• il y a 4 ans
Mardi, dans l’Opinion, on se penche sur ce qu’il se passe aujourd’hui à l’université. C’est une vraie bataille des idées qui s’y joue.

On a beaucoup parlé récemment de la philosophe Sylviane Agacinski, interdite de conférence à Bordeaux. On a beaucoup parlé, aussi, de la pièce d’Eschyle, les Suppliantes, supposée raciste.

Mais ce qu’on sait moins, c’est que cette mouvance décoloniale, antiraciste identitaire, néoféministe, qui sépare systématiquement le monde entre « dominants » et « dominés »  imprègne aujourd’hui toute l’université.

A Limoges, à Reims, à Dijon : tous les jours des miniscandales se produisent.  Des profs sont cloués au pilori, des étudiants ont peur de prendre la parole en cours. 

Ces campagnes peuvent être très dures sur les réseaux sociaux. 

« Cela a un coût social, cela peut détruire votre image », c’est Monique Canto-Sperber qui a dû affronter une telle campagne quand elle dirigeait Normale Sup, qui nous le dit.

Au fil de notre enquête, nous nous sommes aperçus que beaucoup d’enseignants et d’étudiants ne supportent plus cette chape de plomb. Et que cette majorité silencieuse commence à s’organiser. 

C’est sur cette résistance, encore timide, encore modeste, que nous avons enquêté.

Le papier est en Une de l’Opinion.

Il s’accompagne de deux interviews : celle d’un journaliste américain, Noah Millman, qui explique combien cette « guerre culturelle » domine la présidentielle américaine.

Et une interview d’un professeur de Sciences Po, Gil Delannoi, pour qui l’éducation devient un marché comme un autre, soumis aux lois de la mondialisation. 

« Décolonialisme à l’université : la résistance s’organise » : c’est à lire dans l’Opinion.

Category

🗞
News

Recommandations