Notre départ s'effectue depuis le bord du chemin de Saint-Privas situé sur la rive droite du Gardon et faisant face au village de Collias. Nous nous éloignons du Pont construit en 1922, tout en longeant la rivière. Le chemin goudronné devient chemin de terre, puis à une bifurcation nous quittons le rivage du Gardon pour nous engouffrer dans la Combe de l'Ermitage. Nous passons près d'un calvaire et franchissons 7 gués heureusement asséchés. Le chemin serpente en plein coeur de la ripisylve. Quelques centaines de mètres après le dernier gué, nous arrivons près d'un petit pont de pierres que nous devons franchir. Face à nous se présente une montée maçonnée en pierres sèches. La chapelle "Notre Dame de Laval" n'est plus très loin. En premier lieu nous voyons un autel en pierres, adossé à la falaise. Puis face à nous, une porte en fer forgé semble protéger l'entrée d'une grotte. C'est en fait ce que l'on appelle "L'Ermitage" qui est une grotte occupée dès le néolithique, aménagée depuis des années par les ermites qui se sont succédés. Les premiers sous l'influence de Saint Vérédème, le dernier étant frère Mailhau en fin du XVIIIème siècle (source à vérifier). A la droite de cette grotte se trouve la chapelle "Notre dame de Laval". Cette dernière fut batie à l'emplacement d'un ancien temple païen 50 ans avant J.C. dédié à Jupiter, Mars, Minerve, Aramon. Au XIIème siècle le temple devient chapelle dédiée à la vierge. Après une visite rapide des lieux, mais non moins intéressante, nous grimpons sur environ 400 mètres, une sente très pentue avec quelques rochers à franchir. Arrivés sur le plateau de Baumistat, nous traversons la Garrigue, puis atteignons le Mas de Laval. Nous remontons une petite route goudronnée qui traverse en ligne droite une zone de cultures. Arrivés à Caunèze, nous tangentons la "route de Nîmes" ou D3 et tournons à gauche sur un sentier contournant un champ et rencontrant un large chemin. Ce dernier traverse des zones de chênes verts puis passe à côté de vignobles ou plantations d'arbres fruitiers. Nous posons nos sacs bien exposés au soleil et à l'abri d'une épaisse végétation. Nous sommes tout près du village de Lèdenon et de son circuit automobile depuis lequel le son des moteurs nous casse un peu les oreilles. Nous repartons vers la plaine de Meirige et traversons de grandes prairie qui semblent engazonnées. Arrivés à la départementale 3, nous la traversons pour suivre un sentier qui lui reste presque parallèle. Nous arrivons sur la voie ancienne de la Torte avec ses bornes chasse-roues qui empêchaient les véhicules de basculer et protégeaient l'arasement des murs de soutènement. Cette voie favorisait les échanges commerciaux entre Uzès et Nîmes. Elle fut bâtie de 1815 à 1830 suivant les directives d'un brillant ingénieur "Pierre Marie-Jérôme Trésaguet". Le panorama s'étend jusqu' au Mont-Lozère et on distingue au loin les villes d'Uzès et Saint-Maximin. A notre droite l'imposante silhouette du Mont Ventoux se profile.
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