Le secteur du tourisme souffre particulièrement durant cette période estivale. À Paris, le silence est particulièrement présent et inhabituel cette année, où à peine un tiers des chambres d’hôtel sont occupées. Pour les mois d'avril, mai et juin, le chiffre d'affaires des hôtels, cafés et restaurants s'est écroulé de 88 % par rapport à la même période, l'année précédente… Et, pour les seuls hôtels, il chute de 92 %. « Ce sont eux qui perdent le plus : entre la fermeture des frontières, la généralisation du télétravail et l'annulation des salons », souligne Franck Trouet, délégué Général du GNI (Groupement national des indépendants Hôtellerie et restauration) Paris Ile-de-France.
« Les gérants travaillent à perte. Seuls, peut-être, les hôteliers qui ont plusieurs établissements s'en sortent un peu mieux, en regroupant l'ensemble de leurs clients sur un seul lieu. Mais ce n'est pas non plus une solution miracle… »
« Les gérants travaillent à perte. Seuls, peut-être, les hôteliers qui ont plusieurs établissements s'en sortent un peu mieux, en regroupant l'ensemble de leurs clients sur un seul lieu. Mais ce n'est pas non plus une solution miracle… »
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