Toulouse: levée de bouclier pour défendre des immeubles très sixties

  • l’année dernière
Un collectif d'architectes se mobilise avec des habitants de la cité populaire du Mirail, à Toulouse, pour éviter la destruction de 1.400 logements des années 1960, plaidant leur réhabilitation et dénonçant un projet désastreux sur le plan écologique et économique.

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Transcription
00:00 [bruit de moteur]
00:24 C'est un clin d'œil du mouvement moderne à l'ère médiévale.
00:28 [voix de l'homme]
00:30 Sur le plan économique, démolir et reconstruire coûte trois fois plus cher que de réhabiliter.
00:38 [bruit de moteur]
00:49 [voix de l'homme]
01:01 Clairement, les gens qui partent savent qu'ils ne retrouveront jamais un appartement comme celui qu'ils quittent.
01:06 Ça c'est clair. Vraiment au niveau du confort, de la taille des pièces, de la luminosité, le fait que ce soit traversant.
01:16 Vraiment, ils ne le retrouvent pas. Ça c'est clair.
01:20 [bruit de moteur]
01:33 [silence]
01:39 Le coût écologique va être important lorsqu'on démolit quelque chose.
01:42 Même si on maximise la déconstruction pour qu'il puisse y avoir des matériaux qui soient recyclés.
01:48 Par contre, lorsque l'on reconstruit, forcément on va reconstruire avec des normes qui vont être les normes les plus pointues.
01:56 Et donc, sur la durée de vie du bâtiment qui va être reconstruit, finalement, même si au tout début l'impact des gaz à effet de serre est important,
02:06 sur les 50 prochaines années, qui est à peu près la durée de vie d'un bâtiment, cet impact va se réduire.
02:13 [bruit de moteur]
02:24 [SILENCE]

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