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L'occupation d'un théâtre par des migrants à Paris met le feu sur le plateau de "Morandini Live" avec un énorme clash: "Vous êtes impolie ! Ca devient insupportable ! Arrêtez !" - VIDEO

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Transcription
00:00Madame, apprenez à débattre.
00:02Aujourd'hui, on comprend aujourd'hui, cette immigration est utilisée,
00:06souvent par le patronat, par les partisans de l'immigration libre,
00:11par des partis politiques, pour faire quoi ?
00:13Pour faire de la chair à canon.
00:15Ces gens, des mineurs, de 13 ans à 18 ans,
00:18beaucoup d'entre eux ne sont pas des mineurs,
00:20il y en a des mineurs, ils sont exploités,
00:22ils travaillent dans des restos, dans des cafés, etc.
00:26Et vous êtes partisans, madame, de défendre...
00:28Monsieur, vous avez quitté votre pays vous-même.
00:30Vous êtes très mal... Vous me connaissez très mal, madame.
00:32Pardonnez-moi.
00:33Je veux répondre.
00:34Moi, je réponds.
00:35Je veux répondre.
00:36Je suis revenu en France,
00:37parce que j'ai échappé à deux attentats terroristes en Algérie.
00:39Très bien.
00:40Et donc, ces enfants-là...
00:41Est-ce que vous pouvez vous calmer, madame ?
00:43Vous êtes un poulet, vous êtes mal élevé.
00:45Vous êtes très mal.
00:46Pardonnez-moi.
00:47Calmons-nous.
00:48C'est vous qui criez depuis tout à l'heure.
00:50J'ai demandé de s'arrêter.
00:51Entendez que ces enfants peuvent avoir exactement la même protection
00:54que vous, vous avez pu avoir.
00:55C'est pas ça, madame.
00:57S'il vous plaît, Rose.
00:58Non mais pardonnez-moi.
00:59Du calme, du calme.
01:00Donc ces enfants qui sont en danger dans leur pays n'ont pas le droit de venir.
01:03Et ce monsieur n'a plus le droit de venir que les autres.
01:06Pardonnez-moi.
01:08Et on l'écoute.
01:09On écoute, Marc Meunier.
01:10Un par un, autrement, les auditeurs n'entendent rien.
01:12Elle sait pas le débat.
01:13Elle sait pas parler.
01:14Non, non, s'il vous plaît.
01:15Commencez pas, parce que depuis tout à l'heure, je vous laisse...
01:18Vous ne laissez pas le débat, madame.
01:20S'il vous plaît, Rose.
01:21Pardonnez-moi.
01:22Combien de millions de personnes sont en péril, en difficulté de vie dans le monde ?
01:29Est-ce que ces gens, parce qu'ils forceront la porte, nous avons les capacités de les
01:34accueillir ?
01:35Vous dites, ils vont trouver, ils désirent trouver du travail.
01:38C'est là l'illusion, il y a déjà pas de travail pour ceux qui sont en France, qu'ils
01:42soient étrangers ou qu'ils soient français.
01:44Quand on est sur un bateau, s'il y a une capacité de 10 000 personnes, si on arrive
01:49à être en surnombre à 12 000, il y a un moment, à 14 000, le bateau, il coule.
01:54Mais non, mais non, mais non.
01:56Donc, aujourd'hui, c'est pas...
01:59Vous dites, alors, demain, parce que nous avons une compassion pour tous ces gens qui
02:05sont dans la meurtriciure à travers le monde, il nous faut les placer sur le territoire.
02:10Que peut-on leur offrir ?
02:11Quelles sont les illusions que nous pouvons permettre de nourrir ?
02:15Il n'y en a aucune.
02:16Il n'y a pas l'espoir, il n'y a pas la moindre étincelle.
02:18Laissez-le finir avant de répondre.
02:20Mais laissez-le finir avant de répondre.
02:22C'est bon, je pense pas.
02:23C'est pas vous qui prenez la parole, c'est moi qui vais répondre.
02:25Pardonnez-moi, pardonnez-moi.
02:26Les Ukrainiens, on les accueille ou pas ?
02:28Rose, jusqu'à maintenant, c'est moi le patron sur le plateau.
02:31Je ne vous ai pas donné la parole.
02:33Non, mais vous répondez après, arrêtez.
02:35Mais non, mais je suis désolée.
02:36On va finir par vous couper le micro, ça ne sert à rien.
02:38C'est moi qui donne la parole, Rose.
02:40Vous ne prenez pas la parole de force.
02:42Combien ?
02:43Vous ne prenez pas la parole de force.
02:44Je vous le dis clairement, vous ne prenez pas la parole de force.
02:46Laissez finir Marc Menand et vous répondez après.
02:48Je vais me faire un plaisir de répondre.
02:49Très bien.
02:50Mais pour l'instant, c'est Marc Menand.
02:51Ce qui est quand même extraordinaire, vous dites qu'on a déjà accueilli.
02:54Donc on continue d'accueillir, on n'a pas...
02:56Mais pourquoi ça vous a pas posé problème quand c'est les Ukrainiens ?
02:58Parce qu'on ne peut pas accueillir...
03:00Donc les Ukrainiens, c'est bon ?
03:01Non.
03:02Les Africains, c'est non ?
03:03Rose, ça devient insupportable.
03:04Excusez-moi, Rose, ça devient insupportable.
03:05Arrêtez.
03:06Arrêtez.
03:07Quelle est cette notion d'Africain ou pas Africain ?
03:09Qui ici parle d'Africain ?
03:10Il n'y a que vous.
03:11Non, non, non.
03:12Jean-Marc, en tant que journaliste, en tant que journaliste maître de séance, il a posé
03:21la situation des informations, quelque chose d'extrêmement formel.
03:26Il a dit ce sont ces gens-là.
03:28Il n'a pas dit c'est parce que ce sont ces gens-là qu'il nous faut réagir.
03:31Il a donné les éléments qui sont donc l'information pour l'information.
03:38Maintenant, au-delà de cette information, on ne peut pas être toujours dans cette capacité
03:43d'une fausse charité, d'un faux humanisme qui propose les gens le désir de venir dans
03:50un pays où ils croient pouvoir trouver quelque chose, où ils ne peuvent rien trouver.
03:54Alors, Rose, vous réponds dans un instant.
03:55Fadila demande gentiment la parole depuis tout à l'heure.
03:57La pauvre, elle est coupée chaque fois qu'elle prend la parole.
03:58Et ensuite, c'est vous.

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