• l’année dernière
Olivier Faure a conclu, à la mi-journée, le 80e congrès du Parti socialiste, qui se tenait depuis vendredi à Marseille. Un premier secrétaire qui, comme à son habitude, n'a pas versé dans le lyrisme, mais a d'abord pris le temps de parler aux siens après deux semaines de tensions exacerbées. Un crise effacée par un accord conclu avec son rival Nicolas Mayer-Rossignol, devenu premier secrétaire délégué. "Merci Nicolas, lui a-t-il lancé. Toi et moi avons fait un choix, celui de dépasser ce moment, de faire ensemble plutôt que les uns contre les autres." S'appuyant assez largement sur l'histoire de Marseille et du maire (divers gauche) Benoît Payan.


Olivier Faure est également revenu sur l'alliance avec La France insoumise aux dernières législatives. Relevant les débats vifs qui ont suivi, il en tirait un constat : "Avec l'accord de la Nupes les Français ont pu nous situer avec certitude. Nous avons réaffirmé notre appartenance indéfectible à la gauche." L'un des trois camps du paysage politique français qu'il opposait au "bloc d'extrême droite" et au "bloc libéral". Sur le fond, Le député de Seine-et-Marne a appelé à trois ruptures : "Avec le 'tout-marché'", "avec la casse méthodique du service public" et "l'échelle salariale", citant le cas des "salariés de la première ligne".

Trois chantiers en interne
Le premier secrétaire du PS a également annoncé les trois chantiers qui seraient lancés en interne sur la cause des femmes, l'Europe et la reconquête des classes moyennes et populaires. "Notre premier devoir est de réveiller l'espérance !", a-t-il asséné. Sur les retraites, trahissant les hésitations qui agitent toujours les rangs du Parti socialiste, Olivier Faure a esquivé en ne citant pas sa position sur l'âge de départ des salariés. Mais en vantant "une certaine idée du bonheur".

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