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Francesca Seatelli, avocate des deux enfants de Julie Douib, assassiné par son mari, était en direct dans Affaire Suivante ce dimanche.

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Transcription
00:00 -Alors, ils ont suivi ce procès à travers le témoignage
00:03 de leurs grands-parents, qui, eux, étaient présents à l'audience.
00:06 Ils sont un peu jeunes pour assister à ce genre de procès.
00:09 Quant au résultat de ce procès, à la place qui est la mienne,
00:13 il peut pas y avoir de vraie satisfaction,
00:15 puisque pour ces enfants, cette histoire est d'une immense tristesse.
00:19 Néanmoins, je crois qu'il y a du soulagement,
00:22 parce que désormais, la cour d'assises leur a donné
00:25 la possibilité de grandir tranquillement
00:27 et de choisir quelles relations ils voudront ou pas
00:30 entretenir avec leur père.
00:32 -L'autorité parentale a été retirée au père.
00:34 C'était quelque chose qu'il...
00:36 Pas qu'il souhaitait, mais dont ils avaient confiance
00:39 et qu'ils ont là aussi accueilli avec la sérénité de leur âge.
00:43 -Je ne sais pas s'ils peuvent vraiment comprendre
00:45 ce que ça signifie et ce que ça représente.
00:48 Néanmoins, ce qu'ils savent, c'est qu'au-delà des audiences pénales,
00:52 il y a toutes les audiences civiles, les juges des enfants,
00:55 qui ont été très régulières, le placement,
00:58 comment se passe leur évolution, leur encadrement,
01:01 et qui donnaient lieu, systématiquement,
01:03 à des demandes du père au titre de l'autorité parentale,
01:06 des demandes de communication, des droits de correspondance.
01:10 Le père critiquait systématiquement
01:12 le travail éducatif qui était fait et les enfants assistaient à tout ça.
01:16 Désormais, ils savent que ça n'arrivera plus.
01:19 -Maître, que retiendrez-vous de ce procès ?
01:23 -C'était un procès très éprouvant, très compliqué.
01:26 Ce que je tiens à dire, c'est qu'on a beaucoup parlé
01:29 de surmédiatisation, de procès symbole,
01:31 mais à mon sens, au-delà du symbole,
01:34 la peine, pour moi, n'est pas exemplaire,
01:37 n'est pas symbolique, n'est pas due au symbole,
01:40 elle est le reflet d'un dossier.
01:42 Ce dossier a été jugé, la Cour d'Assise en a décidé aussi.
01:45 -L'attitude de l'accusé ?
01:47 -L'attitude de l'accusé, en premier instance,
01:51 c'était très fermé, il parlait très peu.
01:54 En appel, il nous a livrés un petit peu plus de lui-même,
01:58 mais je crois pas qu'il ait été à même,
02:01 à un quelconque moment,
02:02 de comprendre le mal qu'il faisait à ses enfants.

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