• il y a 4 ans
Sept décennies après la fin de la guerre de Corée, Séoul s’est lancé dans un minutieux travail de fouilles et d'identification des corps des soldats tombés au combat et toujours portés disparus. Nos reporters ont assisté à ce programme de recherches inédit, qui a pu se développer à la frontière entre les deux Corées grâce à un accord conclu avec Pyongyang, il y a deux ans.
"Find my hero". C'est le nom de la campagne lancée par la Corée du Sud pour inciter des familles de descendants à partager leur ADN, afin d'identifier les restes des anciens combattants de la guerre de Corée (1950-1953). Ce conflit, l'un des derniers vestiges de la Guerre froide, peut paraître lointain. Mais pour des millions de Coréens, au Nord comme au Sud, il est encore vivace. Parce que les deux Corées sont toujours techniquement en guerre - seul un armistice a été signé en 1953 -, mais aussi parce que les dépouilles de 130 000 soldats, Coréens et étrangers, ont été abandonnés à la fin du conflit. Les familles étaient sans nouvelles. Aujourd'hui, les choses sont en train de changer. Grâce aux progrès de la recherche ADN, puis à un accord entre les deux Corées conclu en 2018, des fouilles dans la zone frontalière, la DMZ, ont pu être engagées. Séoul a décidé d'investir beaucoup d'argent et de temps dans l'identification de ces "fantômes de la guerre". Chaque année, 100 000 soldats sud-coréens sont mobilisés pour les fouilles. >> A voir : "La DMZ, ligne de fracture coréenne"Mémoire de guerreUn travail de fourmi quasi impossible... Lire la suite sur notre site web.
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