une infinité de choses très différentes derrière ce terme.
00:38 Et ce qui me gêne, on va dire, dans la déclaration de Papendia,
00:41 et alors pas dans celle-là, mais plus vastement, on va dire, sur sa réaction,
00:45 il explique que les écoles seront désormais grandes ouvertes aux associations, au pluriel.
00:51 Sauf que dans ces associations, on le sait,
00:53 alors SOS Homophobie a déjà un mandat avec l'Éducation nationale,
00:56 mais les associations, déjà, on ne sait pas desquelles ils parlent.
00:59 Et ces associations sont des associations d'adultes, avec un militantisme politique,
01:04 ce qui n'est pas un reproche de ma part,
01:05 mais ce qui est en l'occurrence assumé de la part de ces associations,
01:08 et un agenda politique.
01:10 Est-ce que c'est leur place à l'école ? Moi, je pense franchement que non.
01:13 Et je pense qu'en répondant à cette tentation idéologique dans l'école,
01:18 on passe à côté du sujet extrêmement inquiétant,
01:21 mais vraiment là, je pèse mes mots, du harcèlement scolaire, pour X raisons.
01:25 C'est-à-dire qu'on a vu des gamins harcelés pour toutes les raisons du monde.
01:28 On sait, les enfants, dès qu'il y en a un qui ne ressemble pas aux autres,
01:30 de toute façon, il est harcelé.
01:32 Il y a aujourd'hui 12 millions d'enfants scolarisés en France.
01:35 Il y en a quasiment un million, entre 800 000 et un million,
01:38 qui subissent du harcèlement avec des tentatives de suicide
01:41 pour des raisons extrêmement variées.
01:42 Donc la question, c'est comment on gère la violence de ces enfants,
01:45 comment on gère le suivi ?
01:47 Et d'ailleurs, la maman de Lucas elle-même,
01:49 quand il s'agit de pointer la responsabilité des autorités scolaires,
01:53 dit, alors j'ai noté, le corps enseignant aurait pu faire plus,
01:56 il aurait dû faire plus.
01:58 Il y a des choses qui n'ont pas été faites,
01:59 comme prendre des mesures disciplinaires,
02:01 à l'encontre des harceleurs, par exemple.
02:04 Et ça, c'est de loin la première question qui doit se poser sur celle du harcèlement.
02:08 Que fait-on des harceleurs identifiés ?
02:10 Que fait-on des gens, des élèves en l'occurrence,
02:13 qui exercent une violence physique ou psychologique sur les autres élèves ?
02:16 Aujourd'hui, l'éducation nationale est complètement démunie par rapport à ça,
02:20 parce qu'il n'y a pas d'institutions spécialisées.
02:23 Donc les élèves, dans le meilleur des cas,
02:24 on va dire, sont déscolarisés pour être scolarisés dans le collège d'à côté,
02:28 où ils risquent de recommencer.
02:29 Il faut évidemment isoler ces élèves-là, d'abord pour eux,
02:32 et d'abord pour ceux qui subissent leur violence,
02:35 et ensuite pour eux-mêmes,
02:36 parce qu'évidemment, ils ne suivent pas une scolarité normale
02:38 en étant aussi violents à l'égard des autres.
02:40 [Musique]
02:44 [SILENCE]

Recommandations