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Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
Retrouvez "Demain au travail" sur : http://www.europe1.fr/emissions/demain-au-bureau

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Transcription
00:00 Europe 1, la France bouge.
00:02 Elisabeth Assayag.
00:04 Bien sûr qu'elle bouge cette France et nous le voient chaque jour sur Europe 1 avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie.
00:10 Aujourd'hui à la veille du festival d'Angoulême, gros plan sur ce marché de la bande dessinée, des mangas qui innovent.
00:16 Et on en parle avec vous Stéphane Asnar, vous êtes le directeur général de la maison d'édition d'Argo.
00:21 Pourquoi je dis qui innove ? Parce que vous nous avez parlé des bandes dessinées, vous nous avez parlé de l'explosion du manga.
00:25 Vous nous avez dit que vous innoviez justement en invitant l'actualité dans les bandes dessinées, notamment avec le climat et votre BD
00:33 "Un monde sans fin" qui cartonne 700 000 exemplaires vendus avec l'expert du climat Jean-Marc Jancovici.
00:40 Il y a aussi autre chose dans la BD, vous vous lancez aussi sur les honos ?
00:45 Alors c'est le webtoon.
00:47 Alors racontez-nous ce que c'est, parce que ça m'a vraiment intéressée aussi.
00:50 Le webtoon c'est quelque chose qui est en train de révolutionner la bande dessinée.
00:54 C'est quelque chose qui nous vient d'Asie comme souvent, et de Corée du Sud précisément.
00:59 Donc le webtoon c'est une nouvelle façon de lire de la bande dessinée.
01:03 C'est la bande dessinée de demain. Vous connaissez "Autour de la table" ?
01:05 Oui, on a vu un peu, on s'est rassemblés un peu.
01:08 Vous êtes des pros donc normalement vous devriez connaître. Moi je ne connaissais pas.
01:12 Donc ça vient de Corée du Sud.
01:13 C'est une lecture sur smartphone, case à case, en scrollant de manière verticale la bande dessinée.
01:21 Donc c'est de la lecture verticale d'une bande dessinée.
01:23 Et ça, ça cartonne déjà en Asie ?
01:25 Ça cartonne. Alors il y a eu une annonce absolument incroyable qui a été faite fin 2022.
01:30 Pour la première fois, le marché du webtoon au Japon a dépassé le marché du manga.
01:36 Donc c'est la BD de demain.
01:37 Vous avez bien entendu, le manga est passé derrière le webtoon.
01:41 Il y a deux monstres aujourd'hui qui s'appellent Kakao et Naver,
01:45 qui sont deux énormes conglomérats sud-coréens qui se sont lancés sur ce marché,
01:51 qui sont en train de déferler sur le monde et sur l'Europe.
01:54 Donc vous, vous regardez évidemment sur internet ?
01:57 C'est même plus qu'on y regarde, c'est que notre groupe lance...
01:59 Alors vous pouvez déjà le télécharger sur votre application,
02:04 il y a une bêta version de Ono, l'application qui est lancée par notre groupe,
02:08 qui a été lancée il y a quelques jours.
02:11 Ça s'écrit comment ?
02:11 Ono. Comme Onomatopée justement.
02:14 Et il y a un lancement beaucoup plus large échelle qui sera fait en mars.
02:19 Il y en a encore un peu quand même.
02:20 Et donc c'est une nouvelle façon de faire de la BD.
02:22 Donc nous en tant qu'éditeurs, nous nous y intéressons forcément,
02:26 et nous allons nourrir cette plateforme-groupe de webtoons, d'argot,
02:30 que nous allons développer et créer également.
02:32 Alors, c'est un secteur qui fonctionne bien, qui innove,
02:35 et notamment grâce aux confinements,
02:40 mais derrière tout ce succès, on vit tout de même en ce moment une pénurie de papiers.
02:46 L'édition fait face, comme beaucoup d'autres secteurs, à cette pénurie de matières premières.
02:50 Le papier manque partout dans le monde.
02:52 Est-ce que vous, Stéphane Aznar, chef d'argot, vous arrivez à répondre à la demande ?
02:56 C'est très compliqué.
02:57 Nous, comme tous les autres éditeurs, on fait face effectivement à un besoin en papier
03:02 qui est beaucoup plus important que l'offre.
03:05 Donc ça a deux conséquences.
03:06 La première, c'est que les coûts de matières premières,
03:08 donc les coûts de fabrication des bandes dessinées,
03:11 mais aussi des livres, deviennent plus importants.
03:14 Donc on y fait face en essayant d'augmenter les prix,
03:17 mais pas trop quand même, parce qu'on est aussi très attentifs au pouvoir d'achat de nos lecteurs.
03:22 Vous avez quand même augmenté toutes les sources d'objets ?
03:24 On a augmenté, on ne pouvait pas faire autrement.
03:26 C'est combien une BD d'argot ?
03:27 Par exemple, Le Monde Sans Fin, aujourd'hui, qui était à 27 euros quand on l'a lancé,
03:30 aujourd'hui, il est à 28 euros.
03:32 Donc on n'a pas non plus fait d'augmentation délirante,
03:34 mais si on avait dû répercuter le coût du papier sur Le Monde Sans Fin,
03:37 on aurait dû la mettre à 40 euros.
03:38 Donc ça aurait été ce niveau-là.
03:41 Donc on fait face, on rogne sur nos marges,
03:43 on fait très attention.
03:45 Et la deuxième conséquence, qui est un petit peu plus perverse,
03:48 c'est que la pénurie du papier pousse les éditeurs à prendre des risques
03:52 et à appuyer sur des tirages beaucoup plus en amont.
03:56 Donc il faut anticiper ?
03:58 Il faut anticiper, ça veut dire qu'il faut prendre des risques.
04:00 Ça veut dire qu'on doit tirer,
04:01 alors c'est un arbitrage absolument infernal que chaque éditeur a,
04:05 est-ce que j'imprime beaucoup pour ne pas manquer,
04:08 ou est-ce que j'imprime beaucoup en ayant le risque d'avoir sur les bras des stocks ?
04:11 Parce que quand il fallait s'approvisionner,
04:14 vous aviez quoi, 4-5 semaines avant la sortie d'une vente dessinée ?
04:18 On pouvait à peu près coller avec les premières remontées de nos commerciaux.
04:22 Ah oui, donc quasiment en temps réel ?
04:23 Non, nos commerciaux travaillent en amont.
04:25 D'accord, donc quoi ?
04:26 Deux-trois mois.
04:28 On pouvait attendre trois mois avant d'appuyer sur un bouton de tirage.
04:31 Aujourd'hui c'est quoi, c'est huit, dix semaines ?
04:34 Alors en 2021, c'était l'enfer, c'était six mois,
04:38 alors maintenant c'est un peu plus détendu,
04:42 mais on est quand même sur des processus de décision très en amont,
04:46 qui fait qu'on est souvent, je ne vais pas faire de jeu de mots, en blind.
04:49 Est-ce que ça veut dire que vous allez peut-être changer la qualité du papier ?
04:54 Comme pour les restaurateurs, ils sont en train de changer le contenu de leur plat,
04:59 est-ce que vous, vous allez changer la matière première ?
05:01 Non, ce n'est pas une option pour nous,
05:02 on fait toujours attention à ce que nos ouvrages aient la meilleure qualité possible,
05:06 c'est aussi une décision avec les auteurs, on n'est pas tout seul,
05:09 les auteurs ont également leur mot à dire,
05:11 c'est une alchimie, on a la chance d'être un éditeur avec beaucoup de moyens,
05:16 donc on a des sources d'approvisionnement qui sont extrêmement bien rodées,
05:19 et donc on va chercher le papier où il est.
05:21 Vous vous éditez, vous fabriquez où ?
05:23 Beaucoup en France, on a notamment une imprimerie qui s'appelle,
05:26 elle n'est pas à nous, mais on travaille beaucoup avec PPO,
05:28 qui est une imprimerie qui imprime beaucoup de bandes dessinées.
05:32 Elle est où ?
05:32 A Palaiso.
05:33 A Palaiso.
05:34 On continue à mettre en avant les innovations du marché de la bande dessinée,
05:37 du livre avec un entrepreneur qui a inventé un objet innovant pour lire
05:41 "Tout est parti d'une mauvaise position dans son lit".
05:44 Et nous sommes avec Cédric Le Guerne,
05:50 vous êtes le cofondateur de Lysia.
05:52 Cédric, vous avez 22 ans,
05:54 vous venez de Rennes, votre entreprise a à peine quelques mois,
05:58 parce que vous êtes toujours étudiant.
06:00 Exactement.
06:01 Vous faites quoi ?
06:02 Je suis en école d'ingénieur à l'INSA de Rennes,
06:04 et la société a été créée en septembre,
06:08 et là il nous reste 5 mois pour qu'on finisse nos études,
06:10 et quand je dis nous, c'est avec mon cofondateur.
06:12 Avec Lucas, vous êtes en 5ème année, tous les deux.
06:15 Alors vous, l'entreprise a démarré dans votre lit, c'est un peu...
06:19 c'est original.
06:20 On peut dire ça, pour raconter l'histoire, c'était à peu près 4-5 ans.
06:23 J'avais l'habitude de lire le soir dans mon lit principalement,
06:26 dans une position pas très confortable,
06:27 avec une lampe de chevet pas du tout adaptée à la lecture.
06:30 Une usité moyenne.
06:32 Oui, très moyenne.
06:33 Et comme j'avais une impréhende 3D,
06:34 je me suis dit, pourquoi pas essayer de faire un petit prototype
06:36 qui résout tous ces problèmes.
06:38 C'est l'ingénieur qui parle.
06:39 On essaye.
06:40 Allez, vous allez nous raconter ce que c'est Lysia,
06:42 ça s'écrit L-I-Z-I-A.
06:44 On écoute votre pitch, c'est parti.
06:47 Et puis vous allez faire une petite démonstration en même temps.
06:50 Exactement.
06:51 Allez-y.
06:52 Donc Lysia, qu'est-ce que c'est ?
06:53 Lysia, c'est un petit accessoire de lecture qui se tient comme ceci.
06:56 Il permet tout d'abord de tenir son livre à une main,
06:58 ce qui est pratique notamment dans les transports.
07:00 La deuxième fonctionnalité, c'est qu'il permet d'allumer
07:03 et d'éclairer les pages de son livre,
07:05 ce qui est pratique pour le soir, pour ne pas déranger son voisin de lit.
07:08 Et enfin, la troisième, en bougeant la baguette dans l'autre sens,
07:10 il fait aussi marque-pages, comme ceci.
07:13 Alors allez-y, montrez-moi avec la lampe qui s'allume,
07:15 parce que je trouve ça vraiment pas mal.
07:18 C'est la première fois qu'on parle sur le pitch,
07:19 mais c'est tellement original.
07:21 OK, génial.
07:23 Et du coup, c'est un petit accessoire de lecture
07:24 qui est entièrement fabriqué en France.
07:26 Donc tout ce qui est injection, fabrication,
07:28 c'est fait en Vendée avec notre bureau d'études ASM.
07:30 Et le reste, tout ce qui est assemblage, personnalisation,
07:33 on fait tout ça sur Aisne, juste à côté de notre école.
07:36 En plus, c'est 100% français,
07:37 c'est tout ce qu'on aime ici à la Franc-Voule.
07:39 Merci pour votre pitch, Cédric.
07:42 Elle coûte 19 euros, c'est ça ?
07:44 Tout à fait.
07:45 Ça va, en plus c'est accessible.
07:46 On la trouve où ?
07:47 Sur notre site web en pré-vente pour le moment.
07:48 Vous avez même monté un site web, vous avez tout fait en quelques mois.
07:51 On a tout fait, oui.
07:52 Bravo pour votre pitch.
07:53 Vous en pensez quoi, Stéphane Asnard ?
07:55 Je trouve ça formidable.
07:56 En général, les idées, les meilleures sont celles qui sont les plus simples.
08:00 Et l'accessoire que vous nous avez montré est d'une simplicité absolue
08:04 et répond à un usage qu'on a tous expérimenté,
08:07 comment tenir mon livre d'une seule main.
08:08 Donc j'ai juste un petit regret,
08:10 c'est que pour l'instant, je ne vois pas encore de bande dessinée
08:14 adaptable à cet outil.
08:16 Mais on peut s'en servir sur tous les formats, non ?
08:18 Du coup, on peut s'en servir sur tous les formats,
08:19 mais comme a dit Stéphane, c'est un peu plus compliqué.
08:21 Donc pour le tenir avec une bande dessinée, c'est plus comme ça.
08:24 Du coup, il n'y aura pas la fonctionnalité de tenir à une main,
08:26 parce que tenir à une main une BD, c'est très compliqué.
08:29 C'est un peu lourd, oui.
08:30 Mais ça peut faire éclairage et ça peut aussi faire marque-page.
08:32 Et puis, c'est totalement chargé, la batterie a 5 heures d'autonomie,
08:35 donc c'est formidable.
08:37 Et moi, je trouve ça formidable à l'heure où on ne parle que du numérique,
08:40 que de jeunes entrepreneurs s'intéressent à la vitalité du livre papier.
08:44 Donc c'est absolument super.
08:45 Bravo, vous cochez toutes les cases.
08:46 On va voir ce qu'en pense Nathalie Carré,
08:48 qui est en charge de l'entrepreneuriat à la Chambre de commerce et d'industrie.
08:50 Son métier, c'est d'étudier toutes les boîtes qui sont en train de se lancer
08:53 pour les accompagner dans leur développement.
08:56 Bonjour Nathalie.
08:57 Bonjour Elisabeth. Bonjour tout le monde.
08:59 Alors donc, vous Cédric, actuellement, vous êtes en pré-vente.
09:02 Vous prévoyez de livrer vos clients en mars,
09:04 mais vous recherchez évidemment de la visibilité en France
09:07 et pourquoi pas à l'international aussi ?
09:08 Exactement.
09:09 Alors je crois que Nathalie, elle a deux, trois suggestions à vous faire.
09:12 Alors, votre produit est dans la catégorie des achats spontanés,
09:15 parce qu'en fait, ce support n'a pas de nom connu.
09:18 J'ai trouvé "support à pouce" pour lire,
09:20 mais il y a aussi "porte-page" par exemple.
09:22 Alors on cherche sur internet,
09:23 "objet pour tenir un livre ouvert" et on tombe sur "vous ou pas".
09:27 Et on croise votre solution dans une boutique,
09:29 on se dit "super, c'est ce qu'il me faut".
09:31 Alors évidemment, pour être justement sur le chemin des lecteurs,
09:34 il y a tous les clubs de lecture, de TikTok, et consorts,
09:37 mais vu que votre produit a trois fonctionnalités
09:39 qui répondent à trois attentes différentes,
09:41 on pourrait imaginer trois axes de commercialisation un peu différents.
09:45 1. La lumière.
09:47 Au-delà du fait de ne pas déranger dans le lit,
09:48 avoir une bonne lumière évite la fatigue visuelle
09:51 qui peut arriver quand on lit avec une lumière trop faible ou une mauvaise lumière.
09:54 Or, quand on est confronté à ce souci,
09:56 on va voir son ophtalmo ou son opticien.
09:59 Ils connaissent déjà les lampes de lecture,
10:00 mais vos deux fonctionnalités complémentaires peuvent les séduire.
10:03 Donc, cap chez Chris, Aflelou et tous les autres.
10:06 2. Le marque-page.
10:08 Ça c'est le coin des libraires, j'en dis pas plus,
10:09 puisque vous avez déjà fait un tour de France du livre
10:12 et vous avez déjà rencontré des libraires
10:13 qui seraient intéressés pour proposer votre solution chez eux.
10:16 3. La lecture d'une seule main.
10:18 Là j'avoue, j'ai dû faire des essais
10:20 parce que j'ai toujours tenu mon livre d'une main grâce à mon pouce
10:23 et ça fonctionne très bien.
10:24 Mais il y a au moins deux situations dans lesquelles cette technique a des limites.
10:28 Allongé sur le côté, comme vous le faites Cédric,
10:30 et avec des livres un peu lourds.
10:32 Et là, votre solution est idéale.
10:33 Il y a donc peut-être un coup à jouer avec les kinésithérapeutes et les infirmières.
10:37 Parce qu'ils s'occupent de personnes qui ont des douleurs au bras,
10:40 par exemple, ils peuvent avoir besoin d'aide pour tenir un livre,
10:42 ou de personnes qui ont subi une intervention médicale
10:44 qui les oblige à rester allongés sur le côté,
10:46 ou de personnes âgées qui n'ont peut-être plus assez de force dans leurs mains
10:49 pour tenir le livre correctement ouvert.
10:51 C'est une bonne idée ça Cédric, d'avoir ça comme public aussi,
10:54 les kinés, les infirmières.
10:55 Exactement, et en plus mon père est ostéopathe,
10:57 donc ça pède l'occasion de venir en arrière.
10:59 Il dit quoi votre père quand vous avez sorti ça ?
11:01 Il trouve ça génial pour le coup,
11:03 et pour l'instant on a quelques prototypes,
11:04 donc mes parents utilisent ça le soir,
11:06 même si on n'a pas pu les livrer encore à tous nos clients.
11:08 Nathalie, là Cédric cherche à lever des fonds,
11:12 comment vous pouvez l'accompagner, comment vous pouvez l'aider ?
11:16 Plusieurs solutions sont possibles bien sûr,
11:18 mais vous pourriez mobiliser un peu toutes les parties prenantes de votre projet,
11:21 parce que finalement,
11:23 le but est que les ventes de vos objets suffisent
11:25 à financer l'ensemble des besoins d'entreprise.
11:27 Alors, un petit objet plus facilitation du quotidien,
11:31 plus invention de nom,
11:32 égal co-création et co-financement avec les utilisateurs.
11:37 Pourquoi pas une nouvelle campagne de financement participatif,
11:39 puisque vous avez déjà une belle base de clients potentiels.
11:42 Peut-être même que vous pouvez les mobiliser comme ambassadeurs
11:44 auprès de leur communauté de lecteurs,
11:46 auprès de leur libraire,
11:46 auprès de leur entreprise également,
11:48 pour que votre premier objet devienne un cadeau d'entreprise
11:50 et demain avec votre nouvel objet,
11:52 ce seront d'autres personnes qui pourront vous faire des retours
11:54 pour une amélioration continue et promouvoir cet objet.
11:57 Bref, appuyez-vous sur la générosité des Français
11:59 qui aiment bien aider des jeunes qui démarrent.
12:01 Et peut-être que parmi vos clients,
12:04 un ou deux auront envie d'investir à vos côtés,
12:06 mais aussi de vous épauler un peu comme des mentors,
12:08 car vous êtes jeunes et parfois,
12:10 l'expérience d'un senior est utile pour gagner du temps.
12:12 Ou solliciter le prêt d'honneur du réseau Entreprendre
12:14 pour bénéficier d'un financement et d'un mentor pendant trois ans.
12:17 Ensuite, une autre partie prenante pourrait peut-être intervenir,
12:21 votre partenaire industriel.
12:22 Peut-être pourra-t-il soutenir votre projet
12:24 en vous faisant payer une fois que les ventes débutent,
12:26 histoire que vous n'ayez pas de trésorerie à financer.
12:28 Ensuite, pour le développement à l'international,
12:30 il y a d'autres subventions qui peuvent être mobilisées
12:32 en fonction des pays visés notamment.
12:34 L'idée est de bien réfléchir à vos besoins
12:37 pour cibler les bons co-financeurs
12:39 en gardant en tête que la priorité
12:40 est d'aller chercher des clients et les fidéliser
12:42 pour que l'Idia devienne la marque française
12:44 qui se décarcasse pour nous simplifier le quotidien.
12:46 - Merci Nathalie Carré pour vos précieux conseils.
12:48 Cédric, je viens de vous donner la feuille
12:50 avec tous les conseils de Nathalie
12:52 parce que c'est un peu compliqué évidemment de tout noter.
12:54 Stéphane, Dargo pourrait investir dedans ?
12:58 - Oui, potentiellement,
13:02 mais notre coeur du métier
13:04 c'est vraiment d'investir dans la création.
13:06 - Là c'est un peu de la création quand même.
13:08 - Oui, c'est la création d'un accessoire
13:10 pour lire des livres.
13:12 - On s'éloigne un petit peu.
13:14 Il y a une super nouvelle Cédric, c'est que vous rentrez de Las Vegas.
13:16 Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
13:18 - Alors il y a deux semaines,
13:20 on est parti le 2 janvier justement avec mes deux associés.
13:22 - Comment on arrive ?
13:24 Ça fait 4 ou 5 mois qu'elle existe votre boîte.
13:26 Comment vous vous retrouvez à Las Vegas ?
13:28 - Alors quand on dit 4 ou 5 mois, ça fait un bon moment qu'on travaille dessus.
13:30 - Mais quand même, tout le monde ne va pas à Las Vegas.
13:32 Au CES, le fameux salon des technologies,
13:34 c'est la messe incontournable
13:36 quand on crée quelque chose.
13:38 - Pour le coup, on s'est retrouvé là-bas un peu par hasard.
13:40 On a été en contact avec la BCI,
13:42 du coup, Bretagne Commerce Internationale,
13:44 qui nous ont contacté.
13:46 Ils nous ont dit qu'il y avait potentiellement
13:48 quelques places pour le CES de Las Vegas.
13:50 On s'y est pris très tard, c'est-à-dire 3 ou 4 semaines avant.
13:52 Et on a vu avec eux.
13:54 - Mais il faut financer ça,
13:56 c'est quand même cher d'aller à Las Vegas.
13:58 - Justement, ils finançaient le stand qui coûte 5000 euros.
14:00 La French Tech et la BCI.
14:02 - C'est beau.
14:04 - Et ensuite, nous on se chargeait de tout ce qui est transport.
14:06 Mais on a pu s'y rendre en une semaine.
14:08 - Et alors, comment ça s'est passé ? Vous avez eu des contacts ?
14:10 Comment vous vous êtes accueillis là-bas ?
14:12 - C'était génial. Déjà, aller aux Etats-Unis, c'était vraiment super.
14:14 Donc on a pu visiter un peu et on a aussi eu
14:16 beaucoup de contacts quand on avait un stand.
14:18 Notamment, potentiellement des investisseurs,
14:20 mais aussi des distributeurs étrangers.
14:22 Et c'était super intéressant.
14:24 - Donc la suite, vous viendrez nous en parler.
14:26 Cédric Legarde, le co-fondateur de l'ISEA.
14:28 Si vous aussi, vous êtes une pépite, si vous avez envie de venir
14:30 pitcher votre projet d'entreprise,
14:32 comme Cédric, à La France Bouge,
14:34 il n'y a qu'une seule adresse.
14:36 - E1-lafrancebouge@europe1.fr
14:38 Premier juré, Solène Godin,
14:40 Charlotte Barrican et moi. On lit toutes les candidatures reçues.
14:42 - Et vous aurez peut-être la chance
14:44 d'être en route pour les trophées Europe 1 de l'avenir.
14:46 Allez, vous restez avec moi, tous les trois, à suivre
14:48 la saga du jour.
14:50 ♪ ♪ ♪
14:52 Carottes peintres.