C'est l'heure du bilan pour Guillaume Pepy, qui va quitter la direction de la SNCF après des années de présidence. Et qui, à en croire le Monde, a changé la culture de la vieille entreprise publique en mettant notamment un terme au paiement des jours de grève.
Il aura donc fallu attendre la période récente pour que les cheminots payent le prix des conflits sociaux?
En dépit des fantasmes qui ont toujours accompagné ce sujet, c'est inexact. Car le non-paiement des jours de grève des agents des entreprises publiques, est inscrit dans la loi depuis 1961, et ne dépend donc pas de la volonté des dirigeants de la SNCF.
L'article L2512-5 du code du travail dispose ainsi que "L’absence de service fait par suite de cessation concertée du travail entraîne pour chaque journée une retenue du traitement ou du salaire".
En revanche, les dirigeants de la SNCF des dernières décennies ont pu parfois aménager des sorties de conflit pour aider à la paix sociale : à défaut de payer les jours de grève, les retenues de salaires pouvaient être étalées dans le temps, ou bien être imputées, partiellement ou en totalité, sur les jours de congés ou de RTT. Ce fut le cas au sortir de la longue grève de 1995.
Ce qui est vrai, c'est que Guillaume Pepy, poursuivant la ligne de son prédécesseur et mentor Louis Gallois, a rechigné à de tels accords avec les syndicats. En 2018, à l’orée de la grève contre la réforme de l’entreprise ferroviaire, il avait prévenu qu’il n’y aurait pas d’étalement des prélèvements, et aucune possibilité de remplacer les jours non travaillés en jours de congés.
Mais la question du paiement des jours de grève, elle, ne se pose plus depuis longtemps.
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes sur Arte, présentée par Elisabeth Quin.
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En revanche, les dirigeants de la SNCF des dernières décennies ont pu parfois aménager des sorties de conflit pour aider à la paix sociale : à défaut de payer les jours de grève, les retenues de salaires pouvaient être étalées dans le temps, ou bien être imputées, partiellement ou en totalité, sur les jours de congés ou de RTT. Ce fut le cas au sortir de la longue grève de 1995.
Ce qui est vrai, c'est que Guillaume Pepy, poursuivant la ligne de son prédécesseur et mentor Louis Gallois, a rechigné à de tels accords avec les syndicats. En 2018, à l’orée de la grève contre la réforme de l’entreprise ferroviaire, il avait prévenu qu’il n’y aurait pas d’étalement des prélèvements, et aucune possibilité de remplacer les jours non travaillés en jours de congés.
Mais la question du paiement des jours de grève, elle, ne se pose plus depuis longtemps.
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