La dernière raffinerie de Suisse a réalisé d’importants travaux de nettoyage. Elle a ouvert ses portes à Bilan pendant que les équipes s’affairaient à nettoyer les tuyaux et à changer toute pièce pour rester au niveau des normes de sécurité. Reportage au coeur d’un travail de longue haleine.
Environ 8’000 tonnes de pétrole par jour: c’est ce que produit la raffinerie de Cressier en temps normal. C’est aussi le manque à gagner quotidien lorsque les installations sont arrêtées, comme au mois de juin 2021. Tout le site a subi un arrêt de maintenance durant plus de six semaines. Des équipes se sont relayées jour et nuit pour nettoyer et changer des pièces, de manière à relancer la production sans arrêt. Pendant l’opération d’une telle ampleur qui survient tous les six ans environ, environ un millier de personnes travaille sur le site.
Le principe du raffinage est relativement similaire partout. Le site de Cressier, appartenant à VARO Energy, utilise principalement de la distillation et du craquage thermique. Le brut qui arrive d’un oléoduc depuis Marseille est chauffé dans des fours. Cela permet de séparer les composants. Ensuite, le processus se poursuit étape par étape jusqu’à arriver à un produit qui correspond aux normes en vigueur en Suisse. Depuis quelques années déjà, la direction amorce un virage écologique en tâchant de produire différemment. “De plus en plus, nous mélangeons des biocomposants à nos carburants. Les produits que nous utilisons proviennent de déchets, et ne font donc pas concurrence à l’alimentation humaine ou animale, par exemple” affirme Reinout Houttuin, directeur de la raffinerie de Cressier.
Cette initiative vient en complément d’autres actions, notamment d’un engagement envers la Confédération d’améliorer son efficacité énergétique de l’ordre de 7% au cours de la dernière décennie.
Environ 8’000 tonnes de pétrole par jour: c’est ce que produit la raffinerie de Cressier en temps normal. C’est aussi le manque à gagner quotidien lorsque les installations sont arrêtées, comme au mois de juin 2021. Tout le site a subi un arrêt de maintenance durant plus de six semaines. Des équipes se sont relayées jour et nuit pour nettoyer et changer des pièces, de manière à relancer la production sans arrêt. Pendant l’opération d’une telle ampleur qui survient tous les six ans environ, environ un millier de personnes travaille sur le site.
Le principe du raffinage est relativement similaire partout. Le site de Cressier, appartenant à VARO Energy, utilise principalement de la distillation et du craquage thermique. Le brut qui arrive d’un oléoduc depuis Marseille est chauffé dans des fours. Cela permet de séparer les composants. Ensuite, le processus se poursuit étape par étape jusqu’à arriver à un produit qui correspond aux normes en vigueur en Suisse. Depuis quelques années déjà, la direction amorce un virage écologique en tâchant de produire différemment. “De plus en plus, nous mélangeons des biocomposants à nos carburants. Les produits que nous utilisons proviennent de déchets, et ne font donc pas concurrence à l’alimentation humaine ou animale, par exemple” affirme Reinout Houttuin, directeur de la raffinerie de Cressier.
Cette initiative vient en complément d’autres actions, notamment d’un engagement envers la Confédération d’améliorer son efficacité énergétique de l’ordre de 7% au cours de la dernière décennie.
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