L'Orchestre national de France dirigé par Emmanuel Krivine joue Harold en Italie, symphonie en quatre parties composée par Hector Berlioz. Extrait du concert enregistré le 6 juin 2019 à la Maison de la Radio.
Saint-Pétersbourg, 8 février 1868 : Berlioz monte au pupitre pour la dernière fois. Au programme, notamment, Harold en Italie. L’œuvre produit un tel effet que Balakirev, quelques mois plus tard, soumet au compositeur le plan d’une nouvelle symphonie d’après Byron, inspirée de Manfred. Mais c’est Tchaïkovski, en 1885, qui reprendra l’idée et composera cette œuvre.
Harold en Italie est la deuxième des quatre symphonies de Berlioz. Composée et créée en 1834, elle naît à une époque où le compositeur a l’imagination enflammée par ses souvenirs italiens. Certes, il a vécu comme un exil son départ obligatoire pour la Villa Médicis (prix de Rome oblige !) ; certes, il s’est ennuyé dans le désert musical et sous le soleil de plomb de la Ville éternelle. Mais il a passé de longs jours à sillonner l’Italie sauvage, sa guitare dans une main, un fusil dans l’autre, jouissant de la compagnie des brigands et des pifferari (musiciens ambulants), retrouvant les processions et les chants de paysans qui avaient marqué son enfance dans le Dauphiné, découvrant avec émoi le Vésuve ou le tombeau de Virgile au mont Pausilippe.
Saint-Pétersbourg, 8 février 1868 : Berlioz monte au pupitre pour la dernière fois. Au programme, notamment, Harold en Italie. L’œuvre produit un tel effet que Balakirev, quelques mois plus tard, soumet au compositeur le plan d’une nouvelle symphonie d’après Byron, inspirée de Manfred. Mais c’est Tchaïkovski, en 1885, qui reprendra l’idée et composera cette œuvre.
Harold en Italie est la deuxième des quatre symphonies de Berlioz. Composée et créée en 1834, elle naît à une époque où le compositeur a l’imagination enflammée par ses souvenirs italiens. Certes, il a vécu comme un exil son départ obligatoire pour la Villa Médicis (prix de Rome oblige !) ; certes, il s’est ennuyé dans le désert musical et sous le soleil de plomb de la Ville éternelle. Mais il a passé de longs jours à sillonner l’Italie sauvage, sa guitare dans une main, un fusil dans l’autre, jouissant de la compagnie des brigands et des pifferari (musiciens ambulants), retrouvant les processions et les chants de paysans qui avaient marqué son enfance dans le Dauphiné, découvrant avec émoi le Vésuve ou le tombeau de Virgile au mont Pausilippe.
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