Marine Le Pen et Gérald Darmanin ont débattu à fleurets mouchetés de l'islamisme et de l'immigration sur France 2, tombant d'accord par endroits. Le ministre de l'Intérieur a accusé son adversaire d'"approximations" et la candidate RN a fustigé un texte insuffisant contre l'islamisme.
Forte de sondages qui la donnent au second tour face à Emmanuel Macron, la dirigeante d'extrême droite a jugé que le projet de loi du gouvernement sur le séparatisme, "vidé de son sens", l'avait "beaucoup déçue" alors qu'elle se voulait "constructive". Elle n'a pas exclu de voter le texte mais cela "dépendrait" de l'examen à l'Assemblée d'une mesure gouvernementale encadrant l'instruction en famille, critiquée de toutes parts. "Je ne veux pas d'un État qui s'ingère dans la liberté des familles" et des religions, a-t-elle dit.
La présidente du Rassemblement national était venue avec une contre-proposition de loi ciblant les "idéologies islamistes" qui sont à ses yeux "partout" et qu'elle entend bannir de toutes les sphères de la société, à commencer par le voile.
"Vous êtes très approximative (...) vous dites beaucoup de choses qui ne sont pas la vérité ou qui ne sont pas le texte, qui ne sont pas le droit", a accusé pour sa part le ministre de l'Intérieur, qui jouait par procuration le rôle du chef de l'État.
Des désaccords sur les chiffres et le droit du sol Gérald Darmanin lui a reproché de "ne pas voter les textes" comme la loi antiterroriste de 2017, qui permet notamment la fermeture de lieux de culte.
"Madame Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation vient à être quasiment un peu dans la mollesse, il faut prendre des vitamines !" a-t-il ironisé.
Forte de sondages qui la donnent au second tour face à Emmanuel Macron, la dirigeante d'extrême droite a jugé que le projet de loi du gouvernement sur le séparatisme, "vidé de son sens", l'avait "beaucoup déçue" alors qu'elle se voulait "constructive". Elle n'a pas exclu de voter le texte mais cela "dépendrait" de l'examen à l'Assemblée d'une mesure gouvernementale encadrant l'instruction en famille, critiquée de toutes parts. "Je ne veux pas d'un État qui s'ingère dans la liberté des familles" et des religions, a-t-elle dit.
La présidente du Rassemblement national était venue avec une contre-proposition de loi ciblant les "idéologies islamistes" qui sont à ses yeux "partout" et qu'elle entend bannir de toutes les sphères de la société, à commencer par le voile.
"Vous êtes très approximative (...) vous dites beaucoup de choses qui ne sont pas la vérité ou qui ne sont pas le texte, qui ne sont pas le droit", a accusé pour sa part le ministre de l'Intérieur, qui jouait par procuration le rôle du chef de l'État.
Des désaccords sur les chiffres et le droit du sol Gérald Darmanin lui a reproché de "ne pas voter les textes" comme la loi antiterroriste de 2017, qui permet notamment la fermeture de lieux de culte.
"Madame Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation vient à être quasiment un peu dans la mollesse, il faut prendre des vitamines !" a-t-il ironisé.
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