Eric Caumes et Karine Lacombe : "Il ne faut pas avoir à l’esprit qu’à partir du 11 mai, on reprendra notre vie d’avant" - Vidéo Dailymotion

il y a 4 ans

Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine, sont les invités du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20. Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-20-avril-2020

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Pr Éric Caumes : "Le président a enfin pris conscience de la situation. La réponse est à la hauteur de l'enjeu, en tout cas sur le plan de la santé publique."

Karine Lacombe : "L'ARN messager ne persiste pas dans le corps après quelques heures"

Pr Éric Caumes : "Il est très difficile de faire des prédictions. Théoriquement, les mesures qui ont été prises devraient permettre d'aplanir le fameux pic épidémique et de rendre la gestion des malades plus facile."

Pr Karine Lacombe : "Je ne dirais pas qu'on est dans le grand relâchement, on a tous besoin de souffler"

Coronavirus : "Les mesures prises devraient rendre la gestion des malades plus facile"

Pr Éric Caumes : "Dans son immense majorité, la maladie n'est pas grave, la plupart des adultes jeunes ne feront pas beaucoup de symptômes. Mais comme toute épidémie, elle peut aussi toucher des gens jeunes."

Karine Lacombe : "Ce qui entraîne des mutations du virus, c'est un virus qui circule librement à un niveau extrêmement élevé dans une population native."

Stratégie de vaccination : "Il n'a jamais été demandé qu'il y ait cette lenteur“ (Élisabeth Bouvet)

Karine Lacombe : "L'immunité collective, on va y arriver un jour. Mais avec un variant aussi contagieux que le Delta, en France, soit on aura été vacciné, soit on aura été malade."

Karine Lacombe : "Il faut savoir que le vaccin à ARN messager n'a pas d'adjuvant, et que l'ARN messager ne persiste pas dans le corps humain au bout de quelques heures. Il n'y aucun risque d'effet secondaire tardif."

Karine Lacombe : "La médiane en âge des personnes en réanimation est inférieure à 60 ans, on a un changement de profil des personnes en réanimation. Ce rajeunissement s'explique par le fait que la vaccination des personnes âgées a très bien fonctionné."

Marc Lazar : "Les responsables politiques doivent aussi faire confiance aux Français"

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L'invité de 8h20 : Le grand entretien

Tiphaine Morvan, infirmière à l'hôpital Saint-Louis à Paris : “J’ai vu les conditions se déshumaniser par manque de matériel, de personnel.”

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"De toute façon le prochain mois va être infernal. Bien entendu, fallait freiner avant" (Jean-François Timsit)