Huit candidats à l’élection présidentielle ont pris la parole tour à tour, lundi soir sur TF1 mais l’un d’entre eux s’est-il démarqué pour autant ? Pour Bernard Sananès, président de l’institut de sondages Elabe, pas forcément. « Le débat, ou plutôt le faux débat, ne le permettait pas, explique-t-il. L’exercice semblait assez artificiel, on nous a promis un débat qui n’a pas eu lieu. La soirée n’était pas pour autant ennuyeuse mais, ce qui était frappant, c’est qu’il y avait d’un côté le Président et après les sept autres candidats parmi lesquels aucun n’a réussi à se détacher. »
Notre invité ajoute: « Chacun était dans son couloir et, en absence de débat, il est impossible d’imposer son thème. Jean-Luc Mélenchon a bien sûr parlé des inégalités mais il était le seul. Eric Zemmour a essayé de revenir sur les risques de l’immigration mais il était quasiment le seul. Dans ce cas-là, vous restez sur un thème mais vous êtes le seul à en parler ! »
Concernant l’annonce du dégel du point d’indice des fonctionnaires annoncé par le gouvernement, Bernard Sananès juge « qu’il y a toujours dans les campagnes des démarches ciblées quand on est au pouvoir ». « On cible l’électorat de la fonction publique, précise-t-il, qui n’est pas un électorat de premier tour pour Emmanuel Macron mais qui peut être assez utile au second tour. C’est un coup tactique. »
Emmanuel Macron présentera son programme jeudi à la faveur d’une grande conférence de presse. Une entrée en campagne à trois semaines du scrutin susceptible de le fragiliser ? « Ce qui renforce Emmanuel Macron et son statut de favori, c’est la situation internationale, analyse Bernard Sananès. Mais n’oublions pas que le Président était déjà le favori de cette élection avant la guerre en Ukraine (…) Mais il y a un risque tout de même pour lui. Depuis son lancement, sa campagne, sans aller jusqu’à dire qu’elle patine, a du mal à trouver son équilibre. »
Eric Zemmour est quant à lui apparu peu à l’aise sur TF1 lundi soir. Le signe d’une dynamique cassée ? « En tout cas, il n’y a plus de dynamique pour l’instant, juge notre invité. Après avoir réussi à installer son thème principal dans la campagne, à savoir l’immigration, il n’arrive plus à le remettre au centre. Et son électorat est tenté par une sorte de vote utile, à savoir Marine Le Pen qui apparaît en tête des rivaux d’Emmanuel Macron pour se qualifier. Elle est le principal challengeur d’Emmanuel Macron. »
Notre invité ajoute: « Chacun était dans son couloir et, en absence de débat, il est impossible d’imposer son thème. Jean-Luc Mélenchon a bien sûr parlé des inégalités mais il était le seul. Eric Zemmour a essayé de revenir sur les risques de l’immigration mais il était quasiment le seul. Dans ce cas-là, vous restez sur un thème mais vous êtes le seul à en parler ! »
Concernant l’annonce du dégel du point d’indice des fonctionnaires annoncé par le gouvernement, Bernard Sananès juge « qu’il y a toujours dans les campagnes des démarches ciblées quand on est au pouvoir ». « On cible l’électorat de la fonction publique, précise-t-il, qui n’est pas un électorat de premier tour pour Emmanuel Macron mais qui peut être assez utile au second tour. C’est un coup tactique. »
Emmanuel Macron présentera son programme jeudi à la faveur d’une grande conférence de presse. Une entrée en campagne à trois semaines du scrutin susceptible de le fragiliser ? « Ce qui renforce Emmanuel Macron et son statut de favori, c’est la situation internationale, analyse Bernard Sananès. Mais n’oublions pas que le Président était déjà le favori de cette élection avant la guerre en Ukraine (…) Mais il y a un risque tout de même pour lui. Depuis son lancement, sa campagne, sans aller jusqu’à dire qu’elle patine, a du mal à trouver son équilibre. »
Eric Zemmour est quant à lui apparu peu à l’aise sur TF1 lundi soir. Le signe d’une dynamique cassée ? « En tout cas, il n’y a plus de dynamique pour l’instant, juge notre invité. Après avoir réussi à installer son thème principal dans la campagne, à savoir l’immigration, il n’arrive plus à le remettre au centre. Et son électorat est tenté par une sorte de vote utile, à savoir Marine Le Pen qui apparaît en tête des rivaux d’Emmanuel Macron pour se qualifier. Elle est le principal challengeur d’Emmanuel Macron. »
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