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JUSTICE - La chanteuse de « Djadja » était jugée pour violences réciproques avec son ex-conjoint, ce jeudi 26 janvier à Bobigny. Les réquisitions au procès d’Aya Nakamura et son ex-conjoint Vladimir Boudnikoff ont été inversement proportionnelles à l’effervescence médiatique autour de leur procès pour violences réciproques sur conjoint : cinq mille euros d’amende pour elle, 2 000 euros pour lui.

« Il s’agit d’une affaire tristement banale, une dispute qui a dégénéré », a estimé la procureure dans son réquisitoire à l’intérieur d’une salle comble, rappelant que « le tribunal de Bobigny a à juger des violences conjugales tous les jours ». La décision sera rendue le 23 février. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff sont arrivés ensemble.

Se tenant côte à côte à la barre du tribunal correctionnel, les deux prévenus ont reconnu le dérapage survenu dans la nuit du 6 au 7 août à Rosny-sous-Bois, près de Paris, où résidait le couple avec leur fille de six mois.

La crise a éclaté sur fond de jalousie et d’un mariage, auquel la chanteuse n’était pas invitée contrairement à son conjoint. S’en est suivie une dispute en plusieurs actes, en partie sur la voie publique et dans le pavillon où se sont déroulées les violences, a retracé la présidente du tribunal. Chacun a écopé de trois jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) pour des contusions et douleurs.

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