• il y a 7 ans
Jean-Christophe Cambadélis retrouve sa liberté et sort les crocs. Le numéro 1 du PS qui a déjà annoncé sa démission publie ce mercredi 27 septembre "Chronique d'une débâcle" aux éditions L'Archipel où il démonte le quinquennat de François Hollande. Pour lui, son attitude lors du baiser réclamé par Valérie Trierweiler le soir de la victoire est un bon résumé. "On pourra tout lui demander, même le plus grotesque, il y répondra. Il ne sera pas l’homme qui dit non. Il fera au mieux", explique-t-il dans un extrait relayé par Challenges. Il n'est pas tendre avec celui qui selon lui n'était "pas prêt". Il explique même l'avoir alerté sur la montée d'Emmanuel Macron. "Il est quand même bizarre, ton gars", lui aurait-il lancé au sujet de celui qui était ministre de l'Economie. Il révèle même qu'il a proposé à Macron la tête du parti Radical pour tenter d'éteindre son envie de se présenter. Une tentative qui va échouer. Dans les extraits révélés par Challenges, Manuel Valls en prend aussi pour son grade. "J’ai de l’amitié pour Manuel Valls, mais son attitude équivaut pour le coup à un hara-kiri. Il s’engagea avec Emmanuel Macron dans une stratégie digne du "génie des Carpettes" (…) dans le seul but de ne pas avoir de candidat EM face à lui à Évry (…) Il s’acharna à vouloir entrer par effraction dans le macronisme, acceptant l’humiliation de l’apparentement", écrit le premier secrétaire démissionnaire. Jean-Christophe Cambadélis ne fait pas non plus de cadeau à Montebourg ou Mélenchon qualifié de "Chavez de Saint-Germain-des-Prés qui sert Macron".

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