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La réforme des retraites ne va visiblement pas pénaliser tout le monde. Certains régimes très spéciaux vont être épargnés et vont conserver leur autonomie : les avocats, les marins-pêcheurs, les salariés de la Comédie française ou de l’Opéra national de Paris. Mais les députés et les sénateurs qui sabrent aujourd’hui les régimes spéciaux se sont bien gardés de toucher à leur confortable retraite. En faisant six ans de mandat, un sénateur se voit octroyer une pension de 2200 euros nets ; la retraite moyenne des sénateurs est de 3800 euros contre 1400 euros pour le Français lambda. Un pognon de dingue...
Dans sa nouvelle carte blanche, notre journaliste Thomas Dietrich revient sur les avantages assez indécents des parlementaires, mais aussi des anciens présidents et des anciens premiers ministres qui continuent à être grassement payés aux frais du contribuable, quand bien même ils multiplient les aller-retours avec le tribunal (comme Nicolas Sarkozy). Des avantages qu’Emmanuel Macron ne semble pas vouloir toucher, préférant demander des efforts aux plus modestes de nos compatriotes, à ceux dont la pénibilité du travail n’est plus à prouver. La fin de l’abondance, ce n’est visiblement pas pour tout le monde !
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La réforme des retraites ne va visiblement pas pénaliser tout le monde. Certains régimes très spéciaux vont être épargnés et vont conserver leur autonomie : les avocats, les marins-pêcheurs, les salariés de la Comédie française ou de l’Opéra national de Paris. Mais les députés et les sénateurs qui sabrent aujourd’hui les régimes spéciaux se sont bien gardés de toucher à leur confortable retraite. En faisant six ans de mandat, un sénateur se voit octroyer une pension de 2200 euros nets ; la retraite moyenne des sénateurs est de 3800 euros contre 1400 euros pour le Français lambda. Un pognon de dingue...
Dans sa nouvelle carte blanche, notre journaliste Thomas Dietrich revient sur les avantages assez indécents des parlementaires, mais aussi des anciens présidents et des anciens premiers ministres qui continuent à être grassement payés aux frais du contribuable, quand bien même ils multiplient les aller-retours avec le tribunal (comme Nicolas Sarkozy). Des avantages qu’Emmanuel Macron ne semble pas vouloir toucher, préférant demander des efforts aux plus modestes de nos compatriotes, à ceux dont la pénibilité du travail n’est plus à prouver. La fin de l’abondance, ce n’est visiblement pas pour tout le monde !
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NewsTranscription
00:00 Les anciens présidents ont droit à 7 collaborateurs permanents pour assurer leur secrétariat,
00:03 donc payés par le contribuable,
00:05 et 2 agents de service pendant les 5 ans qui suivent la fin de leur mandat.
00:09 Après, ça baisse un peu.
00:10 Ils disposent aussi d'un logement de fonction meublé et équipé,
00:14 et aussi de frais de représentation et de déplacement avec notamment une voiture avec chauffeur.
00:18 Donc la bonne nouvelle, c'est quand Nicolas Sarkozy va au tribunal,
00:20 il y va assez souvent,
00:21 c'est dans une voiture avec chauffeur payé par vos impôts,
00:24 et c'est avec du carburant payé par vos impôts.
00:27 [Générique]
00:33 Alors Thomas, toi tu as souhaité nous parler de ces régimes spéciaux
00:38 que la Macronie espère éradiquer avec la réforme des retraites.
00:41 Alors tu sais que la France va mal, va très mal,
00:43 mais heureusement notre bien-aimé président va remettre de l'ordre.
00:47 Il va mettre les Français, les Gaulois réfractaires,
00:49 les feignants qui n'aiment pas la valeur au travail,
00:51 et les faire bosser jusqu'à 64 ans.
00:52 Alors au passage, ce n'est pas si grave si 25% des plus pauvres sont morts à cet âge-là.
00:57 Et puis ceux qui arrivent encore à suivre jusqu'à 64 ans,
00:59 ben ils ne sont pas toujours en bon état.
01:01 On sait que par exemple l'espérance de vie en bonne santé est justement à 64 ans pour les hommes,
01:05 mais ce n'est pas grave pour Emmanuel Macron.
01:07 Il va mener sa grande œuvre du quinquennat,
01:10 juste avant de recevoir le prix Nobel de la paix,
01:11 parce que je pense qu'il a prévu pour la fin de son quinquennat.
01:14 Et il va mettre tout le monde au travail,
01:16 faire entrer de l'argent dans les caisses,
01:17 et surtout, surtout, il va supprimer les régimes spéciaux
01:20 qui quand même ont été le cauchemar de la droite pendant des décennies.
01:23 On regarde un petit extrait de l'annonce d'Elisabeth Borne
01:26 sur la suppression de ces régimes spéciaux.
01:29 Un système juste, c'est tenir compte, enfin, de l'évolution des professions
01:35 et faire en sorte que le même métier donne la même retraite.
01:39 Aussi, nous allons fermer la plupart des régimes spéciaux de retraite existants.
01:45 Olivier Dussopt y reviendra.
01:47 C'est une question d'équité.
01:49 Cette mesure ne s'appliquera qu'aux nouveaux embauchés
01:53 qui seront désormais affiliés au régime général de retraite.
01:57 Alors, tu notes, Nadia, le ton toujours enjoué d'Elisabeth Borne
02:00 quand elle annonce des trucs.
02:01 Vraiment, c'est un enthousiasme communicatif.
02:03 On a vraiment envie de danser sur les tables et de faire tourner les serviettes.
02:06 Bon, bref, en gros, c'est terminer les régimes spéciaux de retraite
02:09 qui permettent aujourd'hui à certains salariés de la RATP,
02:11 de la Banque de France, des clercs, de notaires,
02:13 de partir plus tôt en retraite.
02:15 Tout ça, c'est terminé.
02:16 On va même supprimer le régime spécial du Conseil économique et social.
02:20 Alors moi, je me suis souvenu que ça existait au moment où je lisais l'article.
02:23 C'est quand même une assemblée, une sorte de troisième assemblée
02:26 qui permet de recaser les copains des politiques,
02:28 le tout payer aux frais du comptabilable.
02:30 Donc tout ça, c'est fini.
02:32 Emmanuel Macron va rétablir l'équité pour tout le monde.
02:34 C'est vraiment beau et merveilleux.
02:35 C'est fini, c'est fini.
02:36 Il y a quand même des régimes spéciaux qui vont perdurer.
02:40 Pas n'importe lesquels.
02:41 Bon, il y a déjà...
02:42 Or, les régimes spéciaux, il y a ce qu'on appelle les catégories actives.
02:45 Ce sont des catégories de fonctionnaires
02:47 qui peuvent partir plus tôt en retraite
02:49 en raison de la difficulté ou du danger que représente leur travail.
02:52 On a notamment les militaires ou les policiers
02:55 qui peuvent partir en retraite dès l'âge de 52 ans.
02:58 Et on veut allonger pour ces catégories actives de 2 ans
03:01 l'âge de départ à la retraite.
03:02 Et c'est pour ça que les policiers descendent dans la rue.
03:04 C'est vrai que c'est usant du matraqué du manifestant.
03:07 Mais concernant les régimes spéciaux, il va en rester 4 ou 5.
03:11 Alors, il y a celui des marins et pêcheurs.
03:13 Ça se comprend. C'est vrai que les gens...
03:15 C'est un travail très difficile.
03:16 Et puis, les gens risquent leur vie en mer.
03:17 Ils pourront toujours partir à 50 ans.
03:19 Mais il y a quand même des trucs un peu plus surprenants.
03:21 On va maintenir le régime spécial de la comédie française.
03:24 Institution quasiment d'ancien régime.
03:25 Et de l'opéra de Paris.
03:26 Alors, ce qui est drôle, c'est qu'on aligne sur le régime général
03:29 tous les opéras de province.
03:31 Mais, visiblement, à Paris, on va garder un régime spécial.
03:33 C'est peut-être un microclimat.
03:34 Ou alors, Emmanuel Macron, la prochaine fois qu'il ira à l'opéra,
03:37 il n'a pas envie de se prendre des tomates.
03:39 Mais surtout, il y a un régime, enfin, deux régimes un peu particuliers
03:42 qui vont être préservés.
03:44 Et c'est assez étonnant.
03:45 Alors, et celui qui en parle le mieux, c'est sans doute
03:48 le député centriste Charles de Courson,
03:51 qui en est à son cinquième mandat.
03:53 Plusieurs questions à poser à Madame le rapporteur.
03:57 Expliquez-nous pourquoi vous supprimez,
04:01 vous mettez en extinction, pour être précis,
04:03 cinq régimes et pas les neuf autres.
04:06 Il y en a 14.
04:07 Et pourquoi, en particulier, vous mettez en extinction
04:10 le régime des élus du CESE,
04:13 enfin, des membres du CESE, pour être précis,
04:15 mais pas celui de l'Assemblée nationale et du Sénat,
04:20 des députés et des sénateurs ?
04:21 Moi, à titre personnel, j'ai toujours défendu
04:25 la mise en extinction de tous les régimes spéciaux,
04:28 mais pas de quatre ou cinq d'entre eux.
04:30 Pour répondre à Monsieur de Courson,
04:33 il s'agit bien de la nécessité de mettre dans la loi organique
04:40 les régimes des parlementaires.
04:42 C'est une ordonnance de 1958 et c'est d'ailleurs pour ça
04:44 que les amendements déposés sur ce sujet ont été irrecevables.
04:47 Madame la rapporteure nous dit
04:49 "mais ceci relève de la loi organique".
04:52 Je suis en train de le vérifier car je n'en suis pas sûr
04:55 que son argument est solide.
04:57 Mais on pourrait parfaitement demander au Bureau,
05:00 puisque c'est les bureaux qui gèrent le régime spécial du Sénat
05:04 et le régime spécial de l'Assemblée,
05:06 de voter un texte de principe en demandant
05:11 qu'à compter de la prochaine législature,
05:13 ce sont les règles du régime général qui s'appliquent
05:16 à ce régime spécial.
05:18 Ça, ça me paraîtrait tout à fait bien.
05:22 Parce qu'on ne peut pas demander, mes chers collègues,
05:25 des efforts aux autres sans donner l'exemple soi-même.
05:29 Donc voilà des députés macronistes qui vont sabrer
05:32 les méchants et injustes régimes spéciaux,
05:34 mais qui vont conserver leur propre régime de retraite
05:36 parce qu'effectivement, à l'Assemblée et encore plus au Sénat,
05:38 les parlementaires disposent d'un régime dérogatoire
05:40 qui est quand même assez favorable.
05:42 Les sénateurs, par exemple, qui disposent d'une caisse autonome
05:44 depuis 1905, il leur suffit de faire un seul mandat de 6 ans
05:48 pour avoir une pension de retraite de 2200 euros net.
05:52 Alors quand la retraite moyenne des Français,
05:54 qui vont devoir trimer 43 annuités,
05:56 arrive péniblement en moyenne à 1400 euros net,
05:59 les sénateurs, eux, ont 3800 euros net.
06:01 Donc vraiment, les parlementaires, c'est "faites ce que je dis
06:04 et ne faites surtout pas ce que je fais".
06:05 Il y avait un romancier un peu oublié qui s'appelait Maurice Sarks,
06:08 qui a été assassiné par la SS pendant la Seconde Guerre mondiale,
06:10 qui disait qu'il n'est de bons moralistes que ceux
06:12 qui ne s'occupent exclusivement que de la morale d'autrui
06:14 et qu'ils ne se préoccupent pas du tout d'eux-mêmes.
06:16 Et donc, effectivement, les députés vont conserver
06:20 leurs propres privilèges et les sénateurs vont faire d'eux-mêmes.
06:22 Et alors, il faut quand même parler d'un régime spécial
06:24 dont on ne parle pas souvent.
06:26 Ce n'est pas vraiment un régime spécial dans les textes,
06:29 mais c'est un régime spécial qui est très symbolique
06:31 puisqu'il concerne deux personnes, à savoir un capitaine de Pédalo
06:35 et un repris de justice.
06:36 Je crois qu'on peut regarder un petit magnéto.
06:37 François Hollande quittera l'Elysée.
06:41 Il aura pour vivre, d'une part, le traitement qui est accordé
06:48 aux anciens présidents de la République,
06:51 c'est-à-dire 5.000 euros, 5.200 euros net par mois.
06:59 S'ajouteront à cette somme, je dirais, les retraites
07:03 que François Hollande a pu avoir durant sa carrière professionnelle,
07:10 en particulier comme magistrat de la Cour des comptes.
07:14 En gros, il aura 3.500 euros.
07:18 Comme parlementaire, il aura 6.200 euros comme ancien parlementaire.
07:24 Et puis, comme élu local, là, il aura 235 euros par mois.
07:31 C'est beaucoup plus faible.
07:32 Et donc, il peut additionner tout ça.
07:35 Et donc, en additionnant l'ensemble des retraites
07:40 auxquelles il a droit, il aura en gros 15.100 euros net par mois.
07:47 – Un peu plus de 15.000 euros, ça en fait un pognon de dingue
07:50 pour un retraité.
07:50 – Ah oui, la fin de l'abondance dont parlait Macron,
07:52 c'est pas pour lui, visiblement.
07:53 Et tout ça, pour parler des anciens présidents,
07:56 bon, ils sont deux à être encore en vie,
07:58 Nicolas Sarkozy et François Hollande.
08:00 C'est sans compter les avantages à nature,
08:02 parce qu'il faut quand même en parler.
08:03 Les anciens présidents ont droit à 7 collaborateurs permanents
08:06 pour assurer leur secrétariat, donc payés par le contribuable,
08:09 et 2 agents de service pendant les 5 ans
08:10 qui suivent la fin de leur mandat.
08:12 Après, ça baisse un peu.
08:14 Ils disposent aussi d'un logement de fonction meublé et équipé.
08:17 Et aussi de frais de représentation et de déplacement,
08:20 avec notamment une voiture avec chauffeur.
08:21 Donc la bonne nouvelle, c'est quand Nicolas Sarkozy
08:23 va au tribunal, il y va assez souvent,
08:25 c'est dans une voiture avec chauffeur payé par vos impôts,
08:28 et c'est avec du carburant payé par vos impôts.
08:30 Et comme si ça ne suffisait pas, Emmanuel Macron,
08:32 qui est quand même le grand redresseur de tort
08:34 et qui n'hésite pas à demander des efforts aux Français,
08:36 a signé un décret en 2019 offrant une voiture et un chauffeur à vie
08:40 aux anciens premiers ministres,
08:41 ce qui était une bonne aubaine pour François Fillon,
08:43 qui lui aussi, ancien premier ministre,
08:44 a pu se rendre au tribunal dans l'affaire de l'emploi fictif de sa femme,
08:47 en voiture de fonction, au frais du contrat buable.
08:50 Et puis, il pouvait même se rendre à des rendez-vous très importants,
08:52 puisque jusqu'en 2022, jusqu'au déclenchement de la guerre en Ukraine,
08:57 ce cher François Fillon siégeait au conseil d'administration
09:00 de deux sociétés russes spécialisées dans l'énergie.
09:02 Donc en gros, il trahissait notre pays,
09:04 mais il trahissait avec notre argent.
09:06 Alors donc, les présidents bénéficient d'un droit
09:09 qui leur rapporte gros, puisqu'ils peuvent être rémunérés
09:12 pour siéger au Conseil constitutionnel
09:14 après la fin de leur mandat.
09:15 Alors c'est super, quand tu finis d'être président,
09:17 tu peux aller roupiller au Conseil constitutionnel.
09:19 Et c'est quand même relativement bien payé pour faire la sieste,
09:21 puisque on gagne 13 000 euros par mois.
09:23 Alors François Hollande avait annoncé,
09:26 et puis c'était tout à son honneur,
09:27 qu'il ne siégerait pas au Conseil constitutionnel.
09:29 Nicolas Sarkozy, juste après la fin de son mandat,
09:31 il avait siégé pendant un an,
09:33 mais il avait arrêté quand le Conseil constitutionnel
09:35 avait refusé son recours,
09:36 puisque ses comptes de campagne avaient été invalidés en 2012
09:39 à cause de l'affaire Big Malion.
09:42 C'est vraiment dommage, parce que Nicolas Sarkozy,
09:43 il a quand même une sacrée expertise en matière de campagne électorale.
09:46 Lui qui quand même a fait, sans doute,
09:48 financer sa campagne de 2007 par le Guide libyen,
09:51 qui en 2012 a vu des prestations subfacturées.
09:55 C'est dommage de s'être passé quand même d'une telle expertise.
09:58 Et ça montre bien à quel point les anciens présidents de la République
10:01 disposent d'un régime dérogatoire,
10:02 avec une demi-tipe faveur,
10:04 et puis même une certaine protection pénale.
10:06 Bref, heureusement, quand même, Emmanuel Macron a annoncé,
10:09 c'était, on le souvient, en pleine période de blocage à Noël,
10:13 quand il fallait demander aux chevinots de ne pas faire grève.
10:15 Lui, il a dit que non, il refuserait de toucher sa retraite
10:19 d'ancien chef d'État, une fois qu'il ne serait plus en fonction.
10:22 C'est vrai qu'il est beaucoup à plaindre,
10:23 parce qu'il n'a quand même pas beaucoup gagné chez Rothschild,
10:26 et puis c'est sans compter les petits à côté.
10:28 En tout cas, Emmanuel Macron a quand même fait des efforts,
10:31 et il se sent droit aujourd'hui d'en demander à la majorité des Français,
10:34 même si je pense qu'il ne gagne pas le même salaire.
10:37 – Exactement, alors merci Thomas pour cette carte blanche.
10:40 Alors l'écrasante majorité des Français concernés
10:43 par la réforme des retraites vont apprécier.
10:45 – Oui, je pense qu'effectivement, la personne qui va trimer
10:49 pour soi-disant ce qu'on présente comme une avancée,
10:51 gagner 1 200 euros de retraite, pourra apprécier les avantages
10:55 que continuent à s'accorder les députés, les sénateurs, les ministres,
10:59 et puis les anciens présidents. – La monarchie quoi.
11:02 – La monarchie.
11:03 [Silence]
11:06 [Silence]
11:09 [Silence]
11:12 [SILENCE]