Dijon: une centaine de policiers pour lutter contre les violences dans le quartier des Grésilles
- il y a 4 ans
De nouvelles violences ont eu lieu dans le quartier des Grésilles dans la nuit du dimanche 14 juin au lundi 15 juin. Au moins 12 personnes ont été blessées durant le week-end, marquées par l'arrivée à Dijon de dizaines de personnes prétendant appartenir à la communauté tchétchène.
Troisième nuit d'une nouvelle fièvre fièvre à Dijon. Plusieurs dizaines de personnes prétendant être tchétchènes se sont à nouveau rendues dans le quartier des Grésilles, armées pour la plupart de barres de fer. Aucune exaction n'a cependant été constatée ni par la police, très nombreuse, ni par nos journalistes présents sur place. L'impressionnant groupe s'est déplacé une bonne partie de la nuit dans un cortège de véhicules. Ses représentants nous disent vouloir régler un conflit avec des "revendeurs" qui auraient battu il y a quelques jours un jeune Tchétchène, un jeune homme grièvement blessé.
"Nous ne sommes pas là pour tuer des gens"
Parmi eux, seuls des hommes, plutôt jeunes et plutôt courtois envers les journalistes. Leur seul objectif, disent-ils, sont les concessionnaires. "Ils nous ont insultés, ils ont frappé l'un de nos gens, nous sommes là pour les battre", a expliqué l'un d'eux. Le discours est simple. Le même homme ajoute cependant: "La loi française ne nous permet pas de tirer sur des gens (sic) nous ne sommes pas là pour tuer des gens". Et un de ses comparses à ajouter dans cette ambiance étrange: "on ne voulait pas ennuyer les Dijonnais, on est désolé, on a fait peur aux gens mais il vaut mieux avoir peur que d'avoir un homme mort au fond de l'immeuble le lendemain matin ".
Résumé de cette troisième nuit de tensions avec Gabriel Talon et Amélie Douay
"Si nous devons revenir tous les jours, nous reviendrons tous les jours"
Ce qui ressemble à une opération d'intimidation, cependant, n'a donné que peu de résultats. Selon les Tchétchènes, des "gangs dijonnais" leur auraient donné rendez-vous ce dimanche soir ... mais force est de constater que personne n'est venu à leur rencontre. Mais, la scène vécue dans le quartier des Grésilles est assez surréaliste: des dizaines et des dizaines d'individus se comportant comme des miliciens d'un côté ... à quelques centaines de mètres, des dizaines et des dizaines de CRS et de policiers en civil ... et un peu plus de dizaines des gendarmes. Et des processions de dizaines de voitures bloquant la circulation, s'arrêtant puis repartant. Sans que rien ne se passe vraiment. Mais, l'un des hommes nous a dit: "si nous devons revenir, nous reviendrons tous les jours". Leur objectif, selon eux, est que leurs compatriotes tchétchènes qui vivent à Dijon soient en sécurité.
Un accident spectaculaire en début de soirée
La soirée a commencé par un accident spectaculaire au cœur du quartier des Grésilles. Alors que le groupe des "Tchétchènes" était déjà arrivé sur les lieux, un conducteur est passé, apparemment plusieurs fois, à très grande vitesse, avant de heurter un autre véhicule
Troisième nuit d'une nouvelle fièvre fièvre à Dijon. Plusieurs dizaines de personnes prétendant être tchétchènes se sont à nouveau rendues dans le quartier des Grésilles, armées pour la plupart de barres de fer. Aucune exaction n'a cependant été constatée ni par la police, très nombreuse, ni par nos journalistes présents sur place. L'impressionnant groupe s'est déplacé une bonne partie de la nuit dans un cortège de véhicules. Ses représentants nous disent vouloir régler un conflit avec des "revendeurs" qui auraient battu il y a quelques jours un jeune Tchétchène, un jeune homme grièvement blessé.
"Nous ne sommes pas là pour tuer des gens"
Parmi eux, seuls des hommes, plutôt jeunes et plutôt courtois envers les journalistes. Leur seul objectif, disent-ils, sont les concessionnaires. "Ils nous ont insultés, ils ont frappé l'un de nos gens, nous sommes là pour les battre", a expliqué l'un d'eux. Le discours est simple. Le même homme ajoute cependant: "La loi française ne nous permet pas de tirer sur des gens (sic) nous ne sommes pas là pour tuer des gens". Et un de ses comparses à ajouter dans cette ambiance étrange: "on ne voulait pas ennuyer les Dijonnais, on est désolé, on a fait peur aux gens mais il vaut mieux avoir peur que d'avoir un homme mort au fond de l'immeuble le lendemain matin ".
Résumé de cette troisième nuit de tensions avec Gabriel Talon et Amélie Douay
"Si nous devons revenir tous les jours, nous reviendrons tous les jours"
Ce qui ressemble à une opération d'intimidation, cependant, n'a donné que peu de résultats. Selon les Tchétchènes, des "gangs dijonnais" leur auraient donné rendez-vous ce dimanche soir ... mais force est de constater que personne n'est venu à leur rencontre. Mais, la scène vécue dans le quartier des Grésilles est assez surréaliste: des dizaines et des dizaines d'individus se comportant comme des miliciens d'un côté ... à quelques centaines de mètres, des dizaines et des dizaines de CRS et de policiers en civil ... et un peu plus de dizaines des gendarmes. Et des processions de dizaines de voitures bloquant la circulation, s'arrêtant puis repartant. Sans que rien ne se passe vraiment. Mais, l'un des hommes nous a dit: "si nous devons revenir, nous reviendrons tous les jours". Leur objectif, selon eux, est que leurs compatriotes tchétchènes qui vivent à Dijon soient en sécurité.
Un accident spectaculaire en début de soirée
La soirée a commencé par un accident spectaculaire au cœur du quartier des Grésilles. Alors que le groupe des "Tchétchènes" était déjà arrivé sur les lieux, un conducteur est passé, apparemment plusieurs fois, à très grande vitesse, avant de heurter un autre véhicule