Après l'incendie de Notre-Dame, des niveaux élevés de plomb ont été relevés dans le voisinage. Mais si le problème ne venait pas de l'incendie et était plus large ? Europe 1 a mené l'enquête. Sur les 750 enfants dépistés, six ont été contaminés au plomb, mais surtout trois l'ont été à leur domicile et pas par l'incendie. Après ces résultats, l'ANSES a fait de nouvelles mesures, dans des rues et squares parisiens elle en fera encore d'autres dans les écoles et crèches de la capitale. "Le plomb est un mal invisible. L'État va prendre sa part dans les bâtiments publics, mais il faut que les propriétaires fassent le point chez eux", Aurélien Rousseau, directeur général ARS Ile-de-France? Et la tâche s'annonce lourde : sur les 127.000 bâtiments parisiens, 100.000 sont potentiellement concernés. Ce sont en fait les bâtiments d'avant 1949, date à laquelle la peinture au plomb a été interdite .Or, dans ces bâtiments, les peintures au plomb ont souvent été juste recouvertes et lorsque la peinture s'effrite, le plomb peut refaire surface. Or si un enfant joue avec et en ingère, le risque de dépasser le taux de plomb est très grand. L'incendie de Notre-Dame a semble-t-il provoqué une prise de conscience des parents : l'association des famille victimes du saturnisme reçoit 2 à 3 fois plus d'appels que d'habitude.
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