Parfois, les erreurs linguistiques sont si courantes qu’elles finissent par devenir la norme.
Voici quelques exemples :
"Fromage" vient du latin "formaticus".
Ainsi, on a gardé le terme "formage" dans l’ancien français. Ce n’est qu’à partir du XIIIème siècle
que le mot a évolué en "fromage".
On parle de métathèse, c’est-à-dire l’altération d’un mot par l’interversion d’un phonème ou d’une syllabe.
De la même manière, beaucoup de personnes mélangent "infarctus" et "infractus".
On pourrait imaginer qu’à la longue, cette faute devienne la règle.
Autre exemple : "événement" qui se prononce "évènement".
Le deuxième accent aigu est lié à une faute de l’imprimeur du dictionnaire de l’Académie française.
Au début du XVIIIème siècle, celui-ci n’avait pas fait fondre suffisamment de lettre "é".
Depuis 1990, on accepte les deux écritures "événement" et "évènement", bien que la première orthographe soit davantage utilisée.
Il y a également le terme "nénuphar".
Depuis le XVIIIème siècle, il s’écrit avec un "f" ("nénufar").
Mais en 1935, l’Académie française modifie son orthographe ("nénuphar") pour lui rendre sa racine grecque.
Pourtant, ce mot vient de l'arabe donc il aurait dû continuer à s’écrire avec un "f".
Aujourd’hui, les deux orthographes sont admises.
Voici quelques exemples :
"Fromage" vient du latin "formaticus".
Ainsi, on a gardé le terme "formage" dans l’ancien français. Ce n’est qu’à partir du XIIIème siècle
que le mot a évolué en "fromage".
On parle de métathèse, c’est-à-dire l’altération d’un mot par l’interversion d’un phonème ou d’une syllabe.
De la même manière, beaucoup de personnes mélangent "infarctus" et "infractus".
On pourrait imaginer qu’à la longue, cette faute devienne la règle.
Autre exemple : "événement" qui se prononce "évènement".
Le deuxième accent aigu est lié à une faute de l’imprimeur du dictionnaire de l’Académie française.
Au début du XVIIIème siècle, celui-ci n’avait pas fait fondre suffisamment de lettre "é".
Depuis 1990, on accepte les deux écritures "événement" et "évènement", bien que la première orthographe soit davantage utilisée.
Il y a également le terme "nénuphar".
Depuis le XVIIIème siècle, il s’écrit avec un "f" ("nénufar").
Mais en 1935, l’Académie française modifie son orthographe ("nénuphar") pour lui rendre sa racine grecque.
Pourtant, ce mot vient de l'arabe donc il aurait dû continuer à s’écrire avec un "f".
Aujourd’hui, les deux orthographes sont admises.
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Éducation