Avec 66,1% d’abstention, le premier tour de ces élections régionales marque un triste record. La faute à la Covid ? « La Covid a joué un rôle, concède Dominique Reynié, mais un rôle secondaire car les motivations des abstentionnistes ne donnent pas une place déterminante au virus. La raison principale de leur abstention, c’est une campagne totalement empêchée par la nationalisation du scrutin. Aussi, les enjeux régionaux et départementaux sont toujours confus, flous, pour les électeurs : on n’a pas su les clarifier. »
Concernant l’interprétation des résultats en eux-mêmes, le directeur général de la Fondation pour l’innovation politique invite à la prudence : « Je suis frappé de voir, déjà, une tendance à oublier l’abstention, comme c’était déjà le cas aux municipales. On compare les résultats comme s’ils avaient une signification forte ! Attention à ne pas surinterpréter les résultats. »
Au même titre que le Rassemblement national, La France insoumise est à la peine. Une surprise ? « On pensait, explique Dominique Reynié, que l’électorat protestataire était plus mobilisable dans un climat d’abstention, ce qui ne s’est pas fait. Car en réalité, il n’ont pas le sentiment d’avoir un parti mais d’appartenir vaguement à une famille politique. Ce qui va les amener à perturber le système. Mais l’erreur consiste à imaginer que le profil de 2022 va ressembler à ce qui s’est passé hier. En 2022, les électeurs, surtout du RN, vont aller voter ! »
Concernant l’interprétation des résultats en eux-mêmes, le directeur général de la Fondation pour l’innovation politique invite à la prudence : « Je suis frappé de voir, déjà, une tendance à oublier l’abstention, comme c’était déjà le cas aux municipales. On compare les résultats comme s’ils avaient une signification forte ! Attention à ne pas surinterpréter les résultats. »
Au même titre que le Rassemblement national, La France insoumise est à la peine. Une surprise ? « On pensait, explique Dominique Reynié, que l’électorat protestataire était plus mobilisable dans un climat d’abstention, ce qui ne s’est pas fait. Car en réalité, il n’ont pas le sentiment d’avoir un parti mais d’appartenir vaguement à une famille politique. Ce qui va les amener à perturber le système. Mais l’erreur consiste à imaginer que le profil de 2022 va ressembler à ce qui s’est passé hier. En 2022, les électeurs, surtout du RN, vont aller voter ! »
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