• il y a 5 ans
Marine Le Pen aurait dû savoir où elle mettait les pieds. Les extrémistes de droite d'Estonie ne sont pas des enfants de chœur. En allant leur rendre visite, la patronne du Rassemblement national a dû oublier sa stratégie de « dédiabolisation ». Que Marine Le Pen fasse le signe de ralliement des suprémacistes blancs est une faute politique à dix jours des européennes. Marine Le Pen a affirmé depuis qu'elle ignorait la signification de ce geste et s'en est désolidarisée. Le Parti populaire conservateur de Ruuben Kaalep (Ekre) a été intégré dans le gouvernement dirigé par le centriste Jüri Ratas. Plusieurs militants d'Ekre sont devenus ministres, dont Martin Helme. Il croit qu'un « grand remplacement » est en cours en Europe et entend que l'Estonie reste une « nation blanche ». Comme le Rassemblement national, Ekre est une affaire de famille, la mère siège également au Parlement. Ekre se différencie du Rassemblement national sur un point-clé : il est farouchement anti-Poutine. C'est pour constituer un puissant groupe populiste de droite au Parlement européen que Marine Le Pen s'est rendue en Estonie.

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