Une montagne de déchets qui s’étend à perte de vue. Sur 8 kilomètres, l'autoroute belge A601, fermée depuis 2015, fait aujourd’hui office de décharge pour plus de 90 000 tonnes de décombres, issus des villes sinistrées par les violentes inondations qui ont touché l’est de la Belgique au mois de juillet. Mobiliers, bonbonnes de gaz, jouets d’enfants, vélos, fils électriques… le tout est entassé le long de la voie depuis maintenant plusieurs semaines, faute de place dans les centres de traitement des déchets saturés. « On a dû imaginer des
solutions un peu out of the box par rapport à la gestion de ces déchets, et
utiliser des sites de stockage comme ici, une autoroute qui est désaffectée et
qui ne sert plus », justifie Céline Tellier, ministre wallone de l'Environnement, qui annonce un total plus de 160 000 tonnes d’ordures encore à traiter. Une solution provisoire qui devrait tout de même encore durer plusieurs mois. « On espère le vider en 9 mois, avance Luc Joine, directeur général de l'Intradel (Association Intercommunale de Traitement des Déchets Liégeois). On va charger des camions et les envoyer dans des centres de tri. Et des centres de tri vers le recyclage. On estime qu'on pourrait recycler de l'ordre de 50% à 60% du flux. Il y a beaucoup de bois, et le bois on sait le recycler. Le reste, ce sera soit valorisé énergétiquement dans un gros
incinérateur ou en centre d'enfouissement technique ».
solutions un peu out of the box par rapport à la gestion de ces déchets, et
utiliser des sites de stockage comme ici, une autoroute qui est désaffectée et
qui ne sert plus », justifie Céline Tellier, ministre wallone de l'Environnement, qui annonce un total plus de 160 000 tonnes d’ordures encore à traiter. Une solution provisoire qui devrait tout de même encore durer plusieurs mois. « On espère le vider en 9 mois, avance Luc Joine, directeur général de l'Intradel (Association Intercommunale de Traitement des Déchets Liégeois). On va charger des camions et les envoyer dans des centres de tri. Et des centres de tri vers le recyclage. On estime qu'on pourrait recycler de l'ordre de 50% à 60% du flux. Il y a beaucoup de bois, et le bois on sait le recycler. Le reste, ce sera soit valorisé énergétiquement dans un gros
incinérateur ou en centre d'enfouissement technique ».
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