• l’année dernière
Même s’il est né à Sedan dans les Ardennes, Yannick Noah n’a pas touché de neige avant son adolescence. C’était dans la station de sports d’hiver d’Auron, dans les Alpes-Maritimes. L’ex champion de tennis français se souvient… Place(à) la France de Yannick Noah !

#YannickNoah #Corse #FestivaldePoupet

Place(s) à, c’est l’occasion de découvrir une personnalité de façon plus intime à travers des lieux auxquels elle est attachée. Aujourd'hui, on découvre les souvenirs à travers la France de Yannick Noahoa.


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00:00 - Place(s) à Yannick Noah !
00:17 - Sa petite enfance dans les Ardennes
00:48 - Faire le mur de la pension à Nice
01:27 - La découverte de la... neige !
02:11 - Un skieur du dimanche
03:10 - Des vacances au bord des torrents corses
03:45 - Parrain du Festival de Poupet en Vendée
04:42 - Un petit dialecte camerounais ?

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Transcription
00:00 je skie, à un moment, il y a deux dames qui passent et il y en a une qui tombe,
00:03 mort de rire parce qu'elle m'avait reconnu en haut des pistes.
00:06 Elle me dit "je ne pensais pas qu'un sportif pouvait skier aussi mal".
00:10 Donc, ça ne m'a pas donné énormément confiance en moi.
00:13 Moi, je suis né le 18 mai 1960 à Sedan.
00:21 Je suis un Ardennais.
00:23 Arrivant d'Afrique, on était tellement contents d'aller chercher les petits pois,
00:29 aller chercher les fraises des bois.
00:31 C'était magnifique.
00:32 Les gros ailes à macro, il n'y en a plus beaucoup maintenant.
00:36 On sortait dès qu'il pleuvait,
00:38 se salir dans la gadoue, les souvenirs de ma petite enfance.
00:44 C'est la pension.
00:49 Donc là, c'était...
00:50 J'ai 12 ans et des magnifiques souvenirs, les premiers vrais potes.
00:56 Je me souviendrai toujours la première fois qu'on a fait une mer avec mon pote Pierrot.
00:59 On avait 14 ans.
01:01 On attendait que le pion soit endormi pour faire le mur.
01:04 Aller voir un concert de James Brown au Jardin Albert Ier.
01:08 On avait marché pendant 20 minutes.
01:11 On avait des tickets, on ne savait pas trop où aller.
01:14 Le concert a été merveilleux.
01:15 Et ce souvenir de rentrant avec mon ami,
01:19 il devait être minuit, on est môme, en train de chanter James Brown.
01:23 Le bonheur.
01:25 La première fois que je vois la neige, c'était un moment aussi important.
01:29 J'ai 14 ans et puis il y a des amis, une famille, la famille Ayé,
01:34 qui voyait ce petit pensionnaire qui était au club et qui sortait jamais,
01:37 qui ont eu cette énorme gentillesse de m'amener un jour à Auron.
01:42 Tout d'un coup, il y a des chutes de neige, je n'avais jamais vu la neige.
01:45 Je voyais ça dans les bouquins à l'école.
01:48 Et je me souviens être sorti et puis avoir mis la main,
01:51 la première fois qu'on neige, et ma première surprise,
01:54 c'est qu'en fait, ça fond.
01:56 Je pensais que c'était du coton.
01:58 Et ouais, c'est bon souvenir d'enfance.
02:01 Voilà, toute mon adolescence, c'était à Nice.
02:05 J'ai skié la première fois à 14 ans.
02:10 C'est la première fois que je voyais la neige.
02:12 Et puis, très rapidement, c'était interdit pour moi, le ski.
02:15 Toutes mes années de tennis, c'était interdit.
02:18 Alors, je ski un peu, mais sans vraiment skier.
02:21 Et du coup, j'ai commencé à skier un peu plus.
02:25 Un peu plus.
02:27 Après, ma carrière, c'est-à-dire quand j'avais 30 ans.
02:30 Et donc, je ski
02:33 comme un Africain, quoi.
02:34 J'ai un souvenir d'une descente, une année, on était à,
02:39 je crois que c'était à Valberg, à l'époque.
02:43 Et je me souviens,
02:46 à l'époque, et je ski, à un moment, il y a deux dames qui passent
02:51 et il y en a une qui tombe, morte de rire, parce qu'elle m'avait reconnue en haut des pistes.
02:55 Elle me dit, je ne pensais pas qu'un sportif pouvait skier aussi mal.
02:59 Donc, ça ne m'a pas donné énormément de confiance en moi.
03:01 Mais c'est une activité que j'aime beaucoup.
03:04 Malgré tout, malgré mon niveau, plus que mes liens autres.
03:08 Aujourd'hui, moi, je suis plus montagne, je suis plus balade,
03:14 je suis plus, aller me baigner dans les torrents.
03:18 Corse, par exemple, pour moi, c'est, la Corse, c'est un,
03:23 le plus bel endroit que je connaisse, en fait.
03:25 J'adore la Corse, j'adore l'arrière pays.
03:27 J'adore ce mélange entre la possibilité d'aller tour à tour de la plage,
03:34 faire des belles balades à pied et se retrouver dans les torrents.
03:39 C'est mon petit paradis.
03:41 Je suis un peu le parrain d'un concert qui a poupé à Saint-Malo-du-Bois,
03:50 où là, l'endroit est merveilleux.
03:53 C'est assez étonnant.
03:54 Je réalise qu'en fait, c'est à côté, il y a une rivière qui passe.
03:58 Et le grand luxe, c'est d'arriver dans l'après-midi, faire la balance
04:06 et puis aller se baigner dans l'eau fraîche.
04:11 Et puis, deux heures après, tu te prépares et tu vas faire un concert.
04:16 Et c'est là que tu te dis,
04:18 putain, la belle vie, quoi.
04:21 C'est un festival que j'aime beaucoup parce qu'il est
04:25 presque familial.
04:27 C'est joli, mais c'est pas trop grand.
04:31 Et en fait, dans les voyages, ce qu'on aime surtout, ce sont les gens, finalement.
04:36 Et voilà, ce festival, j'ai dû y jouer une quinzaine de fois.
04:40 Le Camon, à peu près la taille de la France,
04:44 et le dialecte de mon endroit, là où je suis,
04:49 ce qui était un village qui est maintenant devenu un quartier
04:52 et un peu plus grand au-delà du quartier.
04:55 C'est un dialecte qui s'appelle Lewondo.
04:57 (Parle en Camon)
05:05 J'ai dit, voilà, salut, je m'appelle Yannick.
05:09 Je vous dis bonjour et je vous aime.
05:13 (Générique)
05:16 ---

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