• il y a 4 ans
Les faits remontent à septembre 2016.
Un artisan travaillait au 7ème étage de la résidence de la famille royale saoudienne, à Paris, avenue Foch.
Il est appelé "en urgence" au 5ème étage pour réparer une vasque endommagée.
Il prend alors des clichés de la salle de bain via son téléphone portable provoquant la rage de la princesse Hassa bint Salman.
Celle-ci l’accuse d’avoir voulu la photographier en captant son reflet dans le miroir.
Elle donne alors l’ordre à son garde du corps, Rani Saïdi, ancien champion du monde de boxe thaïlandaise, de frapper l’homme.
Ce dernier est également séquestré et ligoté pendant plusieurs heures, sous la menace d’une arme à feu.
La victime a également dénoncé une humiliation : Il a dû se mettre à genoux et embrasser les pieds de la princesse d'Arabie Saoudite.
En septembre 2019, Hassa bint Salman est reconnue complice de violences, de vol et de séquestration.
Elle est condamnée à 10 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Une peine deux fois plus lourde que celle requise par le procureur de la République (6 mois de sursis et 10 000 euros d’amende).
Absente au procès, la fille aînée du roi Salman al-Saoud est visée par un mandat d’arrêt international.
Son garde du corps a quant à lui été condamné à 8 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende conformément aux réquisitions.

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