• il y a 2 ans
Depuis le mois de février, ce sont pas moins de 1 000 plaintes qui ont été déposées. Le motif ? Des piqûres en soirées et en boîtes de nuit. Les agressions se multiplient, et rien n'explique vraiment ce phénomène. Le ministère de l'Intérieur n'a pas encore trouvé de profil type de l'agresseur ni de mobile. Camille Chaize, porte-parole du ministère, est cependant claire sur un point : « On a relevé très peu de délits connexes, comme on dit dans notre jargon, c'est-à-dire des vols ou des agressions sexuelles liés à ces piqûres. » Ces blessures seraient donc infligées sans avoir pour objectif principal la soumission chimique, comme pour le GHB. Au sein des victimes, certaines disent avoir ressenti les effets d'une drogue, d'autres non. Comme pour Amélie, 22 ans, victime lors d'une sortie en discothèque avec ses amis samedi 18 juin : « On était tous agglutinés les uns sur les autres et je sens une douleur dans mon avant-bras, comme une piqûre. Et je me suis dit : "Wow, qu'est-ce qui se passe ?" »

Pour le ministère de l'Intérieur, la marche à suivre est simple :
Si je viens de me faire piquer, je dois immédiatement prévenir une personne de confiance, un ami qui m'accompagne par exemple, pour qu'il nous surveille. Puis j'appelle la police, des agents pourront se déplacer, peut-être interpeller le piqueur, ou m'aider à déposer une plainte le plus rapidement possible afin de collecter des analyses toxicologiques et faire des photos.
Si je ne me sens pas bien, j'appelle les secours ou je me rends aux urgences les plus proches.

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