Henri Leclerc : "Le maintien de l'ordre ce n'est pas un problème de force, c'est un problème de paix." - Vidéo Dailymotion

France Inter

il y a 4 ans

Henri Leclerc, avocat, président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme, et Sébastian Roché, chercheur au CNRS et auteur du livre De la police en démocratie (Grasset), sont les invités du Grand entretien de France Inter.
Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-30-novembre-2020

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Henri Leclerc : "Depuis 65 ans que je suis avocat, j'ai toujours vu des violences imputées à des manifestants, qui disaient "Ce sont les policiers qui nous ont tapé dessus". Face à une situation pareille, qui croit-on ? On croit le PV des policiers"

Henri Leclerc : "Il y a un vrai problème de comportement de la police. Je ne reproche pas ça aux policiers, qui ne sont pas formés comme ils devraient l'être."

Sébastian Roché : "La situation de la police en France est extrêmement préoccupante. Elle traverse une crise morale comme jamais : une crise de comportement des agents, et de la hiérarchie qui ne fait pas son travail."

Sébastian Roché : "Ce qu'il se passe, c'est qu'une grande partie des Français refuse la violence policière (...). Aujourd'hui, le fait d'appartenir à une autorité n'autorise plus la violence."

Henri Leclerc : "Autrefois on les appelait les gardiens de la paix. Aujourd'hui ce sont les forces de l'ordre. Ca pose un problème."

"Ils sont toujours là, nos vieux adversaires..." : Henri Leclerc, avocat, lit le discours qu'il avait fait pour le 100e anniversaire de la Ligue des Droits de l'Homme

Henri Leclerc : "Je revendique d'être 'droit-de-l'hommiste'. C'est une conception de la vie qui est la mienne"

Henri Leclerc, avocat : "Oui, je revendique d'être droit-de-l'hommiste. C'est une conception de la mienne."

Henri Leclerc, avocat : "Je me souviendrai toujours de Robert Badinter prenant la parole à son procès. Brusquement, il devenait une victime bouleversée. Faurisson ricanait pendant ce temps-là. C'est quelque chose qui serre le cœur à jamais."

Henri Leclerc : "Prendre pour objet d'enquête les avocats pose un problème considérable, qui est celui du secret professionnel des avocats, qui est toujours contesté par l'Etat."

Henri Leclerc : "S'il n'y a plus de secret professionnel, si le juge et le parquet cherchent la vérité en essayant de surprendre le secret de l'avocat, c'est un effondrement de civilisation."

Henri Leclerc, avocat : "Ces milliers d'enfants juifs sauvés c'est quelque chose qui est à la gloire de la France. C'est la preuve que même dans les moments désespérés des gens ont du courage."

Henri Leclerc : "Si on perd toute confiance, on ne peut plus rien faire. On défend des gens devant la justice, on est bien obligés d'avoir un minimum de confiance pour que nous n'ayons pas l'impression de parler dans le vide."

Gaza : "Dans les universités, nous sommes en face d'un mouvement du cœur", affirme Henri Leclerc

Thomas Legrand : "Il a fallu arrêter la start-up nation, revenir à de vieilles traditions. Les Français se demandent ce qu'est le macronisme et je me le demande aussi tous les matins."

"En France, la politique pénale du parquet antiterroriste est très sévère, très stricte" (Laurent Nunez)

"Le respect de la loi n'est pas une catégorie pertinente pour moi, c'est plutôt la justice : je rappelle que la personne la plus condamnée de France, c'est le préfet de police de Paris"(Geoffroy de Lagasnerie)

"Je n’aime pas trop le ton martial, d’ailleurs je m’étonne toujours quand on parle de conseil de défense" (Gérard Larcher)

Martin Hirsch : "La raison n'est pas du côté de ceux qui laissent la maison brûler"

François Ruffin : "Aujourd'hui, il n'y a pas de cap à la police (...). A quoi sert-elle ? Le point central de la police, ce doit être d'instaurer de la confiance avec le citoyen."

Henri Leclerc, avocat : "Si l'antisionisme consiste à nier l'État d'Israël aujourd'hui, c'est intolérable et c'est sans doute un antisémitisme. Mais je voudrais qu'on me permette librement de déplorer la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens"

"On peut faire des jeux olympiques éco-responsables et financièrement responsables"(Gérard Larcher)